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MACKENZIE | Je pose mon crâne contre son torse et je patiente pour qu'il termine son jus de fruits en laissant mon regard se perdre dans le décor.

— La vue est magnifique.

— La vallée qui s'étale en contrebas, la rivière qui serpente entre les arbres...

— Elle l'est, mais j'ai trouvé encore plus charmant, me souffle mon petit ami.

Je relève la tête pour scruter ses prunelles lumineuses. Il est tellement beau, magnétique avec son visage détendu, ses iris ténébreux, qui brillent d'une intensité qui fait crépiter mon intimité. J'ai envie de réduire le peu de distance qu'il y a entre nous, mais j'ai aussi le désir de jouer un peu les ingénues pour alléger notre échange.

— Ah, bon ? je papillonne des cils.

— Oui... Toi.

Ses yeux commencent leur balade sur les miens, puis sur mes joues, et enfin sur mes lèvres. J'en frissonne et serre les cuisses pour tenter de contenir le feu qui crépite en moi. Son attention se porte ensuite sur mon décolleté et je capte mieux l'allusion sur le décor.

— Visiblement, ma vallée privée a l'air de plus t'intéresser on dirait.

— Elle est bien plus profonde, quant au relief, je préfère largement ta peau de pêche à ces versants rocailleux.

Pour me le prouver, sa bouche se pose entre mes seins. Sa langue se faufile entre eux pour lécher ce sillon. Et je ne sais même plus comment respirer ni comment j'arrive à contenir un gémissement qui s'échoue sur le bord de mes lèvres.

— Du jus a coulé entre tes deux vallons... C'est d'autant plus délicieux.

Il s'applique du bout de sa langue à butiner le moindre grain de ma peau sucrée. La température continue de monter de quelques degrés. Mon corps commence à surchauffer aussi. Tandis que son visage est niché dans le creux de ma poitrine, je caresse ses cheveux et laisse mes doigts serpenter dans sa tignasse brune en ne retenant pas ma tête de partir en arrière quand sa prospection devient encore plus précise.

Trop rapidement à mon goût, Priam redresse la sienne, il capture ma nuque afin de me rapprocher pour m'embrasser. C'est à ce moment-là que le désir s'en mêle et tout s'emballe. Son envie devient irrépressible. Sa main me câline le haut du dos, l'autre la hanche avant de remonter sur mes côtes pour terminer sur mon sein. Il adore le prendre dans sa paume pour le soupeser, le malaxer, le comprimer légèrement...

Mes halètements de plaisir s'enchaînent et j'imagine la même attention sur mon corps nu. J'intensifie le baiser en y ajoutant ma langue, qui danse langoureusement avec la sienne. Mes doigts ne sont pas en reste et fourragent ses cheveux avant de descendre le long de sa colonne vertébrale. Priam bouge comme s'il était mal assis.

— Un souci, mon Chevalier noir ?

— Ma jambe me lance et la tienne frôle ma cicatrice.

— Oh, merde, désolée, j'avais zappé.

Je me lève aussitôt en prenant attention à ne pas appuyer plus dessus avec mes fesses. Penaude, je ne sais plus trop comment agir.

— Tu veux ton médicament ?

— Ils sont dans mon sac à dos.

Je retourne à l'intérieur et je sens que Priam me suit. Je cherche dans la poche de devant la boîte de cachets et y découvre aussi autre chose d'intéressant. Je sors un chapelet argenté et le lui montre.

— Regarde un peu ce que je viens de trouver.

Son sourire radieux illumine tout son visage et efface la moindre trace de douleur. Il se passe la main dans les cheveux avant de m'avouer avec sa mine toujours aussi réjouie.

— J'ai préféré être prévoyant. On est loin de tout ici.

— Il y en a combien ? Priam Sanders... Je ne peux m'empêcher de sourire autant que lui. À première vue, je dirais une bonne dizaine.

— Il y en a quinze pour être précis, il me répond en affichant un rictus espiègle.

— Tu comptes qu'on les utilise tous ?

— Il vaut mieux en avoir trop que pas assez ! Même ton père est d'accord avec moi.

— Tu m'étonnes !

Priam avale son médicament avec ce qu'il reste de jus de fruits dans son verre. Et je ne sais pas si c'est intentionnel ou pas, mais un surplus de liquide s'est échappé à la commissure de ses lèvres. Sans déposer mon précieux trésor, je m'approche de mon beau brun, qui avant que j'intervienne se pourlèche son inférieure avec sa langue.

— Tu crois que ça va effacer mon idée ?

— Non, il m'offre un sourire charmeur, mais un peu de tentation ne peut pas nuire.

Il termine à peine sa phrase, que je me jette sur cette bouche bien trop attirante. C'est la pointe de mon dard qui entre en premier en contact avec ce nectar sucré, qui a serpenté de ses lèvres jusqu'aux poils de sa barbe naissante.

— Tu as raison, c'est délicieux. Il en reste dans mon verre, tu veux...

Priam a saisi le fond de ma pensée et va récupérer mon jus de fruits, alors que je me déplace vers le lit. Sa démarche et son sourire félin aiguisent toutes mes terminaisons nerveuses et j'achève ma marche arrière en atteignant le matelas sans avoir quitté l'objet de mes désirs des yeux. Priam dépose la boisson sur la table de chevet et se réapproprie le chapelet de capotes. Apparemment, mon air surpris l'interpelle.

— Patience, Luciole. Je veux d'abord te déguster. Nous avons tout notre temps avant d'aller plus loin.

Priam doit ressentir ce petit truc, qui me noue un peu la gorge. Pourtant, je sais que j'ai envie de lui, que j'ai ce désir de passer ce cap, mais c'est un moment important dans la vie d'une jeune femme. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a tenu à ce qu'il soit inoubliable. Et je n'ai aucun doute, il le sera, parce que j'aime cet homme, qui me vénère de son regard lumineux.

— Tu as la pression, toi aussi ?

— De quoi parles-tu ?

Priam s'assoit à mes côtés et ne quitte pas mes iris. C'est sa façon de garder le lien entre nous pour tenter de comprendre ce que je n'exprime pas.

— De réussir ma « première fois », je mime les guillemets avec mes doigts.

— Je t'avoue que oui. Tu as attendu jusqu'à maintenant pour être sûre du choix de ton partenaire et...

— ... Et je reste persuadée que tu es le bon choix. Le meilleur...

Je dépose un baiser léger sur ses lèvres entrouvertes et si tentantes. Tout en gardant ma main derrière sa nuque, je continue à lui confier ce que j'ai sur le cœur.

— Il suffit de regarder l'endroit que tu nous as réservé. Tu n'es pas ce genre de mec qui s'en tape de la nana et qui la dépucèle à l'arrière d'une bagnole. Toi, tu es mon Chevalier noir. Celui qui prend soin de moi, qui met tout en œuvre pour que je sois bien, que je me vois belle dans tes iris étincelants. Que je me sente désirée...

— Tu es précieuse à mes yeux.

Il n'a pas besoin d'en dire plus, je passe ma jambe par-dessus les siennes et je fais en sorte que mon bassin ne se retrouve pas en appui avec sa récente cicatrice. Ce qui a pour conséquence qu'il soit bien plus proche du sien. Il en sourit et je le trouve tellement beau. Je me noie dans son regard sombre, mais illuminé de milliers d'étincelles. C'est l'effet luciole d'après lui.

— Tu es magnifique...

Sa bouche embrasse à multiples reprises la mienne pour un échange doux, suave et délicieux. Mes mains passent à l'arrière de sa nuque et, grâce à l'appui de mes genoux sur le matelas, je m'enhardis petit à petit en approfondissant notre baiser et le pousse en arrière. Il sourit face à ma prise de pouvoir et me laisse évoluer à ma guise. Je pense surtout qu'il me permet d'aller à mon rythme. Sa délicatesse me touche. Car je peux agir en fonction de mon ressenti, de mes envies, de mon désir. Ce dernier ne cesse de croître et d'enflammer la moindre parcelle de mon corps.

Je retire mon tee-shirt et mon chevalier noir profite de la vue que je lui offre. Je n'ai jamais observé cette nuance de couleurs dans ses iris. Des étincelles sauvages s'en échappent pour venir embraser mon intimité.

— Tu es sublime...

— Il te plaît ? Je l'ai sélectionné avec Jodie et Mamy, mais aussi avec Madison et Lexie.

— Elles ont fait un excellent choix.

Je me sens femme en le portant en ayant ressenti l'envie qui se manifeste dans le caleçon de mon beau brun. Ma sœur avait raison, c'est exactement le modèle qu'il me fallait pour marquer ce jour important.

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➥ Leur baiser commence à s'enflammer jusqu'à ce que Priam éprouve une douleur à sa cuisse fraîchement recousue. Cela va-t-il être un handicap pour ce qu'il a prévu avec Mackenzie ?

➥ Mac découvre le chapelet de quinze préservatifs qu'a placé Priam dans son sac à dos. On peut dire qu'il est prudent ou prétentieux sur ce coup-là ?

➥ La température n'en finit pas de monter entre les deux amoureux, mais Priam veut prendre son temps pour la déguster, on ne peut qu'approuver, non ?

➥ L'ensemble de lingerie sélectionné par les cinq femmes du clan a été le bon au vu des réactions de Priam, qui apprécie son côté osé. Tu m'en diras tant !

NDA : Le prochain chapitre sera le dernier de ceux déjà postés en première partie, il va être bien plus long que les précédents, mais je n'ai pas voulu couper la scène et vous laisser sur votre faim 😉🤭🥵🔥

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✨ Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de PRIAM.

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🖤 Kty.Romance 🩷