Chapitre 37 : Ce que l'on s'était promis ...
Mitsuki ne tenait plus en place, revêtant régulièrement sa forme de loup pour trouver un signe, une trace d'Itachi. Elle était prête à sortir du périmètre qu'il lui avait imposé pour la protéger, voulant au moins s'assurer qu'il n'était pas en danger, ou lui venir en aide ...
Mais il n'y avait rien ... et par quelle destination commencer ? Elle n'avait aucune idée d'où il se rendait ... elle marchait, plus loin encore, un nouveau pressentiment lui tenaillant les entrailles. Alors qu'elle dépassa la zone de sécurité autour de la cabane, une ombre surgit soudainement devant elle, dans un croassement aigu.
« Où est-ce que tu allais ? » demanda Itachi, passablement contrarié de la trouver ici.
Mitsuki reprit forme humaine, la mine renfrognée de se voir gronder comme une enfant.
« A ta recherche ... Ça fait des jours que tu as disparu ! Je m'inquiétais ! » lui reprocha-t-elle.
Il sembla se calmer, soulagé qu'elle ne cherchait pas à s'enfuir, mais la louve retroussa un peu plus son nez en décelant une odeur familière sur lui.
« Où étais-tu ? » demanda-t-elle sèchement.
Le visage du Nukenin se referma à nouveau.
« Pourquoi ... pourquoi est-ce que tu sens comme cela ?! » persista Mitsuki, craignant soudainement le pire.
« Comme quoi ? » feignît le brun en passant devant elle pour retrouver leur logement de fortune.
« Kakashi ... » sembla s'étrangler la louve.
« J'étais à Konoha. » répondit simplement Itachi, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.
« Ça ne me dit pas pourquoi son odeur est sur toi ... » s'agaça la brune alors qu'il s'arrêta brusquement, lui faisant à présent face.
« Je n'ai rien provoqué. »
Et c'était vrai. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas lui qui avait amené le combat, il s'était simplement défendu, suffisamment pour tenir sa couverture de traitre au village.
« Qu'est-ce que tu lui as fait ? » s'inquiéta toujours la louve, son doigt glissant sous une de ses paupière encore rougie par le sang séché laissé suite a l'usage de son Mangekyo Sharingan.
« Tsukuyomi ... » souffla entre ses lèvres l'Uchiha, provoquant une grimace sur le visage de la belle.
Il le savait, cela ne lui plairait pas beaucoup. Pour autant, il ne disait rien pour défendre son geste ... Ils n'étaient plus ces enfants, insouciants et protégés. Si elle devait le détester pour cela, alors qu'il en soit ainsi.
Mais contrairement à ce qu'il pensait, elle se contenta de le serrer dans les bras. Il ne chercha même pas à la repousser cette fois, s'attendant plutôt à de nouveau cris de colère ...
« Il s'en remettra ... » lui assura-t-il finalement, espérant la réconforter un minimum.
« Et toi ? » murmura-t-elle, sa voix étouffée au milieu du long manteau noir aux nuages rouges.
« Moi ? » répéta-t-il sans comprendre.
« Tes yeux ... »
Il ne pouvait décidément rien lui caché ... Elle avait raison, il voyait flou. Un peu plus chaque jour ... Et l'usage répété et aussi intensif de ses pupilles n'avaient rien arrangé à son problème.
« Ça ira. » affirma-t-il tout de même.
« Rentrons ... Et laisse moi t'aider cette fois. » lui imposa-t-elle en prenant sa main pour l'attirer à l'intérieur de la cabane.
Il soupira, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas y faire grand chose, mais la suivit malgré tout. Elle le poussa à s'assoir, abaissant son visage au même niveau que le siens pour mieux l'examiner. Le Nukenin posa ses yeux sur elle, l'air indifférent, alors qu'il tentait de maintenir une respiration calme devant la proximité qu'elle lui imposait. Il n'y voyait pas grand chose, mais elle était si près qu'il parvenait à distinguer ses lèvres roses. Elles bougeaient, elle était sûrement en train de lui parler, mais perdu dans ses pensées, il n'y prêtait pas vraiment attention. Une doucement chaleur envahit son visage, sous ses yeux, le rosé qui le captivait tant très vite gâché par une lumière verte.
« Que fais-tu ? » finit-il par lui demander, revenant enfin à lui.
- Je te l'ai dit, je vais essayer de limiter les dégâts concernant tes pupilles ... Je ne peux pas te soigner pour le moment, on le sait tous les deux, mais je peux au moins retarder la dégradation. Itachi ... jusqu'où arrive tu à voir maintenant ? »
Il leva lentement sa main vers son visage, remontant peu à peu vers son menton, dans un mouvement qui ressemblait aux pichenettes qu'il avait l'habitude de faire à son frère à l'époque, et s'arrêta à ses lèvres, glissant toujours aussi doucement ses doigts dessus.
« Jusque là... »
Les joues de Mitsuki rosirent à ce contact, en même temps que son regard s'affaissa, son inquiétude grandissant au fil des révélations de son ami sur sa santé.
« Je vois aussi tes yeux, Mitsuki ... Tu as raison, tes soins améliorent légèrement les choses ... C'est moins flou déjà. Ne fais pas cette tête, je ne suis pas encore mort. » souligna-t-il ironiquement, arrachant un petit rire à la jeune femme qui ne put empêcher une larme de glisser le long de sa joue.
Il remonta sa main pour la cueillir dans une caresse, soucieux de la voir si triste.
« Pourquoi pleures-tu ...? » demanda-t-il doucement en continuant ses gestes doux.
« Parce que je tiens à toi, idiot ... » lui répliqua-t-elle en essuyant elle-même son autre œil qu'une nouvelle larme menaçait.
Il le savait, mais ne put empêcher son coeur de bondir dans sa poitrine.
« Pourquoi ...? » demanda-t-il encore, ne comprenant pas qu'elle puisse garder ce lien si fort entre eux après tous ses actes.
« Parce que je t'aime ... »
Cette fois, Itachi cru que son coeur allait s'arrêter. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui dise ces quelques mots, encore une fois, après toutes ces années ... Et Kakashi ? Il n'y comprenait plus rien, ne savait plus quoi penser, restant là, figé, sans un mot ...
« Itachi ... » murmura la louve, d'une voix implorante alors qu'elle malmenait ses fichues lèvres qui l'obsédaient tant, ne craignant que de le voir fuir encore une fois.
D'un geste vif, il tira sur sa main, la faisant basculer sur ses genoux, alors que ses lèvres prirent possession des siennes. C'était une mauvaise idée, il le savait, rien de bon ne pouvait sortir de cette relation Mais elle était là, si têtue, si douce, si présente pour lui ...
Mitsuki mît un instant à réaliser, avant de plonger avidement sur ce baiser qu'il lui offrait. Ses mains soutenaient sa mâchoire, fébrilement, tendrement, tandis que le Nukenin la saisit par les hanches pour la rapprocher encore un peu plus, savourant leur échange qu'ils désiraient de toute évidence aussi ardemment l'un que l'autre.
Happés par le plaisir de se retrouver, ils continuèrent longuement, se redécouvrant l'un et l'autre au travers de caresses, parcourant tantôt leurs cheveux dont la longueur certifiait du temps qui avait passé depuis leurs déchirants « adieux », tantôt leurs échines, électrifiées par ce contact qu'ils n'espéraient plus.
La peau de Mitsuki se soulevait dans un frisson incontrôlable, réagissant à chaque fois que les doigts d'Itachi l'effleuraient, et le garçon, d'ordinaire maître de ses émotions, se confondait en soupir alors qu'elle quittait leur danse langoureuse pour parcourir sa mâchoire puis son cou de baisers brûlants.
« Mitsuki ... » murmura-t-il en s'écartant légèrement, affrontant alors un regard où se mêlait contrariété et incompréhension.
« Je ne crois pas ... que ce soit une bonne idée. » termina-t-il, retrouvant peu à peu son souffle.
Mitsuki fronça un peu plus son nez, ce qui ne pouvait lui échapper, étant juste sous le siens.
« Ne te méprends pas ... Tu me rends fou, de toutes les manières possibles ... mais c'est ... » essaya-t-il de s'expliquer, mais elle l'interrompait sèchement, se redressant complètement, les bras croisés sous sa poitrine, à califourchon sur ses genoux :
« Je sais ce que c'est. Et c'est idiot. Pourquoi Itachi ?
- Parce que tout cela ne te conduira qu'à plus de souffrance ... Et je serais égoïste de t'imposer cela, vivre ... ça, avec toi, être... heureux ... et puis ...
- Tu t'imagines que je ne souffre pas lorsque tu me repousses comme ça ? Tu penses que je ne souffrirais pas lorsque tu t'en iras si tu ne m'aimes pas ... ? Ça n'a pas de sens Itachi ... Je n'ai jamais cessé de t'aimer, durant toutes ces années ... Bien sûr que je vais avoir mal le jour où tu ne seras plus là ! J'ai déjà cru t'avoir perdu pour toujours ... Et crois moi, la douleur sera la même, que tu m'aimes ou non ... Mais si on ... si tu nous laissais une chance, toi et moi pourrions au moins connaître un peu de bonheur avant ... enfin ... Itachi, tu te souviens de ce que l'on s'était promis ? Je te l'ai dit ... rien n'a changé pour moi ... Je serais toujours là pour toi, d'une manière ou d'une autre, que tu le veuilles, ou que tu m'écartes ... Itachi, je ... »
A son tour elle ne put terminer sa phrase qu'il l'enlaça, aussi fort qu'il le pouvait en veillant à ne pas la blesser.
« D'accord, Mitsuki... » murmura-t-il, alors qu'elle enfouissait son visage dans son cou, les yeux brillants.
Elle avait raison, il n'avait aucune véritable excuse pour s'interdire le bonheur qu'elle lui faisait ressentir ... Il avait déjà sacrifié tant de choses, ne pouvait-il pas s'accorder cette petite parenthèse, puisqu'elle même le lui demandait ?
Il caressa longuement ses cheveux, avant de lui embrasser le front, la poussant à relever son visage vers lui.
« Je t'aime, Mitsuki. »
Un immense sourire envahit le visage de la jolie brune, pleurant cette fois de toute la joie qu'elle ressentait à l'entente de ces précieux mots. Ils s'étaient retrouvés, et cette fois, rien ni personne ne pouvait venir les séparer, si ce n'est la mort elle-même, mais cela, pour l'heure, elle préféra l'oublier afin de savourer un nouveau baiser, doux et chaleureux cette fois, qu'il n'avait pas tardé à lui redonner, beaucoup trop heureux de la voir si rayonnante.
Ils restèrent ainsi un long moment, profitant de la présence de l'un et de l'autre, entrelaçant leurs doigts en discutant des heures durant, cédant parfois à une envie de se câliner, de s'embrasser, encore et encore, laissant enfin libre cours à leurs sentiments. Mais la fatigue d'Itachi finit par ressortir, plus forte encore, et n'ayant aucune envie de laisser la louve déjà, il usa de ses dernières forces pour la soulever, telle une princesse, lui provoquant un éclat de rire qui continua de lui réchauffer le cœur. Ils avaient retrouvé ce petit cocon d'insouciance et de bonheur partagé qui leur avait tant manqué. Il la déposa délicatement sur le lit, la rejoignant bien vite dans une étreinte, pour le plus grand plaisir de la brune qui se lova tout contre lui.
Une nuit des plus paisible précéda un dur retour à la réalité. Itachi devait déjà repartir et briser cette petite parenthèse dorée.
Les jours qui suivirent, il revint cependant plus fréquemment, semblant ne plus parvenir à se passer de ces temps partagés. Ils n'avaient pas besoin de mots, seulement d'être ensemble, et de profiter de chaque jour qui leur était donné de vivre, car ils le savaient, leur temps était compté. En jours ? En semaines ? En années ? Ils n'en avaient aucune idée, et alors que ce « détail » était auparavant au cœur des tracas de l'Uchiha, le bonheur qu'ils vivaient ensemble le poussait à occulter ses pensées concernant leur avenir.
Un jour qu'il rentrait, la mine plus sombre qu'à l'accoutumée, Mitsuki ne tarda pas à s'inquiéter pour lui, lui demandant ce qui pouvait bien le tracasser ainsi.
« Sasuke a déserté Konoha et rejoint Orochimaru. » lui annonça-t-il, tandis qu'un frisson gagna la louve à l'entente de ce nom.
« Mais pourquoi ..., murmura-t-elle, sonnée à l'idée que même Kakashi ne pouvait ainsi plus veiller sur lui.
- Pour gagner en force. Quelque part ... c'est une bonne chose. Le plan suit toujours son cours.
- Mais ...?
- Tu n'es pas sans savoir combien il convoite les atouts héréditaires tels que le Sharingan. Et puis ... Maintenant qu'il n'est plus à Konoha ... Ce sera plus difficile pour moi de garder un œil sur lui ...
- Il est grand, maintenant., lui dit doucement la louve en posant sa main sur la sienne. Fais lui confiance ... Je suis sure qu'il sait ce qu'il fait, et qu'il saura éviter ... ce qu'Orochimaru projette de faire de lui. Et puis, quand tu en auras besoin, je pourrais t'aider à le trouver tu sais ...
- Je le sais ..., soupira Itachi. Mais pour le moment je préfère que tu restes encore un peu ici. Je suis désolé pour ça ... Mais ils te traquent encore, et c'est plus facile pour moi de les éloigner si je sais exactement où tu te trouves ... »
Mitsuki le regarda un instant, fronçant une nouvelle fois son nez.
« Alors c'est ça que tu fais ? Tout ce temps ...? »
Itachi rit doucement en lui faisant une petite pichenette.
« J'aimerais bien, mais non. Désolé, Mitsuki, tu n'es malheureusement pas ma seule préoccupation. »
Elle fit mine de le bouder à cette nouvelle, ce qui le poussa à la serrer contre lui, la déridant instantanément alors qu'elle lui rendait son étreinte.
Sasuke était donc parti de chez eux ... Elle pensa un instant à Kakashi, l'imaginant troublé d'avoir laissé à nouveau l'un de ses proches partir.
Et elle n'était pas loin de la vérité. Kakashi noyait au même instant la colère qu'il éprouvait contre lui-même dans un bar. Ou plutôt il regardait la jeune femme qui l'accompagnait la noyer pour lui.
« Ralentit Anko ... Tu vas encore le regretter. Et ne compte pas sur moi cette fois pour te ramener. »
Il n'eut pour réponse que la langue tirée de l'ex-disciple du Serpent Sannin, avant qu'elle ne reprenne une longue traite de saké.
« Arrête de te morfondre comme si le monde s'acharnait sur toi, Kakashi. » finit elle par lui reprocher.
Il lui jeta un coup d'œil accusateur. Après tout, n'était-ce pas ce qui s'en rapprochait le plus ? Il avait finit par accepter de rouvrir son coeur, et voilà toutes les personnes qu'il appréciait parties aux quatre coins du monde, et pour la moitié d'entre elles dans des conditions qu'il n'avait pas pu empêcher, alors même qu'il avait promis de les protéger.
« T'as encore des amis à Konoha, non ? » reprit Anko, en levant les yeux au ciel.
D'accord ... Presque toutes les personnes.
« Puis ta meilleure amie Anko est là pour te faire oublier cette sale tête que tu nous tire la ! »
Il ne faut peut-être pas pousser là...
« Pourquoi sommes-nous ici déjà ? » lui demanda-t-il en ignorant platement la nouvelle bouteille vide qu'elle venait de claquer sur la table.
« Parce que le vieux serpent t'as volé ton petit protégé pour me remplacer. Et on est grave en colère aloooooors ... Saké ! » lui répéta-t-elle en saisissant une nouvelle bouteille, la mine réjouie.
Kakashi soupira en attrapant finalement son verre pour qu'elle le remplisse.
« C'était il y a des années, Anko. Quand vas-tu tirer un trait sur tout cela ?
- Quand il aura présenté ses excuses. Ou qu'il sera mort.
- Tu es consciente qu'il ne fera jamais ça ?
- Tu as ta réponse dans ce cas ! »
Elle trinqua avec lui, avant de vider son verre d'une traite. Kakashi la suivit cette fois, après tout, il était de repos et n'avait pas grand chose de plus à perdre ce soir là. Il se surprit à penser à Mitsuki, un instant. Où était-elle ? Est-ce qu'elle allait bien ? Bien sûr qu'elle allait bien ... Elle était avec ... lui. Il n'avait eu aucune nouvelle, pas un mot, pas un corbeau. Connaissant Itachi, il avait pensé qu'il la maintenait à distance par sécurité, mais il ne put s'empêcher de croire qu'il cherchait surtout à la tenir éloignée de lui.
« Tu ressembles à Pakkun quand tu te mets à grogner comme ça. Pakkun est super mignon cela dit ! Mais si tu penses encore trop, c'est que t'as pas assez « noyé » ! » lui fit remarquer la kunoichi en lui remplissant à nouveau son verre.
« Pakkun te déteste. Tu lui fiches la frousse. » lui rappela le Jônin en levant à son tour son seul œil découvert vers le plafond.
« Mais non ! Il est juste tellement content de me voir à chaque fois qu'il maîtrise mal ses émotions. » lui assura la femme en ricanant.
« C'est un chien ninja, et qui parle, de surcroît. Et il a dit : « Ne m'invoque plus jamais à côté de la folle aux serpents. » », lui apprit-il en soupirant, son verre au bord des lèvres.
« Faisons comme si je n'étais pas vexée par ce que tu viens de me dire. » persifla-t-elle en vidant un nouveau verre.
Kakashi finit par se laisser aller, trinquant plus que de raisonnable, mais comme il l'avait prédit, la soirée se termina avec une Anko tenant à peine sur ses jambes. Il souffla, agacé, et la soutint du mieux qu'il put.
« Essaye au moins de pas vomir cette fois ... C'est pas la partie que je préfère ... » lui reprocha-t-il, exaspéré alors qu'elle reposait tout son poids, par chance pas très volumineux, sur lui.
« Et quelle partie tu préfères mon chou~ » minauda-t-elle en gloussant.
« Celle où tu t'endors. » lui asséna-t-il du tac au tac.
« Tu aurais pu au moins faire semblant de réfléchir ! »
Et voilà qu'elle boudait. Est-ce que c'était si mal dans le fond ? Bon d'accord, il y allait peut être un peu fort, alors qu'elle l'avait invité pour se changer les idées. Et puis après tout, elle n'était pas dans un meilleur état que lui.
« Désolé. » soupira-t-il simplement, ce qui suffit à la réjouir.
« Tu restes ? » demanda-t-elle alors qu'ils arrivaient à son appartement.
Cette fois, il prit le temps de réfléchir, gagnant une nouvelle moue vexée au passage.
« D'accord. » accepta-t-il en soupirant à nouveau, la suivant dans son petit deux pièces bordélique.
Elle était ... tout l'opposé de ce qu'il pouvait être. Si on oubliait la passion qu'elle vouait à lui « emprunter » ses livres de Jiraya sans son consentement.
Mais qu'est ce que cela pouvait bien lui coûter de passer la nuit chez elle ? Il fallait bien veiller à ce qu'elle ne se noie pas littéralement dans son sommeil ...
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