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MACKENZIE | Pensant que je vais lui assigner une réponse cinglante, il préfère m'embrasser et me chavirer pour éviter que je l'incendie de mes mots. Pourtant s'il savait à quel point je m'en fous là d'avoir perdu au poker, car je vais y gagner beaucoup plus. Priam me soulève en agrippant mes fesses et instinctivement mes jambes s'enroulent autour de son bassin. Nos lèvres n'arrivent pas à se décoller et elles ne s'y autorisent que pour reprendre de l'air qui s'évapore en partie au moment où mon dos entre en contact avec le mur recouvert de bois.

Sentir le désir dévorer son être me comble. J'accentue notre baiser tandis que mes phalanges fourragent ses cheveux tant mon envie de mon beau brun se fait impérieuse. Me bloquant entre son corps et la cloison, Priam relâche mes fesses pour venir s'occuper de mes seins, sur lesquels il louche de convoitise. Son attirance pour eux se ressent jusqu'au bout de ses doigts, qui deviennent fébriles au contact de ma peau douce. Il démontre une délicatesse qui contraste avec l'état bouillonnant de son corps.

Pour le pousser à se lâcher, je bouge mon bassin afin de soulager la tension croissante qui persiste dans mon antre. Je peux percevoir son érection, qui elle aussi adore notre connexion, malgré nos habits respectifs. Alors que j'allais le prier de me caresser, Priam descend les bretelles de mon soutien-gorge dans un mouvement synchronisé pour révéler mes deux seins en même temps.

Ses iris pétillent de plaisir en les redécouvrant nus et, à portée de ses lèvres, de ses doigts. Sa bouche en aspire un tandis que l'autre reçoit les attentions tendres de sa paume qui l'englobe, le soupèse, le serre pour mettre en évidence mon téton, qu'il fait tourner entre ses phalanges. Son bassin n'est pas en reste et mime un coït qui m'arrache une série de gémissements. Je me cambre et aime tout autant que lui l'intérêt qu'il porte à ma poitrine. Mes soupirs se calent sur ses succions, ses caresses. Une parfaite harmonie...

— Prends-moi, mon Chevalier noir.

— À vos ordres, Princesse.

Souriante et heureuse, en entrevoyant déjà la suite, je ne comprends pas pourquoi Priam ne bouge pas. Jusqu'à ce que je sente sa main délaisser mon sein pour migrer vers mon pubis.

— Ton boum-boum a chanté sa mélodie à mes oreilles, mais qu'en est-il de tes papillons ? De tes bulles ?

— Ils volètent à tout va. Quant aux explosions, elles se succèdent et n'en finissent pas d'enflammer ma chatte.

Visiblement satisfait de ma réponse, il déboutonne mon short sans me quitter du regard. Ses iris me pénètrent comme je rêve qu'il le fasse plus bas. Il faufile sa main sous mon tanga, je halète. Sa paume vient épouser mon renflement tandis que son majeur s'insinue entre mes petites nymphes pour cajoler mon épicentre. J'en perds le souffle...

— Oh, oui ! Encore, Priam.

Son sourire me chavire avant qu'il ne dépose ses lèvres sur ma bouche. Sa langue réalise des merveilles avec la mienne tout comme son doigt, qui navigue entre les replis de mon intimité. Il me rend folle de désir et je ne lui cache pas le plaisir que je ressens.

— C'est tellement...

Ma voix se coupe alors que son majeur vient de me pénétrer sans trop de difficulté tant je suis excitée. Quand je rouvre les yeux, Priam est en train de m'observer.

— Ça va ?

— Oui, continue...

— Tu n'as pas mal ? Tu as grimacé, lorsque...

— ... C'était juste un petit pincement. Mais il a aussitôt disparu.

Voulant sans doute tester la véracité de mes mots, son médius ressort et, avant que je ne grogne mon mécontentement, il revient dans mon antre chaud et humide. Je me cambre alors qu'il entame un va-et-vient lent. Sa bouche aspire mon mamelon et je n'en finis pas de gémir de plaisir. Ma main, agrippée à sa nuque, se resserre tandis que mes autres doigts caressent son dos pour lui apporter des sensations qui vont le rendre dingue. Je laisse traîner mes ongles à la surface de sa peau pour accentuer ses grognements.

Mon bassin recherche le contact du sien, emprisonnant sa paume entre nous, qui m'accorde tant d'extase alors que l'orgasme me foudroie. Une décharge électrique me traverse tel un éclair qui démarre de mes orteils afin de poursuivre son cheminement jusqu'à la racine de mes cheveux. Je retombe dans les bras de mon beau brun en ayant perdu un peu de tonus au passage.

Mon buste en sueur se plaque à celui de mon homme, alors que je tente de reprendre mon souffle en m'alignant sur le sien. Il passe sa main sur mon front pour décoller une mèche de mes cheveux et la cale derrière mon oreille. Il m'embrasse sous mon lobe, il aspire ma peau fine, sensible, réceptive et je frissonne de plaisir.

Je sens que nous nous déplaçons, que Priam me dépose avec douceur sur le matelas confortable qui épouse aussitôt mon corps. Mes yeux ne le lâchent pas, c'est le seul contact que je suis en mesure de maintenir. Il se tient droit devant moi, alors qu'il retire son jeans et son caleçon dans un même mouvement. Il vire ses chaussettes et vient me rejoindre en se couchant sur son flanc. Sa tête calée dans le creux de sa paume, en appui sur son coude, il me bade et attend patiemment que je redescende de ce moment de volupté, que j'ai du mal à quitter.

— Embrasse-moi.

Priam plaque sa bouche rieuse sur la mienne désireuse de la retrouver. Je gémis en même temps que je finis de me tourner vers lui pour faire écho à sa position. Ma main trace ses pectoraux et les cajole avec envie. J'effleure son téton et il apprécie autant que moi les attentions que mes doigts lui portent. Mes lèvres reviennent l'embrasser tandis que sa paume câline ma fesse. La mienne dévale ses abdominaux pourtant bien tentants, mais j'ai une tout autre idée en tête.

Mes phalanges s'enroulent autour de son érection alors que mon beau brun laisse échapper un sifflement au travers de ma bouche, qui n'en finit pas de se mouvoir sur la sienne. Je la caresse sur toute sa longueur avant de serrer dans ma poigne ses testicules. L'effet est immédiat et je peux le lire dans ses pupilles qui se dilatent.

Je me sens enhardie par les expressions de plaisir qu'il lâche, alors je continue de faire monter et descendre ma main sur sa queue, qui me semble grossir un peu plus encore. Ma bouche délaisse la sienne pour parcourir son cou, puis ses pectoraux, ses tétons. Et avant qu'il ne s'oppose à mon envie de le prendre en bouche, je raccourcis ma balade sur ses abdominaux pour arriver au plus vite à l'objet de mes désirs. Mes lèvres se posent sur son gland et sans plus y réfléchir, je lape son bout d'où s'écoule un liquide transparent.

— Putain ! Luciole... Tu vas...

Priam ne termine pas sa phrase et remplace ses mots par des gémissements alors que ma bouche l'aspire dans ma cavité pour lui apporter autant de plaisir que j'en ai à le sucer.

Je relève mon regard avec celui que j'aime et ce que je vois me pousse à continuer. L'apercevoir se tendre, fermer les yeux et éprouver un tel délice grâce aux caresses que je lui prodigue me donne un regain d'énergie afin d'aller jusqu'au bout.

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➥ La température n'en finit pas de monter entre les deux amoureux, à ce rythme-là, ils vont foutre le feu à la cabane, non ?

➥ Priam se retient de lui sauter dessus chaque fois qu'il en ressent l'envie. Fait-il bien ou devrait-il plutôt se caler sur le désir qu'éprouve Mackenzie ?

➥ Ils s'apportent l'un l'autre du plaisir, mais vont-ils s'arrêter en si bon chemin ?

➥ Trouvez-vous que Mac est trop entreprenante ? Ou bien reflète-t-elle bien le genre de gonzesse libérée que les femmes de son entourage lui ont appris à être ?

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✨ Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de PRIAM.

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🖤 Kty.Romance 🩷