Chapitre 56 : Grands Frères (Partie 2) - Cette nuit là ...

🎶 Inspiration en média : Akihisa Kondo - Black Night Town 🎶

Une de mes chansons préférées aussi ♥️
Puissante avec un fond lancinant, tranchant entre désespoir et espoir.
C'est d'ailleurs l'ending de Naruto après la mort d'Itachi, qui représente Sasuke.

~

« Je vais te raconter tout ce qu'il s'est réellement passé, la nuit de ta naissance ... »

Vingt-deux années plus tôt, au village de Konoha, subsistent des tensions malgré un temps de paix. Mais malgré les rancœurs au sain du clan Hata, alors écarté des grandes fonctions du village, le chef, le père d'Akira et bientôt de Mitsuki, fait de son mieux pour maintenir la paix, autant pour les siens que pour le reste de la population.

Il n'était cependant pas inconscient de la situation fragile où il se trouvait, les uns menaçant de se soulever contre le reste du village à tout instant, et les autres faisant de plus en plus pression sur son clan, passant plus particulièrement par les force de police de Konoha : le clan Uchiha. Pas un jour ne passait sans que l'un d'entre eux ne soit arrêté, malmené, disparaissant même parfois mystérieusement ...

La colère grondait dans les rangs des Hata. Combien de temps devraient-ils subir cela ?

Mais une heureuse nouvelle perturba les intentions de révolution de chacun : Yüna Hata, la femme du chef, Reine des louves, attendait un enfant, inespéré, des années après son aîné, Akira.

Très vite, elle décela que cet enfant serait exceptionnel, présentant déjà un chakra qu'ils n'avaient connu qu'une fois au cours de leur histoire : celui d'Ayana Hata, la grand-mère du chef du clan Hata, ayant vécu durant les conflits déchirants le clan Uchiha et le clan Senju, et connue pour être l'une des plus puissantes Shinobi de son époque.

Cette nouvelle, aussi heureuse qu'inquiétante, fut dissimulée au reste du village. Le chef, Rui Hata, craignant pour la vie de sa femme et de son enfant à venir limita les sorties de celle-ci, la maintenant sous bonne garde nuit et jour, avec l'aide d'un cercle très restreint de Ninja de confiance. Akira, ayant alors 19 ans, continuait d'agir en extérieur, espionnant les affaires internes à Konoha tout en accomplissant des missions pour le compte de l'ANBU, qu'il était parvenu à approcher.

Très vite, la grossesse ne put plus être tenue secrète, le ventre de Yüna grossissant toujours plus. Par précaution, Rui choisit de la laisser regagner le pays des loups, gagnant de précieux mois loin du danger que représentait le village pour elle. En son absence, l'atmosphère semblait s'apaiser, Akira gagna la confiance de ses supérieurs, et les Hata crurent regagner de plus en plus de droits, perdant la crainte de quitter leur quartier, que leur imposait les Uchiha jusqu'alors. Plus de punitions, plus d'arrestations, tout avait l'air si normal ...

Mais alors que Yüna atteignit son septième mois, les choses se compliquèrent brusquement pour elle. Son bébé puisait dans ses propres réserves de chakra, la fatiguant chaque jour un peu plus. Ne trouvant plus l'énergie de le faire grandir encore, la mère ressentit ce petit être déjà si fort, s'affaiblir dangereusement, et à toute vitesse.

Elle choisit alors de rentrer auprès de son époux et de son fils, livide, épuisée, tenant à peine sur ses jambes. Elle n'avait pas d'autre choix que de se tourner vers Konoha pour la sauver, elle et ce bébé si précieux qui luttait si difficilement sous sa peau.

Et c'est alors que la rumeur courut. Modifiée, amplifiée, annonçant la réincarnation d'Ayana à naître, cette femme aux pouvoirs si grands, qu'elle avait la possibilité de décision de vie ou de mort sur l'ensemble d'un clan, peut-être même de tout un village.

Rui défendit son enfant contre ces ragots, assurant qu'elle ne serait pas un danger pour qui que ce soit, mais plutôt une force pour ce village qu'ils ne demandaient qu'à défendre. Mais le mal était fait ... Et le « mensonge » d'avoir caché cette grossesse durant tout ce temps ne joua finalement pas en leur faveur.

Les arrestations reprirent de plus belle, les disparitions plus encore, la tension des survivants était à cran. Ils devaient agir, ils n'avaient plus le choix. Restait à décider s'ils ne se concentreraient que sur les Uchiha, ou bien s'ils opèreraient un coup d'Etat, allant jusqu'à démettre de leurs fonctions tous ces grands de Konoha.

Chaque jour de bataille qui semblait perdu pour le clan Hata, était aussi un jour de gagner pour Yüna et le bébé. Rui le savait, les conflits ne tarderaient pas à éclater, et Akira le lui confirma, alors qu'il rentra un jour à la maison, essoufflé, les yeux gonflés par l'inquiétude qui le gagnait :

« Ils ont l'intention de l'abattre ! » informa-t-il son père sans tarder.

« Qui ? En es-tu certain ? Ce que tu dis pourrais devenir une véritable déclaration de guerre mon fils. Es-tu sûr de ne pas te tromper ? »

« Le bébé ! Ils ont donné l'ordre de l'éliminer, avec ou sans mère ! Père ! Il faut faire quelque chose ! »

Au même instant, la porte s'ouvrît sur Yüna, courbée en deux, le souffle court, le visage pâle et moite.

« Rui ... »

Elle ne put faire un pas de plus qu'elle s'effondra, exténuée, rattrapée de justesse par son mari. Un simple coup d'œil suffit à comprendre ce qu'il se passait. Ce n'était pas le moment ... Vraiment pas ...

« Akira ! Va chercher le médecin ! Et rassemble les Ninja de notre clan ! Tu sais ce que tu dois faire ! » ordonna le chef du clan, portant dans ses bras sa femme à peine consciente pour la conduire dans leur lit.

« Trop tôt ... C'est trop tôt ... » murmura-t-elle, luttant pour garder encore cet enfant en elle.

« Je sais ... Mais ne t'inquiètes pas, Akira va ramener le meilleur médecin de notre clan, et ce bébé est très fort, souviens-toi, il survivra à cette nouvelle épreuve ... » la réconforta Rui, posant une serviette humide sur son front.

Mais alors qu'il tentait de rassurer sa femme, dans sa tête, mille choses se mélangeaient. Elle était visiblement très affaiblie elle-même, et rien n'indiquait qu'elle puisse survivre à cet accouchement précoce ... Et pire encore, leur bébé, après avoir réussi à repousser l'échéance de ce jour si longtemps, allait naître sous la menace d'un assassinat.

Ce petit être, si innocent ... Il ne le permettrait pas ! Il fallait faire vite, il ne pouvait plus attendre, et plus rien ne semblait pouvoir protéger la paix qu'il s'était efforcé de maintenir durant toutes ces années.

Le médecin entrant en frasque dans la chambre, Rui se releva pour sortir sur le champ rejoindre les troupes qu'Akira s'efforçait de rassembler à l'extérieur.

« Rui ... Rui, ne me laisse pas ... » l'implora sa femme, retenant sa main dans la sienne.

« Vous êtes entre de bonnes mains, ne t'en fais pas. Il y a quelque chose que je dois régler ... Je reviens très vite. » lui promit-il, embrassant ses doigts fins avant de s'éclipser, le cœur lourd à l'idée de tout ce dont il allait devoir faire face.

Une fois à l'extérieur, ce qu'il craignait était malheureusement déjà arrivé. Une  immense boule de feu détruisait déjà l'entrée de leur quartier, et les cris raisonnaient dans les rues, entre hargne et désespoir. Il était déjà trop tard ... Son respect pour le Hokage et sa volonté de protéger a tout prix la paix sur le village avaient eu raison de lui et cette nuit connaîtrait une fin funeste pour nombre d'entre eux.

« Père ! » l'interpella Akira, sautant d'un toit au-dessus de lui.

« Akira. Quelle est la situation ? » voulu immédiatement savoir le chef, préparant ses parchemin pour venir en aide à ses équipes.

« Ce sont les Uchiha ! Que des Uchiha ! Ils tuent les nôtres sans sommation, ils nous détruisent, TOUS ! » lui rapporta le jeune garçon, semblant perdre ses moyens.

Rui ne l'avait jamais vu ainsi, les yeux exacerbés par la haine qui grandissait en lui. Il devait le tenir éloigner, le protéger, et le meilleur moyen restait encore de lui donner la tâche la plus importante de cette affaire :

« Rentre. Et protège ta mère et l'enfant ! »

« Mais, père ... » voulu s'opposer le jeune Jônin, certain d'être plus efficace au front.

« Fait ce que je te dis, Akira ! S'ils veulent vraiment l'avoir, c'est ici qu'ils viendront en premier ! »

Sur ces mots, le chef du clan Hata mordit son pouce, invoquant un Koto. Il devait commencer par former une barrière de protection autour de sa maison, cela permettrait au moins de retenir leurs assaillants un moment !

Akira se glissa par une brèche juste avant qu'il ne finisse de former le dôme, jetant un dernier regard vers son père.

A l'intérieur, sa mère pleurait, implorant le nom de son mari, se refusant de laisser l'enfant naître alors qu'il était encore si petit.

« Mère ... Calmez-vous ... Je suis avec vous. C'est une bonne nouvelle ! Pourquoi dont pleurez-vous ? J'ai hâte de rencontrer ma petite sœur autant qu'elle est pressée de nous découvrir ! »  l'apaisa le jeune frère, prenant sa main dans la sienne.

Cela sembla plutôt bien fonctionner, les larmes de Yüna s'estompant sur un regard regagnant de l'espoir.

« Une petite sœur, tu dis ? » murmura-t-elle, retrouvant peu à peu son souffle.

« Oui. J'en suis sûr ! Une belle petite sœur. Elle me surpassera sûrement en un rien de temps ! Je serais fier de la soutenir lorsqu'elle héritera du clan ! »

Il n'envisageait même pas de reprendre les rênes derrière son père ? Souriant légèrement, la mère ne put s'empêcher de lui caresser la joue.

« Mon si gentil garçon ... Je compte sur toi pour l'aider et la rendre aussi forte que tu puisses l'être ...

- Comment se nommera-t-elle ?, s'enquiert le garçon, faisant baisser la douleur de sa mère en détournant son attention.

- As-tu une idée ?

- Hm ... Je me disais ... Pourquoi pas Mitsuki ? La lune est belle dehors, et c'est un prénom empli d'espoir ...

- J'aime beaucoup ce prénom, je suis sure qu'il plaira aussi à ton père ... Alors va pour Mitsuki. »

Le médecin les observait silencieusement. La mère comme l'enfant étaient très affaiblis et le temps était désormais compté. Après ces belles paroles, il encouragea la Reine louve :

« Bien, mettons donc au monde Mitsuki pour lui présenter sa si jolie famille ! »

La mère acquiesça, resserrant sa main autour de celle d'Akira, la soutenant courageusement dans ses efforts.

Dehors, le combat faisait rage, le sang coulait à flot, et les maisons brûlaient, impuissantes face aux Katon de l'ennemi. Les hommes de Rui se resserrèrent autour de la barrière de protection qu'il avait formé. Il leur fallait gagner du temps ... plus de temps ...

Et soudain ... Des pleurs. Pleins de vie, des poumons tout neufs brûlés par un air nouveau, et une mère à bout de force d'avoir mis cette si précieuse vie au monde.

« C'est bien, Mitsuki. Tu as été forte. » la félicita son frère, effleurant fébrilement son front barré de quelques cheveux sombres.

« Tu ressembles tellement à ton père ... Si petite ...» souffla Yüna, émue aux larmes.

Mais son visage se figea soudainement dans une grimace de douleur.

« Akira ... » murmura-t-elle, essayant de donner le bébé au garçon, les yeux emplis de peur avant de laisser un voile opaque les plonger dans la mort.

« Mère ?! Mère ! » s'écria le garçon, attrapant le bébé avant qu'elle ne le fasse tomber.

Ses yeux remontant vers le corps inanimé de sa mère, il ne put que faire face à l'horreur du spectacle macabre qui s'offrait devant lui : une mare de sang s'écoulant du flanc meurtri de Yüna, et le kunai ensanglanté que tenait encore le médecin entre ses mains, un sourire cruel aux lèvres.

« Traître ! » hurla Akira, tenant précieusement sa sœur dans une couverture contre lui, reculant pour l'éloigner du danger.

Mais ce n'était pas tant un traître ...L'identité du « médecin » se dévoilant peu à peu à lui, alors qu'il changeait d'apparence comme un serpent quittait sa mue.

« Vous ! » l'accusa Akira, kunai à la main.

« Ne fait pas d'histoire, mon garçon, et donne moi ta petite sœur. Tu pourrais me rejoindre toi aussi, la voir grandir. C'est la seule chance que vous avez de vous en sortir, et tu le sais. Dès lors que tu la conduiras dehors, ils la tueront. C'est du gâchis. Alors qu'à mes côtés, vous deviendrez si forts, si puissants ... » persifla Orochimaru, regardant avec une envie non dissimulée ce nourrisson qui ferait un nouveau réceptacle parfait lorsqu'il deviendra suffisamment grand.

Akira hésita ... Il n'avait pas tord ... Ses chances étaient maigres, il pouvait l'entendre alors que les murs tremblèrent sous une nouvelle explosion. Mais cet homme ... Non ... Il ne pouvait pas lui offrir sa sœur ainsi ! Qui sait ce qu'il pouvait lui faire !

Comprenant que la décision du garçon n'était pas en sa faveur, Orochimaru chercha à s'emparer de force de Mitsuki, mais d'un coup de pied retourné qu'il n'avait pas vu venir, Akira le força à reculer, avant de sortir précipitamment de la pièce.

Son père ... Il devait à tout prix retrouver son père !

« Chhh ... Mitsuki, ne t'inquiète pas, ton grand frère est là. Personne ne te fera du mal, je te le promets, d'accord ? » souffla le garçon au nouveau-né pleurant dans ses bras à cause des secousses de sa course.

Dehors, une horde d'Uchiha l'attendait déjà. Il ne pouvait utiliser son instrument dans ces conditions, et le Taijutsu avait peu de chance de suffire face aux porteurs de Sharingan. Mais porté par une volonté de défendre sa sœur par tous les moyens, il parvint à se sortir de ce guet-apens, enjambant à toute vitesse les corps des Hata et des Uchiha gisant dans les rues.

« Père ! » héla le jeune garçon, à bout de souffle, mais ne voulant rien lâcher, « Père ! »

« Suis-moi. » l'invita sans tarder l'homme, sans un regard pour le bébé, sans une question sur sa femme.

Il ne lui restait qu'une chose à faire ... Ils n'étaient pas assez nombreux, pas assez prêts ... L'avenir de leur clan ne reposait désormais plus que sur ce bébé pourtant responsable de tout ce chaos.

« Je suis désolé, Akira ... »

Le garçon ne comprenait que trop bien ce que ces mots signifiaient. Mais il était prêt, dès lors qu'il avait su que ce bébé viendrait compléter leur famille, il avait sur qu'il ferait tout pour la sauver, elle.

Trouvant un retranchement en marge des combats, Rui s'arrêta enfin, se tournant vers son fils.

« Montre le moi ... » demanda-t-il, semblant en proie à une peine indescriptible mêlée à cette joie immense de finalement rencontrer son enfant.

« C'est une fille ... Elle s'appelle Mitsuki. » lui apprit Akira en lui tendant l'enfant.

« Une lumière d'espoir ... C'est un joli nom. » murmura l'homme, berçant doucement ce bébé qui lui avait prit sa femme.

« Qu'allons-nous faire ? » demanda Akira, se préparant au pire.

« Nous allons la protéger. » décida le Père reposant l'enfant sur une stèle devant eux.

Composant quelques mudra, Rui prononça un Jutsu dont Akira ignorait l'existence. Très vite, de petites lueurs illuminèrent le ciel, semblant toutes se diriger vers l'enfant.

« C'est un Jutsu interdit de notre clan. Chaque étincelle est une infime partie de notre clan ... disparaissant pour la protéger, elle. Elle vivra, Akira. Et ... Tu vivras en elle, pour l'aider à grandir jusqu'à ce qu'elle soit capable de se défendre seule. Vois en elle ... le chef d'orchestre de notre clan. » expliqua l'homme alors que le silence gagnait peu à peu les rues, à mesure que les Hata disparaissaient.

Un chef d'orchestre ... Comme leur ancêtre, Ayana, bien des décennies avant eux. C'était à peine croyable que ce si petit bébé possède déjà un tel destin.

« Je suis prêt, Père. Je vous promet de veiller sur elle et la rendre plus forte que n'importe lequel d'entre nous ... Un jour, elle vengera notre nom. » assura Akira, regardant son père souriant avec amertume avant de composer les mudras d'un sceau, visant à intégrer l'âme du garçon dans le bébé.

« A bientôt, fils ... » murmura le chef du clan, disparaissant à son tours.

« Ne pleure pas Mitsuki, je serais toujours là, dès que tu en auras besoin, ensemble, on rendra l'honneur dû à notre nom dans ce village. » prononça Akira avant de se voir à son tour s'évaporer.

Tout était si silencieux d'un coup ... À peine perturbé par la voix des Uchiha qui ne comprenaient pas où étaient passés leurs adversaires.

« Regardez ! Venez ! » s'écria l'un d'entre eux, ayant suivit les plaintes de ce bébé abandonné.

« C'est lui ! L'enfant ! Tuez-le ! » ordonna l'un des supérieurs reconnaissant les pupilles rouges sous les paupières à peine entrouvertes de Mitsuki.

Sans la moindre hésitation, un autre avança, kunai pointé au-dessus du nourrisson. Mais alors qu'il allait l'abattre sur cette âme innocente, une explosion dépassant toutes celles provoquées par leurs Kâton, engloutie le quartier dans une lumière blanche aveuglante.

C'est ainsi que naquit la légende du monstre des Hata, seule survivante au milieu d'un champ de ruines et de cadavres entremêlés d'Hata et de Uchiha ...

Dans la grotte, où les derniers des Hata et des Uchiha étaient désormais rassemblés, un silence tomba à la fin du récit d'Akira. Tressaillant, Mitsuki ne savait même plus si elle voulait pleurer, ou bien vomir pour toutes ces horreurs faites à sa familles, le sacrifice de son clan, de son frère, et l'injustice qui a suivit tout au long de sa vie. Mais un détail essentiel manquait à cette histoire, un détail que Sasuke avait obtenu et permettait de mettre fin au cercle de vengeance entre les deux clans :

« C'est Danzô qui a orchestré tout cela ... »

Les trois autres se tournèrent vers lui, attendant plus d'explications :

« Il me l'a dit, avant que je ne le tue. Il a convaincue le village, et les Uchiha de la dangerosité des Hata, puis de ... Mitsuki. Il a envoyé les Uchiha éliminer le clan Hata, sachant très bien qu'ils étaient les seuls à pouvoir leur tenir tête. Et dans l'espoir que les Hata éliminent un maximum d'Uchiha au passage. Il a voulu détruire nos deux clans ... »

« Et il a réussi ... » souffla Mitsuki, amère.

« Pas totalement. » les tempéra Itachi.

« Vous êtes vivants, tous les deux. » leur fit remarquer Akira, souriant.

« Trois. » rattrapa Mitsuki, une idée soudaine en tête.

Sasuke la regarda en coin, seul à ne pas comprendre où elle voulait venir.

« Itachi ... Laisse-moi encore un instant. Il y a quelqu'un que je voudrais te présenter ... » réclama la louve, sous le regard brillant de l'aîné des Uchiha.

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