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PRIAM | J'étais déjà fou d'elle, mais là mes sentiments n'en finissent pas de croître. Elle est si belle que je ne me prive pas de la bader. J'ai presque envie de me pincer pour être sûr que ce n'est pas un rêve.

— Tu es prêt ?

— Oui... J'ai préparé de quoi pique-niquer, nous pouvons...

J'arrête de parler lorsque je me retourne et la découvre dans cette petite robe à fleurs, que j'aime tant. Elle a passé ses Converses basses et a attaché ses cheveux en une queue de cheval haute. Les rayons du soleil filtrent au travers du tissu fin et me révèlent sa semi-transparence. Je devine ses longues jambes en ombre chinoise avant que Mac se tourne pour que je l'admire. J'en reste sans voix.

— Tu n'as pas mis de...

— ... Si, si, voyons, elle me répond d'un sourire mutin.

Sa main se glisse dans la mienne et m'entraîne en dehors de la cabane sans se départir de son ricanement. Elle est fière de son petit manège, cette chipie.

— Dépêche-toi, Priam, j'ai la dalle.

Son rire m'emporte ainsi que ses doigts entrelacés, qui tirent sur les miens pour que nous dévalions les trois ponts de singe. Arrivés en bas, c'est légèrement essoufflée qu'elle s'arrête après avoir couru pour descendre plus vite.

— Quelle direction devons-nous prendre ?

— D'après le plan qui est mis à disposition dans la cabane, il faut emprunter le chemin balisé en vert.

— Alors, c'est par-là.

Après un quart d'heure de marche sur le sentier délimité qui sinue au milieu de la végétation, nous parvenons à destination. La rivière en contrebas serpente au travers des rochers et la lumière de fin d'après-midi dévoile de merveilleuses couleurs qui se reflètent dans les arbres qui nous entourent.

— C'est magnifique comme endroit. Regarde, nous nous posons là ?

— Bonne idée.

Une plage de petits cailloux va nous permettre de nous y installer pour manger et nous prélasser un peu au soleil.

— Alors qu'y a-t-il au menu ?

— Clubs sandwichs, tomates cerises et salade de fruits.

— Un vrai festin !

Mac se jette sur un triangle au poulet et le dévore en quelques coups de dents.

— T'avais effectivement la dalle, je lui confirme en me marrant.

— Qu'est-ce que tu crois ? Ça demande de l'énergie de muer en une véritable femme.

Nos rires se répondent et, malgré sa remarque affirmée, ses joues deviennent rouges. Un peu gênée, elle engouffre dans sa bouche plusieurs tomates cerises à la suite.

— Pense à les mâcher tout de même !

— Aête d'te moq... er !

— Tes papas ne t'ont pas appris qu'on ne doit pas parler la bouche pleine ?

Je la vois déglutir et avaler avec force, tout en écarquillant les yeux. Puis sa malice revient coloniser ses iris en même temps que son sourire étend ses lèvres.

— Je peux également rester silencieuse...

La chipie qui vit en elle remonte à la surface et elle vient aussitôt s'asseoir sur mes jambes. Ses paumes se posent sur mon torse et elle me pousse à me coucher sur la couverture. Mes bras se croisent sous ma tête et je la détaille. Ses yeux sont pétillants, ses lèvres, qu'elle martyrise de ses dents, deviennent aussi rouges que les petites tomates qu'elle a ingurgitées. Sa poitrine se redresse fièrement mise en avant par son soutien-gorge pigeonnant et je me demande quel ensemble de lingerie elle a décidé de porter. Tout comme je ne sais toujours pas si elle a passé une culotte ou pas.

— Tu comptes me détailler encore longtemps ?

— Tu as pris la main, alors j'attends la suite !

Mac s'installe un peu mieux sur mon bassin, en ondulant à plusieurs reprises en caressant au passage mon érection, qui apprécie à sa juste valeur l'attention qu'elle lui porte. Ses mouvements me laissent entrevoir son intimité quand les deux pans de la robe glisse sur ses cuisses. Mes yeux doivent refléter ce que je ressens tandis que je la découvre, qui me sourit à pleines dents.

— Tu as vraiment pensé que j'allais me balader les fesses à l'air ?

— Non... Bien sûr que non ! je fabule effrontément.

— Priam Sanders, tu as beaucoup de qualités, dont celle de ne pas savoir mentir.

J'éclate de rire, et Mac en profite pour glisser ses mains sous mon tee-shirt. Elle caresse mon torse tout en remontant le tissu qu'elle m'aide à passer par-dessus la tête. Et pendant que je le retire entièrement, elle utilise ce temps pour embrasser mes pectoraux, pour titiller mes tétons puis termine par lécher mes abdominaux.

— Tu es tout aussi appétissant que ce sandwich.

Sa voix est devenue rauque en arrivant à l'orée de la ceinture de mon jean alors qu'elle relève son regard fiévreux vers le mien, qui ne rate rien de ses déplacements.

— Nous n'avons pas encore mangé le dessert, je la provoque en souriant.

— Il devra attendre, j'en suis toujours au plat principal, elle me répond avec malice.

Ses iris prennent une teinte incandescente dans laquelle dansent les flammes de son désir. Je ne résiste pas à l'envie de caresser ses cuisses à moitié dénudées par les pans de sa robe, qui n'en finissent pas de glisser à chacun de ses mouvements. Elles m'accueillent en frémissant sous la connexion de mes paumes, sa peau se couvrant de chair de poule. Je continue ma progression sous son regard brûlant pour arriver à ses hanches, qui ondulent de façon sensuelle tout en s'amusant de me faire grossir dans mon caleçon.

Le contact visuel que maintient ma belle brune me rend dingue. Son désir domine, mais il y a aussi cette touche d'adoration, qui me chamboule. Je me redresse pour l'embrasser et Mac m'accueille avec la bouche ouverte et les lèvres impatientes de recevoir les miennes. Ses mains encerclent immédiatement mon cou pour se stabiliser, mais surtout pour caresser mes cheveux pendant que notre baiser monte en intensité. Les miennes délaissent ses hanches pour empaumer ses fesses. La peau nue de ces dernières me surprend et mon corps témoigne de cette découverte.

Aussitôt, ses lèvres se font rieuses sous les miennes. Je perçois la même chose dans ses iris, alors que je tente de voir à quel point elles sont dévêtues.

— Satisfait ? elle souffle sur ma bouche.

— Très. C'est un nouveau tanga ? Celui-ci me semble plus...

— Échancré, selon les dires de ma tante. Parfait, d'après ma sœur pour que tu me sautes dessus.

— Elles ont toutes les deux raison. Il est...

— ... Bien remonté sur le haut de mes hanches. Et il me fait un cul d'enfer apparemment.

Je ne sais pas si c'est l'intensité de mon désir qu'elle lit dans mes yeux, ou bien si c'est le sien qui la guide, mais elle se relève à mon plus grand étonnement. Cependant, elle reste à portée de main et se tient droite entre mes longues jambes étendues sur la couverture.

Sur un tempo lent dicté par son corps voluptueux, Mac s'emploie à onduler des hanches sans jamais lâcher mon regard. Mes doigts parcourent ses interminables jambes jusqu'à glisser sous le tissu léger.

— Je peux ouvrir ta robe ?

Sa réponse me vient de ses gestes guidés par ses mains, qui ondulent sur son corps. Alors qu'elle se lance et détache le premier bouton, apercevant ainsi une partie de sa poitrine mise en valeur par son soutien-gorge, dont le bord est constitué de dentelle fine. Je m'attaque à mon tour à défaire ceux du bas avec bien plus d'avidité afin que nous nous rejoignions au niveau de son pubis. Je m'empresse de l'embrasser dès qu'il se révèle à mes yeux. Juste à la bonne hauteur pour être à portée de ma bouche, appui renforcé par ma prise sur ses fesses rebondies. Mes lèvres se déposent aussitôt sur sa peau se confondant avec sa lingerie de couleur chair.

Je relève mon regard vers le fruit de ma tentation et ses iris vairons me témoignent de son plaisir de me voir dans cette position alors qu'elle se mord la lèvre.

Elle est magnifiquement belle avec ses joues qui coquelicotent.

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➥ Priam en reste sans voix en découvrant sa belle brune habillée avec cette petite robe fleurie qu'il aime tant. Peut-on dire qu'elle a pensé à tout ?

➥ Après une marche de quinze minutes, ils aperçoivent une rivière au bord de laquelle ils vont pique-niquer. Et visiblement, Mackenzie avait la dalle. On se demande bien pourquoi ?

➥ Priam imagine que sa Luciole ne porte pas de sous-vêtements sous sa robe semi-transparente. Mac ne lui donne pas une réponse franche. Pourquoi agit-elle ainsi d'après vous ?

➥ Même au bord de la rivière, Mackenzie ne compte pas mettre son désir en sourdine pour autant et n'arrête pas de le tenter. Elle est insatiable maintenant qu'elle a goûté au plaisir, non ?

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✨ Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de PRIAM.

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🖤 Kty.Romance 🩷