Chapitre 1

Point de vue de Hayley Mitchell

Je me tenais devant l'endroit où j'avais l'habitude de demeurer avec ma mère. Celui où j'avais éprouvé tant de joie mais à la fois tant de douleurs alors que je l'avais perdue à cet endroit même. Je commençais à marcher vers le Centre-Ville pour y trouver quelque chose à faire alors que des souvenirs remplit de souffrance me revenaient en tête.

Mes pas me guidaient vers un petit café. Je fouillais dans ma poche, j'avais deux euros cinquante. J'aurais probablement assez pour un chocolat chaud. J'entrais à l'intérieur et je fixais les gens autour de moi, tout le monde ici était vêtus de manière propre et classe. Les gens parlaient tous Italien autour de moi.

Je ne tenais pas en compte de mes jeans noirs déchirés aux genoux ni de mon chandail gris et ma veste bleue qui sentait l'humidité. Mon look était nul mais je n'avais que ça à porter et une autre paire de vêtements que je cachais dans un parc.

Je me dirigeais vers la caisse et je sortais les pièces. Je demandais à la serveuse si elle me comprenait et elle hochait la tête.

__ « Est-ce que deux et cinquante est suffisant pour un chocolat chaud ? » Demandais-je.

Elle me regardait et souriait.

__ « Oui, ce sera suffisant. »

Elle prenait mes pièces de monnaie et les mit dans la caisse. Elle se dirigeait vers une machine et prenait un verre pour apporter. Elle me remerciait alors que je lui souhaitais une belle journée et je partais avec mon chocolat chaud. Je traversais la rue et j'entrais dans la boutique en voyant Louisa à sa caisse.

Lorsqu'elle me voyait un sourire illuminait son visage.

__ « Salut ma petite chérie. »

Louisa parlait Anglais dans un fort accent Italien. Depuis que j'avais emménagé ici avec ma mère, elle avait été notre guide touristique jusqu'au décès de ma mère... Cela faisait maintenant trois mois que je me promenais dans la ville et dormait dans le parc. Je n'avais plus rien, notre ancien propriétaire avait vidé l'appartement et j'avais tout perdu. Je perdais déjà tous mes amis que je m'étais fait à Londres quand ma mère avait décidé du jour au lendemain de m'emmener avec elle en Italie en quittant mon père et maintenant que je l'avais perdue, je me retrouvais seule ici. 

Louisa me souriait.

__ « J'étais sûre de te voir aujourd'hui Mia Cara. Je t'ai préparé à manger. » M'informait-elle.

Elle fouillait dans le petit frigo derrière la caisse et me tendait un plat contenant une sandwich et des carottes.

__ « Oh merci ! C'est super ! »

Je ne me faisais pas prier et je mangeais rapidement ma sandwich. Je remarquais la porte qui s'ouvrait et deux hommes habillés en gris et noir entraient. Ils saluaient Louisa en Italien ne m'accordant aucune attention mais j'en avais l'habitude. Je restais dans mon coin dévorant ma sandwich.

__ « Merci énormément Louisa, je t'adore. Depuis que j'ai croisé ta route, tu as toujours été une personne merveilleuse dans ma vie. Quand ma mère m'a emmené ici sans m'expliquer la raison de notre déménagement j'ai cru me perdre ici sans ressources mais tu as toujours été là pour moi même après son départ. »

Louisa me souriait. 

__ « Bien-sûr ma belle. Je sais que c'est difficile de changer d'environnement, de te retrouver dans un endroit dont tu ne parles même pas la langue mais crois-moi ta mère l'a fait pour les bonnes raisons. Elle l'a fait pour te protéger de ton père. Elle n'a jamais voulue t'en parler par peur mais elle voulait t'offrir un avenir meilleure que celui que ton père t'a fait subir. »

__ « J'ai toujours détesté ce connard de toute façon, je n'oublierais jamais ce qu'il m'a fait. Il est la raison de tous mes problèmes aujourd'hui. »

__ « Ne t'inquiète pas, tout va bien aller. » Me répondit-elle.

Je m'asseyais près d'elle alors que la TV était allumé près d'elle.

__ « De quoi ça parle aux nouvelles ? »

Elle fixait la télé.

__ « À Florence, il y a eu un attentat. Ils y en a un peu partout en Italie et des gens meurent. Personne n'a trouvé de coupables encore. Chaque fois, les corps trouvés étaient brûlés donc il est supposé que ce sont des hommes qui sont responsables de ces crimes. Une amie à moi a probablement perdu son fils, il avait été vu la dernière fois dans la zone d'un massacre et n'a jamais redonné signe de vie. »

Je soupirais et fixait la télé.

__ « Je suis triste pour elle. »

J'attrapais mon chocolat chaud sur le comptoir et en buvait une gorgée. La chaleur m'apaisait. Je le posais sur le comptoir et je mangeais mes carottes. Je fixais au loin, les deux hommes regardaient une rangée de vêtements et l'un d'eux tenaient des morceaux sombres dans ses mains. Les deux semblaient discutés mais je ne comprenais rien vus la distance à laquelle ils étaient.

__ « Les as-tu déjà vu dans la boutique ces deux là ? » Demandais-je, intriguée.

__ « Je travaille toujours de soir et ils sont venus quelques fois il me semble. Ils ne viennent pas souvent. Ils sont très polis et à leurs affaires. »

Je souriais. L'un d'eux attirait particulièrement mon attention alors que des mèches blondes décoiffées se trouvaient sur sa tête. L'autre avait l'air d'être son petit frère.

Je fixais devant moi perdant mon regard dans la télé et je n'avais pas vu les deux hommes s'approcher de moi et Louisa. Ce n'est que lorsque j'entendais des vêtements se faire poser sur le comptoir que je sursautais. 

Je levais doucement le regard et m'attardait dans le regard du blond. Il me fixait et semblait figé. Probablement dû à mon apparence non-soignée. Les traits de son visage étaient merveilleusement délicats. Il était si beau et soigné que je le croyais irréel, là devant moi. Il avait de jolis yeux bleus pâles.

Je fixais brièvement l'autre garçon qui fixait le blond et je remarquais que tous les deux portaient un pendentif identique avec la lettre V. L'autre garçon avait les cheveux bruns et les yeux pâles faisant penser à un mélange de bleu et vert. Le magnifique jeune homme aux cheveux blonds continuait de me fixer et je me perdais à nouveau dans son regard.

Il se retournait vers Louisa qui leur parlait en Italien et je fixais Louisa ne comprenant pas un mot de ce qu'elle disait. Le blond lui répondit en Italien et partait avec le plus grand vers les rangées de vêtements. Je ne cessais de penser au regard bleu de celui qui me fixait. 

Je détournais le regard en souriant. Je fixais ailleurs pour ne pas encore regarder le duo, une affiche avec un pourcentage indiquant probablement des vêtements en rabais se trouvait devant moi et je me perdais dans mes pensées qui se tournait vers le jeune homme en question. Je me demandais qui il était mais bien-sûr il parlait Italien ! Cette fichue langue était trop compliquée pour moi. 

Un bruit assourdissant résonnait dans mes oreilles et je me retournais vers le son. Mes yeux s'agrandissaient en voyant la voiture de police et tout particulièrement les flash bleus et rouge. Je sentais mon corps se raidir et je lâchais le plat de plastique dans mes mains. Je me retournais vers Louisa et je voyais les deux hommes se retourner vers moi. 

Je commençais à trembler n'ayant plus le contrôle de mon corps et je tombais du tabouret pour terminer ma chute au sol, ma tête frappant le plancher de céramique dans un bruit lourd. J'entendais Louisa crier et ses mains se poser sur moi. Je me sentais suffoquer et manquer d'air. Je sentais la douce main de la mort glisser sur mon épaule. J'avais l'impression que mon cœur était en train de suffoquer et que le vide se faisait tout autour de moi.

Je sentais mon corps trembler et la fatigue m'emparer tout entièrement. Une immense douleur me frappait à la poitrine alors que j'avais du mal à respirer. Je voyais brièvement Louisa se tenir devant moi alors que mon regard glissait vers l'homme aux cheveux blonds, il était là également devant moi. Mon regard fixait le vide et je ne voyais rien d'autre que du noir.

J'entendais un cri et des voix que je ne discernais pas. Mes dents commençaient à me faire mal à force de claquer et d'un seul coup une main bloquait ma bouche m'empêchant tout mouvement à mon plus grand soulagement. Ma tête se retrouvait bloquée également. Je continuais de trembler et de sentir le sol froid sous mon corps. J'espérais que cette fois-ci était la bonne. Je ne voulais plus vivre ce calvaire. L'instant d'après, je me retrouvais encore dans cet endroit sombre croyant que la mort avait cette fois-ci fait son travail comme il devait le faire.

J'avais perdue la notion du temps et d'un seul coup j'ouvrais les yeux et fut aveuglée par une lumière. Mon regard croisait celui d'une infirmière que je reconnaissais. Elle me retirait quelque chose de la bouche et je savais que c'était un outil spécial non rigide pour empêcher mes dents de claquer. Elle me parlait mais mes oreilles eu de la misère à s'adapter au son.

___ « An...na... »

J'avais les larmes qui coulaient de mes yeux alors que je stressais de ne pas savoir ce qui s'était passé. Elle attrapait un linge et m'essuyait les yeux alors que je faisais un crise d'angoisse ne me souvenant que brièvement des derniers instants. J'avais mal partout dans mon corps et mal à la tête.

__ « Oui, reste allongée et ne bouge pas. On va prendre soin de toi et t'emmener à ta chambre. Elle est prête pour toi. Repose-toi. »

Anna me quittait et je la suivais du regard en levant la main, je ne voulais pas qu'elle parte. Mon regard croisait celui d'un homme qui se plaçait devant moi il s'agissait de l'homme de la boutique. J'en étais sûre, je reconnaissais ses mèches blondes et son regard bleus.

__ « Tu... es... » Commençais-je sans arriver à terminer ma phrase.

__ « Chut, ne t'épuises pas à parler. J'étais avec toi dans le magasin plus tôt. Vas-tu mieux ? » Me demandait-il.

Une larme coulait de mon œil et je secouais la tête.

__ « J'en... ai marre de souffrir, je veux mourir. »

Je savais qu'une autre crise m'avait frappé et j'étais si épuisée. Déçue une fois de plus que la mort m'ait épargnée. Le jeune homme me fixait et semblait choqué de mes paroles mais je n'en avais rien à faire. Je voulais mourir. La mort était plus douce que les maladies que je devais endurer depuis si longtemps. Je glissais ma main vers mes yeux pour me cacher de la lumière qui me brûlait les yeux et je réfléchissais à comment la mort pourrait être une libération pour moi. 

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Bonjour ! Voici le début d'une nouvelle histoire sur les Volturi !

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