Chapitre unique.
872 ans. C'est le nombre d'années que j'ai vécu. C'est le temps qu'il s'est écoulé depuis un heureux événement. Ma naissance.
Et pendant ces longues années j'avais rencontré beaucoup de femmes, ou mêmes des hommes. Ce n'était que des relations sans lendemain. Sans importance. Sauf une. 300 ans de relation. 300 ans que je souhaitais oublier. 300 ans que je voulais rayer à jamais de ma minable vie.
Un soir de pleine lune, exactement le 23 mai 1991, je le vis.
Ce soir là j'avais eu l'interdiction de sortir par notre "roi" vu que celui-ci se considèrait comme tel. Et tout cela pour la modeste raison que j'avais eu le malheur de provoquer le malaise d'une personne et que celle-ci fut non-consciente quand je lui avait bu son délectable liquide sanguin. Croquer dans ses veines débordante de rouge m'avais tellement plu que tout cela avait valu la peine. Mais malgré tout cela, je les quand même fait. Je suis sortie comme je vous l'ai dit plus haut. Mais si je ne l'avais pas fait, je ne l'aurais pas rencontrer. Et cela aurait été la pire erreur.
Il était assis, accompagné de trois ou quatre hommes ne l'écoutant parler exclusivement que lui. Devait-il être intéressant. Je pouvais entre le son mélodieux qui sortait de sa gorge mais je ne percevait point les mots. Incompréhensible.
Et ce n'était pas le plus important. Le plus intéressant était lui. Son physique.
Il était bien plus petit que moi, une faible musculature mais il possédait énormément de charme. De charisme. De prestance.
Une peau laiteuse et translucide venait recouvrir son frêle corps. Il était ornait de deux yeux étroit ainsi que noir. Noir comme la braise. Comme le charbon. Un noir ardent. Mais ce n'était pas tout. Aussi, se trouvait un long nez fin sous lequel se trouvait de large lèvres rosée. De magnifique lèvres que je ne souhaitais que baiser. Mes pensées étaient submergée par cette envie.
Mais je désirais quelques chose d'autre également. Je le désirais même bien plus. Et de nouveau, je ne pouvais l'obtenir que par lui.
Son sang...
Je dus attendre qu'il fut enfin seul pour avoir le courage de lui adresser les paroles.
Ses lèvres mouvaient en toutes harmonie lorsqu'il parlait. De nouveau traits venait à se faire découvert. Son rire venaient à se faire découvrir. Et cette fois, je pus même distinguer ses paroles. Je comprenais le sens des phrases qu'il formait.
Et nous avons rit....
Et nous avons discuté....
Comme jamais auparavant...
Après cette merveilleuse soirée nous avons remis ça au lendemain. Et nous furent de nouveau à nous revoir.
Chaque jour...
Chaque semaine...
Chaque mois...
Cela fut la plus belle amitié que j'eu la chance de bâtir. Mais mon désir était toujours présent. Mes lèvres contre sa peau, contres les siennes. Mes dents en sa veine. Son sang dans ma gorge. C'était un rêve.
C'était mon rêve...
Mais à croire que notre relation était destiné à plus. Je le suis quand il eu la mauvaise idée de se déclarer.
Et je ne pus lui répondre...
Je ne pouvais lui dire "Oui". Pour la simple est bonne raison que je ne lui avais point dit mon vampirisme.
Je ne pouvais lui dire "Non". Son amour pour moi était réciproque.
Je l'aimais...
Alors j'ai fuis. Je suis parti loin. Je me suis mis à courir pour éviter son regard.
Une semaine. Une semaine est le temps qu'il me fallut pour y réfléchir. J'étais une créature que je ne voulais être et qui m'empêcher de l'aimer. Notre amour était interdit.
Je voulais tout lui avouer. La créature horrible que j'étais. Mon amour pour lui qui se trouvait être réciproque. Mais le courage n'y était point présent. J'avais peur. Peur de lui. Peur de son regard. Peur de ses pensées. Peur de ses actes.
Quelques jours plus tard, je fut décidé à lui dire. Mais, un fois devant lui ce fut impossible. Alors je l'ai embrassé. Comme jamais. Un baiser doux. Un baiser langoureux. Un baiser charnel. Un baiser désiré. Un baiser tendre. Un baiser sensuel. Un baiser unique. Un baiser passionnel. Un baiser sucré. Un baiser suave. Un baiser maladroit. Un baiser timide. Un baiser goulu.
Notre baiser...
Cette fois-ci, c'est lui. C'est lui qui a fuis. Mais je l'ai rattrapé. Je ne pouvais accepté son choix. Le choix que moi-même j'avais choisi autrefois. Il ne devait point répéter mes erreurs. Alors quand il s'arrêta, et se retourna vers moi, je murmura un inaudible "Oui.". Et c'est à ce moment-là qu'un sourire était venu sublimé son visage.
Mais il resté tout de même un problème... Il ignorait. Il ignorait quel être horrible je me trouvais être. Il me pensait comme lui. Un humain. Jamais il ne pensait le contraire. L'idée de ne pas respecter les règles ne lui avait effleuré l'esprit. Lui qui voulait tant les respecté. Alors, j'ai continué à lui mentir contre son gré. Je fit rongé par une culpabilité monstrueuse, qui encore aujourd'hui continue de me hanter.
C'est alors qu'une routine vint s'installer.
La journée, je lui faisais simplement croire que je travaillais. Ce qui était vrai. Mais ce n'était pas à l'endroit qu'il croyait. C'était dans un autre monde. Dans mon monde. Puis ensuite je le rejoignais dans son minable appartement et nous ne faisions plus qu'un avant de tomber dans les bras de Morphée.
Mais vint le jour, un an après le commencement de notre histoire, ou il voulut plus. Il voulait un "chez-nous". Un endroit où tout les deux nous vivrons. Face à son magnifique visage je ne put refusé. Alors je lui ai offert la maison dont il avait tant rêvé. L'endroit où il pourrait passer le reste de ces jours.
Malgré cela, j'ai tout de même continuer à lui mentir. Et plus le temps passer, plus mon mensonge s'amplifier. Plus la culpabilité grandissait en moi. (23:23 touche ton nez ! Désolé... Reprenons !)
Puis vint le moment redoutait, après qu'il m'est présenté sa famille il tenait à ce que je fasse de même. Alors un nouveau mensonge fut créé.
"Je suis né d'un couple dont l'existence n'était qu'illegale. Une mère humaine et un père vampire. Et bien heureusement, je fut comme ma mère. Un humain. Ce que mon père ne supportait pas, alors il est parti. Je ne l'ai jamais revu. Pour la part de ma mère, celle-ci est décédé. D'un cancer. Un cancer du sein. Lors de mes 8 ans, alors un orphelin suis-je."
Alors que suite à ce discours je mimais quelques larmes celui-ci prononça des paroles que je n'oublierai jamais. Qui me marqueront.
"Pauvre est ta mère... Comment a-t-elle put faire confiance à ce monstre qu'est le vampire ! C'est être sont si répugnant... Si repoussant... Jamais ô grand jamais je ne lierai rien qu'un simple amitié avec l'une de ces créatures."
Et à ce moment-là, les larmes furent sincères. Il m'aimait. Mais il me haïssait également. L'amour et la haine sont des sentiments si proches...
Alors jamais je ne pourrai lui dire ? Il me détestera autant qu'il le prétend ? Ou continuera-t-il de m'aimer autant ? Que deviendra notre avenir si je lui avouais ? J'allais donc vivre dans le mensonge le reste de sa vie... Et à ce moment-là, rien qu'un millième de seconde, je lui espérer une courte vie. Ce que très vite je regrettais.
Ma vie avec lui aurait pu être parfaite. Mais très vite je fut contraint à manquer de sang. De sang humain. Je devais me satisfaire du sang de quelques animaux que je trouvais ou même parfois à retourner dans mon monde. Mais aucun sang n'arrivait à me satisfait. Pourquoi ? Je le savais. C'était le sien que je désirais.
C'est là que révélation fut faite. Je ne l'aimais pas. C'était son sang que j'aimais. Son odeur si alléchante. Alors pourquoi continuer à vivre ainsi.
Ce jour-là je suis rentrer en claquant la porte, ce qui lui provoqua un profond sursaut. Je m'étais approché de lui, d'un air indescriptible. Un air qui semblait tant l'horrifié. Puis, d'une étonnante violence, je l'ai attrapé par le cou. Puis plaqué contre un mur. Ce qui avait certainement abimait son frêle corps. J'avais donc ouvert la mâchoire et dévoilé les si chères canines.
"Adieu Jimin..."
C'est ainsi que ce termina sa vue de misérable terrien. Quand j'eus le plaisir de planter les crocs dans sa tendre chères et d'y aspirer le sang. Le meilleur que j'eu le plaisir de boire. Sucre et acide à la fois.
Une fois rassasié, je l'ai lâché. L'expression de terreur toujours présente. Il était mort. Plus mort que la mort elle-même.
Je me suis léché les lèvres puis je suis partie. J'ai rejoins mon monde.
Puis une semaine s'écoula...
On est venu toquer à ma porte. La garde royale. Il avait retrouvé son corps ainsi que moi. Son assassin. On me menotta donc et j'eu le droit à un jugement. Mais la peine fut très rapidement désigné. La peine de mort. Pour tout les actes que j'avais commis.
Kim Taehyung, 872 ans, destiné à mourir.
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