Chapitre 39 : Comme une nouvelle vie ...

🎶Inspiration en média :
Fairytale - Alexander Rybak🎶

(J'aurai bien mis la traduction tellement cette chanson correspond à cette histoire, il y a même les violons ! ✨
Mais ne perdons pas de temps~ 😂)

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A des centaines kilomètres de la cabane qui abritait l'intimité nouvelle du corbeau et de la louve, un autre homme s'éveillait, à peine vêtu d'un sous-vêtement, à côté d'une femme visiblement elle-même en train de lutter pour réenfiler les siens.

« Bordel ... » grommela d'une voix rauque le grisé en se redressant, avant de soupirer de soulagement en constatant que son masque était toujours bien sûr son visage.

« J'aurais pas dis mieux. » grimaça la belle vipère en se redressant un peu trop brusquement pour son crâne endolori par les restes d'une soirée trop arrosée, cherchant des yeux ses vêtements.

« On a vraiment ...? » l'interrogea Kakashi, bien que cela lui semblait évident.

Elle roula des yeux pour toute réponse et plongea une main sous la couette, le faisant bondir hors du lit. Elle releva encore une fois les yeux vers le plafond, exaspérée, sortant d'un geste sa ceinture qui était cachée sur le lit.

« Crois-moi chéri, tu es merveilleux, tout ça, mais ça résonne tellement dans ma tête actuellement que je ne suis pas prête à remettre ça. » lui assura-t-elle en remettant sa jupe, se tortillant pour lui faire passer ses hanches.

« Bordel ... » répéta-il en attrapant son tas d'affaires au sol, n'en revenant toujours pas d'avoir été entraîné dans cette histoire.

Il avait abusé sur le saké la veille, il le savait, mais de là à déraper complètement, et pire encore, ne se souvenir que vaguement de cette nuit là ! Il s'engouffra dans la salle de bain, le jet d'eau froide s'écoulant déjà sur son corps, finissant de le réveiller complètement. Est-ce qu'il regrettait ? Est-ce que c'était une erreur ?

Après tout, il était libre ... Et l'avantage avec Anko, c'est qu'il n'y avait aucun engagement. Elle avait toujours mis un tel point d'honneur à conserver son indépendance qu'il savait que si elle était encore là à son réveil, c'est uniquement parce qu'ils étaient chez elle. Mais quand même ... Il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir ...

Pourquoi ...?

Dans le fond, il le savait très bien : Mitsuki. Il y avait des mois qu'elle avait disparu dans les bras de l'Uchiha, et il n'avait plus eu aucune nouvelle depuis. La plupart du temps, il se rassurait en se disant qu'au moins, ils étaient en vie, l'un et l'autre, Itachi ne quittant pas leur bingo book, et Mitsuki ... il en aurait forcément entendu parlé ! Mais parfois, alors qu'il se retrouvait seul, sans mission, et avec pour seule compagnie le plafond désespérément blanc de sa chambre, il ne pouvait s'empêcher de se demander s'ils étaient toujours aussi proches, si elle l'avait oublié lui, s'ils se reverraient un jour ... Si Sasuke finirait par atteindre son objectif et tuer son frère. Et puis il culpabilisait d'avoir souhaité l'espace d'une seconde que son ancien partenaire disparaisse. Déjà, il en était certain, Mitsuki en serait anéanti. Et puis, est-ce qu'il le méritait vraiment ? Plus le temps passait, plus il doutait de la culpabilité totale du garçon dans cette histoire. Pourquoi Mitsuki lui serait-elle restée aussi attachée avec le temps, après tout ce qu'il lui avait pris ? Pourquoi serait-il revenu la chercher ... la sauver ?

Tout cela était louche, et il ne put continuer de spéculer sous sa douche plus longtemps, la porte de la salle de bain s'ouvrant en grand alors qu'il mît une main devant le bas de son visage.

« Ça va, je ne te dérange pas ? » râla-t-il, en pensant quand même à couvrir ... autre chose ... de sa seconde main.

Elle s'arrêta devant la douche comme si elle ne l'avait pas remarqué et observa son petit manège, l'air à demi-amusé :

« Tu te fatigues pour rien, Kakashi. C'est du déjà vu. Et je te rappelle que je suis chez moi, si tu veux être tranquille, tu connais la sortie. »

Il soupira en éteignant le jet d'eau, se recouvrant bien vite d'une serviette, sans oublier d'en enrouler une autour de sa mâchoire. Qu'est-ce qu'il lui était passé par la tête hier soir ?! Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir ce qui l'avait attiré. Elle ne les cachait pas beaucoup, ses atouts. Et puis l'un comme l'autre avaient sûrement simplement besoin de décompresser un peu. Ça n'arriverait plus.

« La place est libre. Je te dis pas bonne journée. » lui souffla-t-il en se rhabillant toujours aussi rapidement, devant Anko qui n'en loupait pas une miette, profitant des dernières minutes du joli spectacle qu'il représentait.

Il ressortit de chez elle, les cheveux encore humides, mais n'ayant pas l'intention de rester plus longtemps auprès de l'ancienne élève d'Orochimaru. Il tomba nez à nez avec Kurenaï qui passait par là, le saluant, son sourire s'effaçant peu à peu tandis que ses yeux passaient du grisé à la porte de l'immeuble de la kunoichi, semblant chercher la réponse à la question qu'il connaissait déjà :

« Anko ? »

Elle n'eut qu'un vague grognement pour réponse, avant de marquer un temps d'arrêt, partagée entre les sentiments de son ami envers une jolie louve, qu'elle connaissait, et ... la source de « divertissement  » que pouvait représenter la belle vipère.

« Je suis contente que tu réussisses à ... tourner la page. » trancha-t-elle finalement, esquissant un mince sourire pour masquer la peine qu'elle ressentait en repensant à sa jeune amie disparue depuis bien trop longtemps maintenant.

« Je ne ... » voulu-t-il corriger, mais elle se sauvait déjà, sans doute vers chez Asuma avec qui elle s'était finalement mise en couple, discrètement, confirmant un vieux pressentiment de Mitsuki.

Mitsuki ... avait-elle seulement retrouvé un semblant de liberté maintenant ?

Justement, Itachi revenait d'une nouvelle mission, n'ayant qu'une hâte : retrouver sa louve et plus encore ses bras. Il lui avait apporté une petite surprise, espérant sincèrement qu'elle lui plairait, après tout ce temps passé coincé ici. Car il savait combien cela lui était pénible, à peine meilleur que les quatre murs où elle avait été emprisonnée si longtemps.

A peine eut-il passé la porte qu'une masse fonça droit sur lui, l'obligeant à relâcher le paquet qu'il tenait pour la rattraper dans ses bras. Son sourire, ses rires, sa joie dans ses yeux, tous ces petits signes de bonheur lui étaient devenus si précieux. Leurs vies étaient hors normes, mais ils veillaient chaque instant qu'elles le soient aussi dans le bon sens du terme.

« Tu m'as manqué ! » lui reprocha presque la louve en le couvrant déjà de baisers.

« Tant que ça ? » ricana l'Uchiha, amusé de la voir si vivante.

Elle fit mine de le bouder un peu, ce à quoi il répondit par un doux baiser sur ses lèvres renfrognées.

« Tu m'as manqué aussi. » lui souffla-t-il, regagnant un immense sourire de contentement, « Mais j'ai dû faire un petit détour ... pour pouvoir t'emmener quelque part. »

Cette fois la louve s'écarta de lui, interdite, n'osant espérer que ce « quelque part » soit hors de l'enceinte qu'il lui avait interdit de quitter jusque là.

« Et ... où est-ce que tu comptes m'emmener, Itachi ? » lui demanda-t-elle, méfiante.

« Tu verras. » resta-t-il évasif.

« Pour faire quoi ? »

« Tu verras. Mais tu devras porter cela.»

Elle bouillait sur place, enrageant qu'il ne lui donne pas plus d'indice. Était-ce une sortie entre eux ? Une mission ? Allait-il simplement la déplacer et quitter la cabane par sécurité ? Elle avait si peur d'être déçue qu'elle osa à peine regarder dans le sac qu'il lui tendait.

« Un masque et une cape ? » constata-t-elle, une pointe d'amertume dans le fond de la gorge, « Je ne comprends pas, Itachi ... C'est l'uniforme de ceux pour qui tu travailles ?»

Il haussa un sourcil, ne s'attendant pas vraiment à ce qu'elle s'imagine qu'il la conduirait là-bas.

« Bien sûr que non, Mitsuki ! C'est seulement ... par sécurité. »

La sécurité... on y était donc ... Elle reposa lentement le sac, ne cachant pas sa déception, bien qu'elle ne sache pas où il comptait exactement la cacher cette fois. Cela n'échappa pas à l'Uchiha qui ne parvenait pas à trouver les mots pour rattraper le coup, ne comprenant même pas qu'elle se mine ainsi.

« Ça ne te plaît pas ..? Je pensais que tu aimerais ... que pour une fois ...que l'on fasse un truc différent, toi et moi ... Juste nous deux, loin d'ici ... » bafouilla-t-il, pris au dépourvu.

« Qu'est-ce qui peut être si différent d'ici ? On est déjà rien que tous les deux, quand tu es là ... » lui souligna-t-elle.

« Tu n'y es pas ! Je parlais de sortir, dans une ville, avec du monde autour ... Je cherchais seulement à te donner une soirée aussi normale que possible ! Et ce qu'il y a dans le sac ... c'est seulement pour que l'on puisse le faire sans être repérés. C'est un festival qui a pour tradition de s'y rendre masqué, anonyme ... C'est idéal pour nous ... »

Il fut coupé dans son explication par une étreinte à la limite de l'étouffement. Finalement cela semblait lui plaire, une fois tout malentendu éludé. Il ne put contenir un léger rire, la serrant contre lui, heureux de pouvoir lui offrir une sortie dans un milieu normal.

Le soir venu, il l'attendit sur le perron, ne tenant pas en place, partagé entre la hâte de revivre des instants qui n'étaient devenus plus que de vieux souvenirs, et la crainte de la mettre aussi bêtement en danger. Il était conscient que l'exposer ainsi était risqué, mais plus le temps avançait, et plus il se disait que la garder recluse ne ferait que la pousser à commettre une erreur qui pourrait la condamner un peu plus encore, et surtout, à un moment où il ne pourrait pas avoir un œil sur elle.

Il sortit de ses pensées alors que la belle ouvrit la porte, lui permettant de contempler l'espace d'un instant, dans la pénombre de la nuit tombante, l'élégante robe au dos nu qu'il lui avait trouvé et glissé dans le sac, avant de se recouvrir de la cape sombre, lui laissant une pointe d'amertume à l'idée de ne pouvoir profiter plus longtemps de sa beauté, mais cachant aussi bien vite sa cicatrice ornant le bas de son dos, beaucoup trop reconnaissable pour un œil avertit .

Elle lui esquissa un doux sourire, avant de le rejoindre, se glissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Une fois le baiser rompu, l'Uchiha glissa le masque de la louve devant son visage, semblable aux masques vénitiens, une belle œuvre sombre bordée de dorures dont seules les pupilles rouges trahissaient l'identité de leur propriétaire pour peut que l'on y prêtait attention. Le sien recouvrait intégralement son visage, le garçon n'ayant pas trouvé d'autre moyen pour camoufler ses cernes qu'il estimait être un peu trop reconnaissable si par malheur un ninja était présent dans le village. Il avait prit le soin aussi de nouer ses cheveux en chignon, ce qui avait le mérite de le transformer complètement, même aux yeux de son amour qui ne cessait de le dévorer du regard.

Il tendit son bras, qu'elle saisit sans l'ombre d'une hésitation, ayant beaucoup trop hâte de partir d'ici.

Arrivés près de la ville, il marqua un arrêt, observant du coin de l'œil le visage à demi masqué de la louve. Elle avait resserré son étreinte autour de son bras, les lumières se reflétant dans ses pupilles grandes ouvertes de revoir enfin un lieu où la vie vibrait. Elle était si belle ... Remarquant qu'il ne bougeait toujours pas, elle se détourna du village pour le regarder, un immense sourire illuminant son visage, effaçant tous les doutes qui pouvaient encore le ronger quand à sa sécurité. Ils seraient prudent, et il était là pour assurer ses arrières si les choses venaient à se gâter.

Il finit par s'avancer, lui rendant un sourire invisible derrière son masque. L'effervescence des rues les avala très vite, les masquant définitivement de la curiosité des habitants, bien trop accaparés par l'ivresse du festival.

La main de Mitsuki l'attira vers un stand d'où se dégageait une délicieuse odeur. Il rit doucement en découvrant une multitude de dango sur l'étal, et en attrapa deux en échange de quelques pièces qu'il avait eu la bonne idée de prendre dans ses poches.

Trépignant de joie, la brune le tira à nouveau en arrière, manquant de le faire tomber, alors qu'il riait en la suivant encore. Elle n'avait vraiment pas changé, et il ne pouvait décrire le plaisir qu'il ressentait à la retrouver aussi insouciante et heureuse.

Mais alors qu'elle regardait tout autour d'elle les mille et unes choses que proposaient les marchands, dont elle ignorait l'usage de la plupart d'entre elle, comprenant alors qu'ils étaient certainement très loin de Konoha, quelque chose de bien trop connu à son goût l'arrêta. Une musique, entraînante et chaude, vint agrémenter cette soirée déjà bien animée.

Elle tira très vite le bras d'Itachi en arrière, cherchant vraisemblablement à fuir la zone alors qu'elle ressentait déjà les premières notes vibrer en elle. Mais cette fois, il n'en fit rien, l'attirant contre lui, une main sur son bassin pour la retenir.

« Fais-toi confiance. » lui souffla-t-il seulement, alors même qu'il commençait déjà à ressentir l'aura de la kunoichi envahir la place dans une brume douce et apaisante, « Tu peux y arriver, tu t'es entraînée pour cela. »

La voix rassurante d'Itachi suffit à la convaincre de ne pas fuir cette fois. Mais c'était sans compter sur les forces locales, qui ne tardèrent pas à les interpeler :

« Il y a un problème ? »

Mitsuki resserra ses mains contre le torse de l'Uchiha, cédant peu à peu à la panique, ce qui ne faisait qu'assombrir l'air autour d'elle. Mais celui-ci ne comptait pas la lâcher comme cela, la maintenant fermement contre lui pour la rassurer au mieux.

« Non, aucun problème. » assura-t-il, d'une voix la plus confiante possible.

« Mademoiselle ? » insista l'un des hommes, s'apprêtant à poser une main sur l'épaule de la jeune femme.

« Tu l'as entendu ? Aucun problème, laisse cette pauvre fille profiter de la soirée idiot. » lui asséna l'autre homme, le convaincant ainsi de les laisser en paix.

Alors qu'ils s'éloignaient en les saluant chaleureusement, Mitsuki releva lentement sa tête vers son ami, reprenant doucement son souffle, parvenant tout juste à voir les Sharingan disparaître derrière le masque. Il avait donc manipulé l'autre Ninja ...

« Tes yeux, Itachi ... » s'inquiéta-t-elle, culpabilisant de l'avoir poussé à les utiliser pour la protéger alors qu'elle avait été incapable de se maîtriser.

« Ça va, ne t'en fais pas pour ça. Respire, je sais que tu peux y arriver. » lui assura-t-il tendrement, alors qu'il lui prit la main, commençant à la faire danser.

Elle rougit, sentant son coeur s'emballer sous ses gestes, alors que les couples autour d'eux bougeait au même  rythme. Il avait profité d'avoir activé ses pupilles pour analyser la danse locale, mémorisant les pas et se fondant dans la masse sans aucun problème, tandis que l'aura de Mitsuki persistait, bien qu'à nouveau douce et apaisante.

« Respire, je suis là. » lui répéta l'Uchiha, la reprenant contre lui en bougeant lentement, ses yeux rivés dans ceux de la louve.

C'était facile à dire, alors qu'elle se sentait si bien à cet instant, n'aspirant qu'à se laisser aller. Elle ferma tout de même ses yeux, se laissant guider avec une confiance aveugle pendant qu'elle tentait de reprendre le dessus sur son chakra.

« C'est bien, tu as réussi ! Essaye de ne plus y penser maintenant. » l'encouragea-t-il, espérant qu'elle puisse continuer la soirée sans avoir à s'inquiéter de ce genre de chose.

La louve rouvrit ses yeux rouges, le transperçant du regard. Son aura n'était plus qu'un mince halo qui ne semblait plus que réservé à l'Uchiha, le berçant dans une bulle de bien-être qu'il ne refusa pas. Il ne ressentait plus la douleur, et la peine semblait elle aussi s'éloigner, l'apaisant le temps d'une soirée. Ils devaient profiter, ensemble. Bientôt il partirait, il le savait, mais parmi tous les regrets qu'il pourrait avoir, l'amour qu'il partageait avec la louve n'en ferait pas partie.

« Aruna me manque ... » murmura soudainement, de manière à peine audible, la jeune femme.

Il continua de bouger, plus doucement, silencieusement. Pour la première fois depuis qu'ils s'étaient retrouvés, et même depuis cette terrible soirée, elle exprimait ses sentiments sur ce sujet. Il la sentit presque imperceptiblement trembler entre ses bras, retenant de toute évidence un sanglot. Était-ce la ressemblance avec la fête du printemps qu'ils avaient partagée dans leur jeunesse qui l'avait poussé à se confier ?

« Ils me manquent aussi ... » avoua à son tour l'Uchiha en resserrant son étreinte.

Ils n'avaient pas besoin d'en dire plus, s'accordant quelques pleurs invisibles après avoir tant porté sur leurs épaules. C'était douloureux, et à la fois tellement libérateur. Ne tenant pas à partager plus longtemps leur peine au milieu de la foule, le garçon attira la louve derrière lui, passant les rues sans s'arrêter jusqu'à atteindre un toit, loin du brouhaha de la soirée. Il l'incita à s'allonger avec lui, regardant les étoiles dans le ciel.

Elles brillaient particulièrement fort ce soir. Comme des milliers de regards veillant sur eux.

« Si tu ... si les choses avaient été différentes ... tu crois que notre vie aurait été comment ? » reprit Mitsuki après un long silence.

Il réfléchit un temps, s'imaginant cette vie impossible, avant de lui répondre :

« Je t'aurais très vite demandé en mariage, fait de toi une vraie Uchiha ... Aruna m'aurait sans doute menacé tout en sautant de joie ... »

La louve rougit fort à cette idée, tout en gloussant en s'imaginant très bien Aruna dans cette situation. Il continua :

« J'aurais continué de protéger Konoha dans l'ombre, avec les ANBU, avant de prendre la relève de mon père à la tête du commissariat de Konoha, tu serais devenue l'un des plus grands médecins de ce monde, et puis ... nous aurions eu des enfants ... peut-être 4 ... ou 5 ? »

« 4 ou 5 ?! » manqua de s'étrangler la brune, se redressant brusquement au-dessus de lui.

Il étouffa un rire devant sa réaction si vive avant de s'expliquer :

« J'aurais adoré avoir une grande famille, vous retrouver après chaque mission, pas toi ? »

« Je ... je ne sais pas vraiment ... Un ou deux c'est déjà bien non ? Et puis j'aurais aimé partir en mission moi aussi ! » se défendit la louve.

« Qui se serait occupé de nos enfants, dans ce cas ?, souligna Itachi, un sourcil relevé.

- Toi ?

- Moi ?

- Oui. Pourquoi pas ? De toute évidence, tu adores les enfants. Et puis ce n'est pas réservé aux femmes tu sais ! J'aurais pu devenir une grande kunoichi !

- Je n'en doute pas, mais pourtant les mères arrêtent souvent leur carrière pour s'occuper de leur famille ... Et mon rôle de chef de la police ?

- De toute évidence, il valait mieux que les choses ne se passent pas ainsi. » conclut la louve, jugeant inutile de continuer à débattre sur des faits qui n'auront jamais lieu.

Il abdiqua de son côté, un peu à contre-coeur. Il avait à peine osé l'imaginer, cette vie bien rangée, sa louve l'attendant en sécurité chez eux, et leurs petites tornades d'enfants sautant dans ses bras à chaque fois qu'il rentrerait de mission ...

Alors que les lumières s'éteignirent peu à peu dans les rues de la ville, ils se décidèrent à regagner leur cachette, chérissant chaque souvenir partagé lors de cette soirée comme s'ils étaient les derniers.

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