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MACKENZIE | Il sourit à pleines dents et je sais que son besoin de râler envers cette soirée est juste pour la forme, car il s'y est bien amusé si l'on fait abstraction du passage de Gabriel. Xéna s'agace à l'arrière de la berline. Priam ne veut pas la laisser seule cette nuit au cas où elle ferait des cauchemars. Sa sœur a eu beau lui assurer qu'elle allait bien, il tient à veiller sur elle, et je le comprends très bien.

— Tu m'envoies un message quand vous êtes rentrés ?

— Ok ! Embrasse-moi encore une fois.

— Le dernier...

Priam reçoit mon baiser et le poursuit comme si nous n'allions plus nous revoir. Cette sensation me hérisse le poil. Nous avons assez traversé de galère comme ça.

Je les regarde s'éloigner tandis que mon père dépose un gilet sur mes épaules dénudées. Je n'avais pas perçu jusque-là que je tremblais de froid tant j'étais bien dans les bras de Priam. James et Connor m'attendaient et visiblement leur soirée a été bonne. Il reste encore des fraises et un bol qui devait contenir de la chantilly ainsi qu'une bouteille de champagne et deux coupes.

— Alors, ce bal ?

— Papa, je suis crevée, je vais monter dans ma chambre, on en parlera demain. Et puis, vous avez des fraises à terminer.

— Il n'y a plus de chantilly, se marre Connor en m'octroyant un clin d'œil.

— Tu pourrais être plus discret, râle James.

— Comme si notre fille n'avait pas compris. Tu crois qu'avec Priam, ils ont fait quoi avec l'autre jour ?

James se tourne automatiquement vers moi et avant qu'il ne me demande des comptes, je grimpe les escaliers en tenant mes escarpins et le bas de ma longue robe dans la main. Ma fuite est accompagnée par le rire significatif de Connor qui est bien vite étouffé par le baiser de mon père.

Leur nuit va être plus agitée que la mienne maintenant que Connor a ouvert le champagne.

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Mon téléphone vibre sur ma table de chevet et je me retourne tant bien que mal pour l'attraper. Le soleil est assez haut et baigne ma chambre d'une vive clarté. Visiblement, j'ai roupillé comme un loir après avoir lu les messages de mon beau brun pour m'assurer qu'il était bien entré. Je me suis réveillée dans la même position que lorsque je me suis couchée cette nuit.

Priam : Hello, ma Reine.

Mac : Salut, mon Roi.

Priam : Bien dormi ?

Mac : Hum... Oui. Et toi ?

Je m'installe confortablement dans le lit en calant ma tête dans les oreillers moelleux avec des étoiles plein les yeux en repensant à la soirée d'hier avec Priam.

Priam : Nickel ! Mais tu m'as manqué.

Mac : Toi aussi... Ça a été avec Xéna ?

Priam : Elle se repose encore.

Mac : Tout comme moi si tu ne m'avais pas réveillée...

Priam : Ma Princesse au bois dormant.

Mac : Elle, au moins, est sortie de son sommeil par un baiser.

Priam : Si ce n'est que ça...

Je rêve déjà de sa bouche sur la mienne, de ses bras qui m'enserrent la taille pour me rapprocher de son corps musclé quand j'entends la porte s'ouvrir. Le temps que je me tourne, j'aperçois Priam s'avancer vers moi en tenant un plateau dans les mains.

— Room Service !

— Qu'est-ce que tu fais là ? Il n'est même pas...

Je tente de lire l'heure sur mon réveil, mais Priam me devance. Alors que je n'en reviens pas de le voir dans ma chambre. Je me frotte les yeux pour être sûre que ce n'est pas mon imagination, qui me balance un clone, plus vrai que nature, de mon chevalier noir. Quand je bloque mes iris dans les siens, je sens mon corps se réchauffer, il est si beau...

— Il est précisément 09 h 47 !

— Tu as aussi la fonction horloge parlante intégrée ?

— Tu ne connais pas tous mes talents, il me dévoile dans un large sourire qui me donne envie de l'imiter. Tu m'accordes une petite place ?

Il dépose le plateau sur ma table de chevet. Je me pousse et le laisse s'asseoir à côté de moi. Dès que ses fesses sont appuyées sur le matelas, je lui saute dessus pour réclamer mon bisou.

— On dirait que je t'ai manqué !

— Si tu savais à quel point, je lui avoue dans un souffle.

Ma bouche reprend possession de ses lèvres pour un baiser plus enflammé et Priam me suit dans cette danse endiablée, qui réveille mon corps à la vitesse de l'éclair. Mes mains glissent sur sa nuque, dans ses cheveux, qui sont de plus en plus longs. Ils sont si doux que mes doigts se perdent dans ses mèches avant de tirer dessus ce qui déclenche un gémissement chez mon beau brun.

— T'as vraiment la dalle.

Pendant qu'il se marre, je pousse son torse pour qu'il se couche et j'en fais autant, mais sur lui.

— Tu ne devrais pas prendre ton petit-déjeuner avant de passer au plat principal ?

— Tu es tout ça à la fois, et même mon dessert... Oui, enfin tu comprends où je veux en venir.

— Tes papas sont d'accord, il m'apprend avec un air resplendissant.

Je relève la tête de sur son cou, que je commençais à embrasser pour voir si j'ai bien capté.

— Tu es arrivé tôt ce matin pour le leur demander ?

— Oui...

J'ai envie de sauter de joie. Je me redresse vraiment et me retrouve assise sur le bassin de Priam qui, sans même forcer, m'attrape par les hanches et me dépose à côté de lui. J'étais pourtant bien installée et n'avais aucune envie de me tenir loin de son excitation.

— Ils sont d'accord pour qu'on parte en balade jusqu'à demain soir.

— Mon père n'a rien trouvé à redire ?

— Il m'a déclaré que j'avais toute sa confiance après tout ce qu'il s'est passé. Il m'a lancé que j'étais capable de prendre soin de toi et que j'avais su lui prouver que je tenais parole.

— Connor a dû bien le travailler au corps cette nuit pour qu'il te lâche tout ça, je me marre en comprenant son attitude d'hier soir.

— Tu crois ?

— Je les ai chopés en flag avec des fraises, de la chantilly et du champagne sur la table du salon.

De son sourire à peine contenu, il me regarde en secouant la tête. J'ai envie de l'embrasser à nouveau et de me jeter sur sa bouche qui a rougi à la suite de nos baisers. Cependant, Priam reprend et je tente de me concentrer sur ses lèvres qui bougent.

— En effet, ce sont de bons indices.

— Donc, eux, ils connaissent l'endroit où tu nous emmènes ?

— Oui... Enfin, presque.

— Comment ça ?

Priam m'a parlé de son idée de week-end, hier soir, mais il garde notre destination secrète pour préserver la surprise.

— Tu n'en sauras pas plus, Luciole. Allez, mange, pendant que je glisse quelques fringues dans mon sac à dos.

— Tu ne veux pas aussi sélectionner ma tenue tant que tu y es ? je m'insurge en croisant mes bras sur ma poitrine.

— Si ! Comme ça, je suis sûre que tu seras à l'aise sur la moto.

Je m'arrête de croquer dans ma tartine recouverte de beurre et de confiture. Tout comme je l'aime, il l'a préparée à la perfection. Je suppose que James a dû l'aider ou lui donner des tuyaux pour qu'il la réalise aussi bien. Je déglutis ma bouchée en essayant de ne pas avaler de travers.

— Ta moto ? Mais la tienne est...

— ... Ma mère me prête la sienne. Bon, elle est bien moins fun que la mienne, mais on fera avec.

— Sinon, je suis sûr que Connor nous passerait son pick-up.

— Tu crois ? Ça serait plus discret que la bécane rose fluo avec des fleurs violettes de mes mamans.

— Sans parler des franges en cuir et plumes qui pendent aux rétroviseurs.

Notre fou rire nous plie en deux et j'en ai les larmes aux yeux. Priam me dévore du regard et juste avant de m'embrasser, il me susurre sur mes lèvres frémissantes.

— Tu es si belle...

Cette fois-ci, c'est lui qui se couche sur moi. Il entoure mon visage de ses larges mains pour prolonger notre baiser. Mes doigts se nouent derrière sa nuque pour le garder au plus près de moi, alors que nos corps s'enflamment en se mouvant dans des oscillations de haut en bas sans refréner notre désir.

— Priam...

Ma supplique lui donne envie de sourire, alors qu'il se redresse en frôlant son bassin contre le mien, m'arrachant une nouvelle plainte de contentement en sentant son érection si proche de mon intimité.

— Patience, Luciole.

Il se relève, si magnétique, si sûr de lui, alors qu'il me tend la main et m'attire à lui pour me confier à l'oreille.

— Plus vite, nous serons partis...

Il n'a pas besoin de m'en dire plus que je suis déjà sur mes pieds. Ses iris brillent autant que les miens de savoir que d'ici quelques heures nous ne serons plus que tous les deux dans un lieu qu'il tient secret. Alors même si je meurs d'envie d'en apprendre plus sur notre destination, je me mords la langue et le questionnerai pendant le trajet.

— Je passe rapidement sous la douche !

— Je vais préparer tes affaires.

Je n'ai jamais été aussi impatiente de ma vie...

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➥ Priam réveille sa belle au bois dormant en lui envoyant des textos et en lui portant son petit-déjeuner au lit. C'est vraiment le petit ami rêvé qu'on aimerait toutes avoir...

➥ Kenzie le laisse à peine s'asseoir sur le matelas, qu'elle lui saute dessus pour l'embrasser. Comment ne pas craquer pour ce charmant chevalier noir ?

➥ Les pères de Kenzie ont donné leur aval pour que Priam emmène leur fille en week-end. D'après Mac, c'est parce que Connor a su travailler James au corps. Le pensez-vous, vous aussi ? Ou bien James trouve que Priam est un mec bien en qui il peut avoir confiance pour rendre sa Princesse heureuse ?

➥ Notre petit couple va passer les deux prochains jours en tête à tête. Une idée de la destination et de ce que Priam a prévu ?

NDA : Le titre de l'histoire ainsi que la cover ont changé et s'appelle : FOR THE LOVE OF MY DARK KNIGHT

Qu'en pensez-vous ? Vous aimez ?

Je n'ai pas pu attendre samedi et la publication des nouveaux chapitres inédits pour vous le dévoiler ainsi que la nouvelle cover.

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✨ Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de PRIAM.

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🖤 Kty.Romance 🩷