Chapitre vingt-trois

J'entendais les oiseaux siffler dehors, le vent me chatouiller les épaules et des doigts me caresser les cheveux. Je souriais, alors que je pensais que notre conversation allait tourner au vinaigre, ce fut l'inverse. Je me blottissais un peu plus dans ses bras musclés, je me sentais tellement bien en sa présence.

Bonjour, il murmurait en continuant de me caresser les cheveux.

Bonjour, j'ouvrais les yeux et déposait de légers baisers sur son épaule.

J'avais l'impression d'avoir trouvé mon âme sœur, vous savez, ce cœur qui s'affole chaque seconde lors de sa présence ? Ou bien cette joie qui vous enveloppe à chaque fois que vous voyez son visage ? J'étais définitivement amoureuse de cette homme.

Tu as bien dormis ? Il me demanda.

Il inspirait mon odeur, comme s'il voulait se l'encrer en lui.

Oui et toi ?

Pour toute réponse il m'embrassa alors que je posais ma main sur sa joue, sa barbe naissante piquait agréablement ma main. Nous étions le Week-end, la météo avait annoncé du soleil pour aujourd'hui, mais je ne désirais pas quitter ce lit, ou plutôt, je ne voulais pas le quitter lui.

Alba, merci de faire partie de ma vie, il murmura en décollant ses lèvres des miennes.

Je souriais,

Je remercie l'univers de nous avoir permît de nous rencontrer.

Il m'enlaçait alors que je me penchais pour attraper mon téléphone, il était samedi et déjà 11h00, j'avais promis à Chris de venir travailler à 13h00.

Brayden, vite, je vais être en retard.

Je relevais la couverture sur mon corps.

Qu'est-ce qu'il se passe ?

— J'avais promis à Chris de venir travailler cette après midi.

~

Je me baissais pour être à la même hauteur que la vitre de la voiture.

Merci de m'avoir déposée.

— Fait attention à toi, je te récupérerais quand tu as fini.

— Je dois aller chez moi pour récupérer quelques affaires, je lui faisais savoir.

Son air grave me rendait soucieuse, il me reprochait de cacher certaines choses mais lui...Il ne me disait pas tout non plus.

On ira ensemble.

Je regardais ma montre et lui annonçais que je devais aller travailler. Sa voiture s'éloignait et j'eu le cafard, tout ces événements avaient bouleversés ma vie sans que je puisse faire quoi que ce soit...

J'entrais dans le café, saluais mes collègues et enfilait mon tablier. Chris était à l'arrière, faisant l'inventaire et moi, j'étais entrain de prendre les commandes. Ruby, également une étudiante comme moi, travaillait ici pour arrondir ses fins de mois. Nous avons eu l'occasion de discuter et sa franchise m'avait surprise. Sa mère avait viré son père de leur maison après avoir appris qu'il l'avait trompé, depuis, elle était contrainte à aider sa mère afin de pouvoir payer leurs loyer et se nourrir.

Je trouvais cela répugnant pour moi, si vous n'aimez pas quelqu'un, vous devriez le quitter sur le champ plutôt que de jouer sur deux tableaux.

Pendant ma pause, Ezel est venu au café, il m'a proposé de discuter avec lui, je n'ai pas pu lui refuser. Il buvait sa tasse de corsé alors que je m'installais face à lui.

Je suis désolé pour les mauvaises nouvelles que je t'ai donné hier, son visage était fermé, je n'arrivais à déchiffrer rien le concernant.

Comment tu sais tout cela ? Qui es-tu ? Je me méfiais de tout le monde dorénavant, même de lui.

Il regardait les passants par la fenêtre.
Il t'arrive de regarder les gens et essayer de deviner le genre de vie qu'ils ont ?

Je l'imitais et tournais ma tête pour pouvoir regarder l'extérieur. Il était vrai qu'il y avait beaucoup de diversité dans ce monde.

Oui, ça m'arrive, je chuchotais.

Moi, je connais leurs vies...et même la date de leur décès.

J'eu un mouvement de recul, ses aveux me semblait irréaliste et totalement absurdes.

Tu as pourtant cru à l'existence d'un ange.

Cette histoire de décès me faisait me sentir mal, j'entreprenais alors de changer de sujet.

Comment tu connais Brayden ?

Il posait un coude sur la table.

Nous étions dans le même orphelinat.

J'attendais impatiemment la suite de l'histoire.

Brayden m'a rejoint lorsqu'il avait 9 ans, ils ont préféré le mettre ici plutôt que de l'envoyer dans une prison pour mineur.

J'écarquillai les yeux, une prison ?

Comment ça, une prison ?

Il se baissait près de moi et murmurais assez bas pour que personne ne puisse nous entendre.

— Brayden a tué son père.

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