Cela va bientôt faire 3 mois que je suis en réécriture ! Je suppose que certains lecteurs en ont donc ras les cacahuètes de cette attente... Voici donc quelques réponses, avec à la fin un charmant petit extrait de la réécriture. ❤

> Qu'est-ce qui va changer ? <

Tout d'abord, sachez que j'ai totalement réécrit l'intrigue des premiers chapitres ! Danael et Théa ne se rencontreront maintenant qu'au chapitre 5... 😏 L'ancien prologue est devenu le nouveau chapitre 1 et le chapitre 2 reprend un peu après la fin du chapitre précédent, et non plusieurs mois plus tard ! 

Il y aura donc de grands changements sur les 10 premiers chapitres. Pour l'instant, j'ai fini l'écriture du prologue et des chapitres 1 à 5. Le chapitre 6 est bientôt fini ! 

Les chapitres seront aussi plus longs (avant, certains ne faisaient que 1000 mots, maintenant ils font tous entre 1500 et 2200 mots). Il y aura également beaucoup plus de de descriptions et d'émotions. Bref, j'espère parvenir à vous faire voyager à travers les lignes de LTA !  😁

> Pourquoi ça prend autant de temps ? <

Malheureusement j'ai des parents qui prennent très au sérieux mon bac et cela me laisse donc très peu de temps pour écrire (papa, maman, si un jour vous lisez ça, bah c'est relou 😒). Pour faire face à ce problème, parce que oui c'en est un, j'écris le soir quand je ne suis pas trop fatiguée (si je suis crevée, je vais simplement restée devant Word à écrire un cinq lignes en une heure... 😐).

Autre chose, je fais désormais le CNED (l'école par correspondance, en gros), et même si cela me permet de m'organiser un peu comme , j'ai pas mal d'activités à côté (baby-sitting, sport, d'autres cours, etc.). 

Je traverse également un blocage. Pas d'inspiration, mais plutôt d'insatisfaction. Lorsque je lis d'autres livres (sauf si c'est pour l'école...), je suis immédiatement avalée par l'histoire et je "vis" les événements. Mais quand je me relis, baaah, j'ai l'impression que c'est pas fluide du tout et que c'est nul et que voilà... 😟

Quand j'écris un chapitre, je veux toujours qu'il soit parfait, comme les livres qu'on trouve en librairie ! Mais à mes yeux, c'est pas ouf... Pourtant je ne peux pas écrire en me remettant toujours en question. Récemment, j'ai donc visionné une vidéo (jointe en média de ce chapitre) pour me booster le moral !! Et ça marche ! 💪 Maintenant, j'essaie vraiment d'écrire juste pour le plaisir, et même si je m'applique toujours et que je doute, je me dis qu'au final j'aurai toujours mes lecteurs pour me conseiller et m'aider ! ❤

> Est-ce que c'est bientôt fini ? <

Il reste encore 5 chapitres à réécrire, plus des modifications à apporter à tous ceux restants. Donc non. En revanche, je vais me débrouiller pour sortir les nouveaux chapitres déjà écrits d'ici une à deux semaines et je posterai la suite fin-avril (si je le peux...). 

Si vous avez d'autres questions concernant la réécriture, n'hésitez pas à les poser ici 😉

Et pour vous faire plaisir, voici un petit extrait du chapitre 2 😋 :

   Le moment de l'impact était venu. Je sentis ma chair s'écraser avec une violence monstrueuse sur le sol, broyant tous mes os et mes organes. J'hésitai quelques secondes avant d'ouvrir les paupières et d'exhaler en cris indistincts l'atroce douleur qui me brûlait. Tout mon corps me faisait terriblement souffrir ! Je pivotai mon regard vers mon bras gauche et vis avec horreur la mer de chair déchiquetée. La moelle osseuse se mélangeait aux muscles écrasés et aux lambeaux ensanglantés pour former une bouillie immonde.

   Écœuré, je détournai le regard, mais l'odeur âcre du sang me poursuivit en dépit de ma volonté d'échapper à ce spectacle répugnant. J'essayai de tousser pour évacuer les tourbillons de poussières et de fumée qui me brûlaient les yeux et irritaient ma gorge, mais je n'étais même plus certain que j'eusse encore les muscles nécessaires.

   Au seuil de la mort, je pouvais malgré tout discerner au travers du bourdonnement de mes oreilles le grondement d'une explosion dont les ondes se poursuivirent sur des dizaines de kilomètres. Éreinté par ma chute, mais vivant, je me laissai tomber dans les méandres d'un profond sommeil sans rêves.