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MACKENZIE | Je profite de ce que Priam est retourné à la voiture afin de récupérer du réseau pour visiter la cabane. L'entrée donne sur une grande pièce qui se compose d'un salon avec un canapé, une table basse et un poêle à bois. Et il suffit de se déplacer de deux ou trois mètres pour se trouver dans la chambre. Les murs sont en bois clair, seules les poutres au plafond sont un peu plus foncées.

Je découvre un énorme attrape-rêve avec de délicates plumes blanches et un rond au centre réalisé en crochet de couleur crème, qui est exposé au-dessus de la tête de lit. J'ai envie de me jeter sur le large matelas de taille XXL, mais je me retiens, j'attends tout de même Priam pour tester s'il est confortable. L'idée de m'y allonger en petite tenue me traverse l'esprit, mais, en ne sachant pas le programme prévu par Priam, je vais m'abstenir et garder cette idée pour plus tard. Après tout, rien ne presse.

Alors, je continue mon inspection de la pièce. Sur les trois côtés sont réparties de grandes fenêtres qui nous permettent de voir ce merveilleux paysage de n'importe quel endroit où l'on se situe. C'est à couper le souffle de se trouver aussi haut et de dominer la vallée en contrebas.

Je reviens dans le salon et me demande où sont les sanitaires. Je dois satisfaire une envie pressante. Je sors sur une nouvelle terrasse qui est exposée sur l'arrière de la cabane et y découvre une dépendance réalisée dans le même bois. Je pousse la porte et enfin j'aperçois la salle de bains avec une grande baignoire, une douche à l'italienne, une vasque et les toilettes. Le tout se trouve à ciel ouvert grâce à un toit transparent. De quoi bien profiter des étoiles en prenant un bain de minuit.

Je m'imagine déjà en train de flotter dans une eau chaude et mousseuse. Je ferme les yeux afin de mieux apprécier les odeurs qui pourraient s'en dégager, je tente de ressentir le corps de Priam contre le mien. Ses bras musclés et protecteurs, qui ne se priveront pas de m'entourer. Je frissonne juste en y pensant...

Une fois ma petite affaire accomplie, je reviens dans la pièce principale. Je cherche du regard le réfrigérateur et le découvre dans une enfilade de meubles bas où est intégrée aussi une plaque de cuisson qui nous permettra de préparer à manger, un mini four et un évier. Le frigo est bien rempli et je ne résiste pas à l'envie de me servir. Une pêche à la main, je retourne sur la première terrasse afin de détecter si mon chevalier noir pointe le bout de son nez. Appuyée à la rambarde en bois, je croque avec plaisir dans mon fruit tout en me nourrissant du fabuleux décor qui s'offre devant mes yeux. Malgré tout, je commence à trouver le temps un peu long. Je me languis de sa présence.

Qu'est-ce qu'il fabrique ?

Je scrute le pont de singe pour tenter de l'apercevoir, mais je ne le vois pas. Pas plus que sur le chemin que nous avons emprunté. Il a sans doute dû se rendre jusqu'à la voiture. Je termine mon fruit et lance mon noyau dans la végétation en me disant que certains insectes se feront un plaisir de manger ce qu'il reste de chair autour de ce dernier.

Je suis en train de me lécher les doigts quand, soudain, je sens deux mains se poser sur mes hanches. Je sursaute à ce contact imprévu et pousse un cri qui effraye deux oiseaux.

— T'es dingue ! Tu m'as foutu la trouille.

— Tu attendais quelqu'un d'autre peut-être ?

Priam commence à m'embrasser dans le cou, alors que je m'empresse de lui demander.

— Par où es-tu arrivé ? Je ne t'ai pas vu remonter.

— Comme à l'aller, j'ai emprunté le chemin puis le pont de singe.

— Pourtant, je le scrute depuis cinq bonnes minutes.

Je me tourne en restant dans l'espace de ses bras pour me plonger dans son regard profond. Mon beau brun sourit malicieusement. J'aime ce regard chaud et pétillant qu'il pose sur moi. Tout autant que sa voix qui devient bien plus rauque.

— Je te confirme que tu as pris ton temps pour manger cette pêche.

Il passe sa langue sur mes lèvres avec une gourmandise, dont il ne se cache pas. Il s'en délecte même tandis que mes papillons commencent à voleter. Je me sens prendre feu alors que son corps tendu vers l'avant entre en contact avec le mien. Ma respiration se coupe quand il décale sa tête dans mon cou pour me confier à l'oreille.

— J'ai attendu que tu la termines pour récolter ce nectar sur ta bouche sucrée. Puis il continue sa prospection sur mon épaule, qu'il effleure de son souffle. Je ne voulais pas te déranger de peur que tu t'étouffes avec un morceau de fruit.

— Quelle prévenance !

— Je dois me montrer à la hauteur de la réputation de ton Chevalier noir.

— Jusqu'à maintenant, tu réalises un sans-faute.

J'entoure son cou de mes mains pour glisser mes doigts dans ses cheveux. Priam a l'air d'apprécier mes passages dans les mèches brunes, qui recouvrent sa nuque.

— Et si tu m'embrassais au lieu de me bader.

Sa bouche se pose sur la mienne avec une douceur à laquelle je ne m'attendais pas. Cette délicatesse me bouleverse. Il butine mes lèvres, une à une en commençant par mon inférieure.

— Tu es délicieuse, Luciole.

Son emprise sur mes hanches est tout aussi exquise et je me colle un peu plus à son corps chaud et tendu. Je sens bien que Priam se retient, qu'il prend son temps, mais l'urgence de mon incendie intime demande à être éteinte rapidement, alors autant se rendre dans la chambre.

— Tu veux visiter la cabane ?

— Je te suis.

Je le saisis par la main et l'entraîne avec fougue vers l'intérieur, ce qui a l'air de l'amuser. Son sourire est lumineux et répond à mon impatience.

— Voilà le salon, je le tire à nouveau pour aller sur la terrasse à l'arrière. Là, tu as la salle de bains et les toilettes et, je le ramène vers la pièce principale, la chambre, je la désigne de mon index.

— C'est mignon. Tu aimes ?

— Tu as bien choisi. C'est cosy, romantique, et surtout, nous ne sommes que tous les deux, coupés du monde.

— Personne pour nous interrompre.

La situation est bizarre, nous nous retrouvons seuls et, visiblement, ça nous intimide. Je n'ose pas le toucher et il n'a pas l'air plus à l'aise que moi. C'est la première fois que je nous sens à ce point emprunté.

— Tu veux boire quelque chose, nous proposons en même temps.

On éclate de rire bien conscient de notre trouble.

— Au moins, on est d'accord pour ne pas se sauter dessus comme des animaux, j'avance pas du tout convaincue par mes mots.

— Quoi que, je serais bien tenté de ne faire qu'une bouchée de toi, il ajoute dans mon cou.

Ce contact me galvanise et j'ai l'impression d'être recouverte d'une tension électrique prête à court-circuiter la moindre parcelle de mon corps. Je commence à avoir chaud, à sentir mon cœur s'emballer, alors que je n'attends qu'une chose, c'est de me perdre dans ses bras.

Je sors deux petites bouteilles de jus de fruits du réfrigérateur tandis que Priam s'occupe des verres. On dépose nos boissons sur la table de la terrasse arrière qui forme un cocon protecteur qui ne donne pas sur les sentiers. On est vraiment coupé de tout dans cet espace. Priam prend place sur un large fauteuil en bois et je m'installe en amazone sur ses jambes.

— Tu sais qu'il y a un autre siège, il me signale en souriant.

— Tu es bien plus confortable.

Je souffle un baiser léger sur ses lèvres et me recule avant qu'il m'en demande plus. Je récupère nos verres et lui en tends un. Je ne pensais pas que la situation m'intimiderait à ce point. Ça va être ma première fois. Et même si je suis sûre de mon choix, c'est tout de même bizarre.

— Tchin !

— À notre week-end.

Nos verres tintent puis nous buvons une grande gorgée. Je dépose le mien tandis que Priam continue de siroter le sien. Je sens bien qu'il est tout aussi troublé par le contexte que moi. Pourtant, nous attendons ce moment depuis des semaines.

Je dois lui démontrer que je n'ai aucun doute sur ma décision et mon envie de lui.

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➥ Pendant l'absence de Priam, elle débute la visite de la cabane et découvre que la salle d'eau est dans une annexe dont le plafond est transparent. Elle s'imagine déjà prendre un bain de minuit avec son chevalier noir tout en regardant les étoiles. Comme c'est romantique...

➥ Mac attend Priam sur la terrasse et commence à trouver le temps long. Elle se demande ce qui le retient jusqu'à ce qu'il la surprenne. Priam a préféré patienter qu'elle termine sa pêche pour se manifester. Apparemment, il a kiffé de suivre la dégustation ?

➥ Kenzie lui propose une visite de la cabane en pensant pouvoir poursuivre ce délicieux baiser qui enflamme le corps de cette dernière. C'est peu de dire que la chaleur grimpe vite, non ?

➥ La situation les intimide quelque peu et ils ne savent pas trop comment se lâcher afin de passer aux choses sérieuses. Même si Mac est sûre d'elle, ça n'empêche que c'est une grande décision. Doit-elle encore attendre ou bien se lancer ?

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✨️ Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de MACKENZIE.

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🖤 Kty.Romance 🩷