Chapitre 12 : Pour le verre, ça tiens toujours ?
Bonjour à tous !! Je suis contente de vous retrouver aujourd'hui ! J'espère que le chapitre vous plaira, on avance enfin dans l'histoire et ce ne sera pas une mauvaise chose ; ) bonne lecture et on se retrouve en bas, comme toujours, pour le mot de la fin ^^
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Ragnor leva les yeux au ciel et secoua la tête en soupirant. Cela faisait deux heures qu'ils étaient là, à observer ce spectacle comme s'il avait quelque chose d'execptionnel. Lui avait été capable de jauger la situation en un seul coup d'oeil mais ça n'avait pas été le cas de son amis. L'immortel britannique à la peau verte lança un regard à son meilleur ami de toujours. L'indonnésien avait les yeux fixes, le regard vague et il grattait nerveusement le vernis noir de son pouce à l'aide de l'ongle de son index. Sa magie le faisait réapparaître instantanément et il recommençait, faisant durer indéfiniment ce manège infernal. Lassé, Ragnor lui donna une claque à l'arrière de la tête, faisant sursauter son vis-à-vis.
- Mais qu'est-ce qu'il te prend ? S'écria Magnus en se frottant l'arrière de la nuque.
- Arrête de te faire du mauvais sang. Tu vois bien qu'il se porte comme un charme, non ?
- C'est mon enfant, Ragnor. Tu sais ce que c'est, non ?
En effet, le matin même, à la première heure, Ragnor et Catarina étaient arrivés chez Magnus pour examiner le petit Max. La fièvre de l'enfant sorcier avait chutée durant le reste de la nuit et il allait déjà beaucoup mieux, alors que quelques heures plus tôt encore il hurlait de douleur. L'indonnésien avait installé le lit de son fils dans le salon et était resté à ses côtés durant des heures, bien que le sommeil menaça de le prendre à son tour.
Il avait couvert son front d'un linge frais et humide, il l'avait hydraté, l'avait rassuré dans son sommeil, chassant les mauvais rêves de sa voix douce. Vers les six heures du matin, la fièvre avait disparue et le petit garçon avait reprit des couleurs et avait même demander un petit déjeuner à son ayah deux heures plus tard. A présent, Catarina s'employait à vérifier sa température, la stabilité de sa magie et surtout les plaies autour de ses cornes qui semblaient briller d'un bel éclat nacré comme de la neige au soleil.
- Bien sûr que je sais ce que c'est, je t'ai élevé je te rappelle, sourit Ragnor, mais les poussées magiques sont un passage obligatoire.
- Comment était la tienne, demanda curieusement Magnus. Tu as eu le même problème avec tes cornes ?
Ragnor secoua la tête, toujours en souriant et utilisa un charme pour camoufler sa peau verte et ses cheveux blancs. A présent, il avait la peau pâle, couverte de tâches de rousseurs et ses cheveux longs semblaient flamboyer. Magnus en était hypnotisé.
- Petit, voilà à quoi je ressemblait, expliqua le britannique. J'avais déjà mes cornes étant bébé, c'est pour ça que mes parents m'avait prit pour un changelin.
Un changelin était un enfant immortel féérique que les fées échangeaient souvent avec un bébé Terrestre. Ils sont toujours sublimes et aimés profondément par leur famille.
- Mes parents en étaient convaincu, en tout cas. Mais le jour de mes treize ans, ma peau est devenue verte et mes cheveux ont blanchis. C'est là qu'on a comprit que j'étais un sorcier.
Le charme se rompit et Ragnor retrouva son apparence ordinaire. Magnus sourit. Il aimait son allure originelle.
- Ils ne m'ont pas jugés. J'ai eu de la chance d'être tombé dans une bonne famille et surtout que mes parents avaient la Seconde Vue que peu de terrestre ont. Max a de la chance d'être tombé sur toi.
- C'est plutôt moi qui suit tombé sur lui. Sa magie...elle m'a appelé ce jour-là, se souvint l'asiatique. Et moi, alors ? Reprit-il comme si de rien n'était. Je ne me souvient pas de ma poussée magique.
Ragnor éclata de rire et secoua la tête. Magnus le regarda, surprit. Catarina souriait également. Ragnor lui avait raconté comme s'était passé la poussée magique de leur ami et ce n'était pas quelque chose qu'elle était prête d'oublier.
- Quoi ? S'impatienta légèrement l'immortel.
- Rien, rien, ria le britannique. Ce jour-là, j'ai apprit deux choses à mes dépends : la première, c'est que j'ai réalisé à quel point le boulot de parent était épuisant et je tire mon chapeau à tous les parents du monde. La deuxième, c'est que j'ai réalisé très vite que tu serais un sorcier immensément puissant.
- Comment ça ?
- Quand je t'ai récupéré chez les Frères Silencieux, tu avait déjà tes yeux de chats, tu avais déjà ta marque, mais ta magie était encore instable. Tu devais avoir sept ans, si je ne m'abuse. Je me souviens que je donnais un cours à l'Académie des Chasseurs d'Ombre et je t'avais laissé seul à la maison. Quand je suis rentré, je t'ai trouvé dans un cercle de flamme mais ça ne semblait pas te déranger. Le sol,, les murs et même les plafond étaient couvert de pentagram qui s'activaient les un après les autres à cause de ta peur, tu ne comprenait pas comment tu avais pu les faire apparaître. Des dizaines de démons sont apparut dans la maison mais ils n'attaquaient pas, puisque c'était toi qui les avaient invoqué. En plus, ton cercle de feu te protégeait. Alors, comme tu devais décharger ta magie, je t'ai dis de te concentrer pour les détruire un part un, ce que tu as brillement fait.
Le sorcier marqua une pause pour laisser le temps à son ami de digérer la nouvelle. Puis il reprit, d'un doux étonnement doux.
- Les poussées magiques sont uniques pour chaque sorcier et très impressionnante, mais tu as bien réagit, le rassura-t-il. Tu es un bon père, Magnus. Je suis très fier de qui tu es aujourd'hui.
- J'ai eu un bon exemple, papa, souffla-t-il à voix basse.
Ragnor eut un sourire en coin et releva la tête quand Catarina les invita à la rejoindre. Dans son petit lit, Max jouait avec ses doudous, le sourire aux lèvres. Il tendit les bras vers Magnus et son ayah le prit serras tendrement contre lui.
- Alors ?
- Il va très bien, sourit l'infirmière. Il faudra juste nettoyer les plaies autour de ses cornes deux fois par jours pendant une semaine et lui appliquer de la crème tous les soirs le temps de leur croissance et ce sera parfait.
L'indonésien hocha la tête et embrassa le front de son fils, lui répétant à quel point il était courageux et surtout combien il l'aimait et était fier de lui. Le petit garçon se laissa bercer et Ragnor allait proposer de les laisser seul quand la sonnette de l'appartement retentie. Le sorcier fronça les sourcils : il n'attendait personne. Se levant, il fit crépiter sa magie d'une main et se saisit d'une dague de l'autre avant de poser son oeil contre le judas de la porte. Réalisant qui se tenait derrière, il lâcha l'arme et ouvrit la porte soudainement.
- Bonjour Magnus, sourit l'invité.
C'était Alec, bien évidemment, Magnus aurait dû s'en douter. Le directeur de l'Institut de New York était magnifique. Mon mari est sublime, pensa le sorcier. Le noiraud portait une chemise bleue en concordance avec ses yeux cobalt. Il tenait, serré dans ses bras, un énorme lapin en peluche d'au moins cinquante centimètre de haut avec un ballon "bon rétablissement" accroché à la patte avant. Il était entièrement rose fusina et ses oreilles tombantes lui donnaient un air adorable.
- A-Alexander ? Bredouilla Magnus. Que fais-tu ici ? Non pas que je ne suis pas heureux de te voir, mais c'est surprenant.
- Oh, je dérange peut-être ? Se désola le Nephilim en apercevant Ragnor et Catarina auprès de Max.
- Non, non bien sûr que non je t'assure !
- Tant mieux alors, sourit le Chasseur d'Ombre, faisant fondre le sorcier un peu plus. Avec ce qu'il s'est passé hier, j'étais inquiet pour Max et je voulais voir comment il allait alors je lui ai apporté ça, tu crois que ça va lui faire plaisir ? S'enquit-il alors. J'ai pensé que c'était le meilleur choix mais je peux toujours le rapporter...
- Isabelle t'a conseillé ?
- Heu...non, pourquoi ?
Magnus déglutit et sentit sa vue se brouiller brusquement. Alec ne se souvenait de rien, alors comment avait-il pu faire un choix aussi judicieux ? Les lapins en peluches étaient les préféré de Max, et il idolâtrait la couleur fuchsia bien plus que le vert et le bleu. Ce cadeau était idéal.
- Pour rien, c'est parfait, souffla-t-il d'une voix cassée. Entre, ça lui fera plaisir.
Le noiraud acquiesça et entra, Magnus fermant la porte derrière lui. Le visage de Max s'illumina presque littéralement à la vue de son Dad et il se redressa sur ses petites jambes pour lui faire un câlin. Cette fois, Alec eut immédiatement le reflexe de le serrer contre lui et il lui offrit la peluche qui fut tout de suite adoptée par l'enfant.
Devant cette scène si ordinaire, reflet de ces années passées avec son époux et qui s'écoulait entre ses doigts comme du sable, Magnus retint un sanglot et ses larmes commencèrent à couler. Il se réfugia à la cuisine en priant pour que personne ne fasse attention à lui, et surtout pas Alec. Adossé au plan de travail à l'abri des regards il pleura en silence quelques minutes avant que Ragnor ne le rejoigne, sentant sa détresse.
Le britannique sécha les larmes de son enfant de coeur et le prit contre lui, le front de Magnus contre son épaule à lui. Il frotta gentiment son dos pour lui donner du courage et attendit que le sorcier mette fin de lui-même à leur étreinte.
- Désolé, souffla l'indonésien.
- Ne dis pas "désolé", ordonna Ragnor. Ton mari est toujours là, quelque part, alors c'est pas le moment de craquer, d'accord ? Tu vas y arriver, tu es Magnus Bane, bon sang.
- Lightwood-Bane, le corrigea l'asiatique sans élever la voix.
- Tu vois ? Tu es un battant, Magnus. C'est normal d'être triste de temps à autre, mais ce qui fait la différence c'est de savoir se relever et il est hors de question que toi tu reste à la traine, comprit ?
L'homme aux yeux de chat rit doucement et le remercia vivement. Ils retournèrent au salon où Max s'était endormis une nouvelle fois. La nuit avait été difficile, alors sa fatigue était plus que justifiée. Alec se releva et se dirigea vers la porte, suivit de Magnus.
- Tu veux que je te racompagne ?
- En fait je...enfin j'aurais espéré que...queturéitèreton invitationetqu'onailleboireunverre...
- Je...quoi ? Je n'ai rien comprit Alexander, rit gentiment Magnus, sans une once de moquerie dans la voix.
- J'aurais...espéré que tu..que tu renouvelle ton invitation et qu'on aille boire un verre, rougit le noiraud en baissant les yeux, le regard rivé à ses chaussures.
Magnus allait répondre qu'il était neuf heures du matin, que les bar étaient fermé, mais il sentit un petit trousseau de clé que Ragnor avait fait apparaître entre ses doigts. Il sourit.
- J'adorerais, Alexander.
Le susnommé releva la tête et sourit tout en rougissant. Magnus ne put s'empêcher de lui faire un clin d'oeil et de l'emmener à sa suite. Les deux hommes marchèrent dans les rues bondées de New York, leurs mains se frôlant régulièrement, pour le plus grand bonheur du sorcier. Ils s'arrêtèrent devant l'enseigne d'un bar et l'indonésien ouvrit la porte grâce à la clé de Ragnor. D'un claquement de doigts, il alluma toutes les lumières. La pièce principale était immense sans la foule de danseurs habituelle. Il se plaça derrière le bar et Alec s'installa à un tabouret en velour rouge sang.
- C'est sympa ici, souligna-t-il ne levant la tête sur un lustre en cristal sans se rappeler que quelque années plus tôt, saoul, Magnus s'était assit sur l'une des branches de ce même lustre.
- Bienvenue au Pandemonium ! Lança fièrement Magnus.
- Je n'étais jamais venu de jour. Comment tu as eu les clés, tu connais le propriétaire ?
- C'est moi le propriétaire, Sayang, déclara Magnus sans réfléchir. Enfin je veux dire, je le suis mais c'est Ragnor qui gère tout depuis que j'ai Max. Bref, tu boit quoi ?
Vite, faire diversion. Il avait appelé Alexander, Sayang ! Chéri ! Que lui était-il passé par la tête, bon sang ? Le noiraud commanda un martini et Magnus le lui fit d'un tour de main avant de se préparer un bloody mary puis ils trinquèrent.
- A Max, lança Alec.
- A Max, rétorqua Magnus en faisant tinter leurs verres.
- Dit moi, que veux dire "sayang" ? Tu m'as appelé comme ça hier. Ce n'est pas méchant au moins ? Le taquina le plus jeune.
- Du tout, le rassura Magnus, ça signifie juste..."mon cher", tu l'emploie pour quelqu'un que tu apprécie, un ami proche, ce genre de chose.
Le sorcier cacha son embarras en buvant une nouvelle gorgée de son cocktail pendant que son amant réfléchissait.
- J'aime bien ce mot, sa consonance. Je te le piquerais peut-être à l'avenir !
Magnus lui fit un clin d'oeil mais il savait que quelque chose tracassait Alec, il le connaissait de trop.
- A quoi pense-tu ?
- A Max, répliqua Alec avec une sincérité qui les surprit tous deux. Je veux dire...je ne comprend pas ce qu'est une...comment tu as appelé ça ? La poussée magique ?
Magnus fit le tour du bar et s'installa sur un siège à côté d'Alexander. Il soupira et commença ses explications.
- Chaque sorcier, dans sa vie, passe par un passage qu'on appelle "poussée magique". C'est comme une poussée de croissance en accélérée et ça n'arrive qu'une seule fois. La plupart du temps elle se fait dans les dix premières années de vie mais elle peut se faire plus tard. Souvent, c'est à ce moment là que la marque de sorcier apparaît et qu'il y a un surplus magique.
- A quoi c'est dû ? Le surplus, je veux dire ?
- Il survient quand un sorcier à trouver l'origine de sa magie. Nous on a déterminé celle de Max il y a quelques temps. Il a une magie élémentaire.
Comme il s'y attendait, Alec fit la moue. Magnus rit de bon coeur.
- Je m'en doutais ! Tu te dis que c'est une mauvaise magie !
- Quoi ? Non c'est juste...
- Ne t'en fais pas, tous les Nephilims pensent la même chose. Mais la magie élémentaire est à prendre au pied de la lettre : c'est la magie des éléments. L'une des magies les plus puissantes. Max tire son pouvoir de la terre, de l'air, de l'eau, du feu. Et des émotions. C'est ce qui le rend aussi sensible aux émotions qu'on peut ressentir. Il est...il est brillant. Je suis tellement fier de lui. Si seulement son père...
Mais le sorcier s'arrêta avant d'en dire trop. Alec, compatissant du chagrin qu'il venait de voir s'allumer dans le regard de l'immortel, prit sa main dans la sienne, lui faisant relever la tête.
- Max...il appel tout le temps après son Dad. J'ai comprit que toi, pour lui, tu étais...Ayah, c'est le mot. Alors...qui est-il ?
- Je préfère ne pas en parler pour le moment Alexander, si tu le veux bien. Laisse moi oublier ces derniers jours juste pour aujourd'hui.
Le Chasseur d'Ombre accepta d'un sourire et les deux hommes continuèrent de bavarder joyeusement de Max, de leur vie respective, et Magnus se laissa griser. C'était si bon de retrouver, au moins un peu, l'homme qu'il aimait. Aux alentours de midi, Alec annonça qu'il devait rentrer à cause d'une réunion de l'Enclave. Magnus se proposa de le raccompagner et ils marchèrent jusqu'à l'Institut côte à côte. Devant la vieille église, ils s'arrêtèrent.
- Merci pour le verre, c'était agréable, rougit une nouvelle fois Alec.
- Merci à toi, Alexander. Je me disais, nous pourrions prolonger ce rendez-vous la prochaine fois. Que diraistu d'une dîner au restaurant la semaine prochaine ? Vendredi, à dix-neuf heure chez moi ça t'irait ?
Le cerveau du noiraud court-circuita. Ce verre au pandémonium était un rencart ? Et...Magnus lui en proposait un nouveau ?
- Enfin, bien sûr si tu ne veux pas..., commença Magnus en voyant la tête de son compagnon.
Mais Alec le coupa en saisissant le revers de sa veste et en capturant ses lèvres. Le baiser semblait pressé, presque vital, nécessaire. Une douce chaleur les envahis doucement, partant de leur ventre, irradiant leurs membres et leur coeur. Lentement, Magnus posa une main sur la joue de son époux, l'autre sur sa hanche. Alec resserra sa prise sur sa veste pour glisser ses mains dans le bas de son dos, collant leur coeur. La chaleur était devenue tendresse, le baisser caresse et ils se séparèrent sans se brusquer, posant leurs front l'un contre l'autre.
- Sayang, souffla Magnus sans s'en empêcher.
Alec encra ses yeux trop bleus à ceux dorés de son vis-à-vis et il rougit en souriant.
- J'avais envie de t'embrasser, expliqua le noiraud, un peu gêné. Et c'est oui pour le rendez-vous.
Le Chasseur d'Ombre planta un dernier baiser sur la joue du sorcier avant de s'éloigner de lui, le saluant d'un geste de la main, disparaissant dans l'institut. Alec était fier de lui, il avait embrassé Magnus. Il en avait eu envie depuis leur arrivé au bar. Cette envie s'était faîte, tellement puissante sans qu'il ne comprenne pourquoi, qu'il avait finit par se laisser aller à ses émotions. Magnus éveillait un trouble inexplicable en plus, un trouble doux et accueillant, bienvenue. Il se sentait en sécurité avec lui, il se sentait chez lui. En rejoignant la salle de réunion, Alec avait le sourit au lèvre et le souvenir de leur premier baiser en tête. Une pensée fugace lui traversa l'esprit, terrifiante mais si belle qu'il ne cessa de sourire comme un bien heureux. Cette pensée tourna en boucle dans son esprit toute la journée durant :
" Je suis en train de tomber amoureux de Magnus Bane".
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Et voilà mes bon amis ! Le chapitre était plus long que d'ordinaire mais je crois que ça en valait la peine ; ) Enfin, Alec et Magnus ont eut leur nouveau premier baiser ! ^^ Que va-t-il se passer ensuite selon vous ?
Comme vous le savez, c'est le dernier chapitre que je publie en cette année 2021 ! Je voulais vous laisser sur une note douce avant de revenir en janvier ^-^ Je vous dit donc à dans quelques jours pour l'OS de Noël que je vous prépare. Bonne journée à tous, je vous embrasse <3
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