Chapter 25 | #BADBOY
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PRIAM | Au point où l'on en est, je ne vois pas comment je pourrais lui dire de s'interrompre. Pourtant, il le faudrait sinon je ne sais pas comment je vais arriver à me maîtriser. Je sens mon membre durcir à chaque déplacement de son index sur ma peau. C'est une douce torture...
— Respire, elle me taquine.
Le souffle de ma déesse grecque balaye mon épiderme sensible et je laisse mes forces me quitter.
— C'est impossible, sinon...
Son sourire espiègle s'étire, je viens de tomber dans son piège. En inspirant, j'ai permis à toutes mes tensions de se relâcher. Résultat immédiat, ma trique devient plus que visible. Ce qui n'est pas passé inaperçu aux yeux de ma belle brune. Je la vois rougir tout en scrutant mon entrejambe.
— Tu devrais te relever pour t'asseoir à côté de moi. La chantilly se réchauffe...
Je n'ai pas le temps de terminer mon argument, que sa bouche sensuelle se plaque sur mes abdominaux.
Mayday ! Mayday !
Je suis en train de sombrer corps et âme. Ma belle brune n'est pas ma première nana, mais aucune n'avait pris le soin d'explorer mon corps comme ma déesse s'applique à le faire. Et puis, elles n'étaient pas Mac...
— Luciole...
Ses grands yeux vairons bordés de ses longs cils noirs se relèvent vers moi et je me traite de tous les noms d'oiseaux qui me passent par la tête pour l'avoir appelé à voix haute. Putain de regard et de sensations qui se rattachent à la façon dont elle me contemple avec ses pupilles étincelantes de désir. Je laisse partir mon corps vers l'arrière. Je suis vraiment trop con. Mon dos accuse l'impact avec le matelas.
Ma belle brune se déplace à genoux avec la grâce d'une panthère pour suivre le mouvement. Sa bouche continue de semer des bisous humides sur mes abdominaux puis remonte sur mes pectoraux. Elle s'assoit sur mon ventre et récupère le bol de chantilly. Son index plonge dans le nuage blanc et je l'arrête avant qu'elle enduise ma peau.
— Ce n'est pas très loyal !
— Comment ça ?
— Tu es encore tout habillée.
Elle fourre vite son doigt dans sa bouche pour lécher la chantilly puis soulève ses bras. Je relève son tee-shirt sous son sourire étincellant, qui accompagne mon geste assuré et impatient de la retrouver juste recouverte de son soutif. Je la sens vibrer chaque fois que je frôle ses côtes, quand j'effleure la courbe de ses seins. Sa respiration s'accélère tandis que je passe sous ses aisselles pour retirer le tissu de ses bras. Lorsque je découvre son visage, qui s'illumine en voyant mon regard se poser sur sa poitrine mise en valeur par un balconnet rose et noir, elle me sourit espièglement.
— C'est une création exclusive de Coco Charnel.
C'est officiel, cette déesse veut ma peau. Elle n'a pas l'air de se rendre compte de l'effet qu'elle produit sur moi, sur mes hormones, sur mes résolutions.
— Il te plaît ?
— Énormément.
Mon majeur retrace le bord en dentelle et je tente de lire sa réaction alors que je glisse vers la partie rebondie de son sein. Son enveloppe est si douce.
— Tu m'autorises ?
— Oui...
Je me redresse et ma bouche se pose sur sa poitrine. Sa peau de pêche se recouvre de chair de poule. Sa tête par vers l'arrière. L'effet se trouve immédiat. J'arrête de respirer en même temps que Mac. Son mouvement a permis à son bassin de se caler contre mon érection. Impossible qu'elle n'ait pas senti la bosse qui déforme mon caleçon.
— J'ai terriblement envie d'aller plus loin, Luciole. Mais pas ici, et pas comme ça.
— Je te désire tellement aussi.
Ma tentatrice entoure mon visage de ses paumes pour m'embrasser. J'engage ma langue pour accompagner ses mouvements. Mac s'amuse avec mon piercing, elle le pince même entre ses dents. Elle l'aspire légèrement en déclenchant une tout autre image de ce qu'elle pourrait sucer. Je n'en peux plus. Je vais exploser dans mon caleçon si elle ne calme pas les ondulations de ses hanches.
Mon téléphone sonne et sans même regarder le message je sais que c'est ma sœur. Je lui ai dit de me prévenir si quelqu'un montait.
— Rhabille-toi ! Vite !
À mon ton de voix, ma Princesse a compris l'urgence de la situation. En l'espace de quelques secondes, nos tee-shirts sont en place. Je m'assois sur le bord du lit à côté de Mac. Ma belle brune – bien moins inquiète que moi – recommence à manger des fraises. Elle en trempe une dans la chantilly et me la propose au moment où l'on frappe à la porte.
Le vantail s'entrouvre sans que Connor passe la tête tout de même et lance.
— Vous êtes visibles ?
— Bien sûr, Papa Nono.
— Vous êtes décidément trop sages, les jeunes, il se marre sous le regard courroucé de James.
Connor est sur la même longueur d'onde que sa fille. Et d'après sa remarque, on aurait pu aller plus loin, mais James n'est pas du tout d'accord avec son mari. Forcément...
— Ne l'écoutez pas. Vous êtes respectueux et j'apprécie. Par contre, il est tard.
— Tu dois passer une bonne nuit, ajoute Connor. Tu as un combat à livrer demain soir.
Je sens le corps de ma Princesse se tendre en entendant son père parler de ce qui m'attend dans l'octogone. Je sais qu'elle prend sur elle tant qu'ils sont là. Elle négocie même pour qu'on ait un moment rien qu'à nous deux avant que je rentre.
— Donne-nous quinze minutes, le temps de nous dire au revoir, tente de marchander ma belle brune.
— Cinq !
— On coupe la poire en deux, Papa. Dix minutes.
— Pas une de plus.
Connor entraîne James pour sortir et nous laisser tranquilles encore un peu. Mais avoir parlé du combat a jeté un froid sur notre ardeur.
— Tu dois vraiment participer à cette soirée ?
— À part que Connor trouve un moyen de l'en empêcher, je n'ai pas le choix.
Ses doigts se promènent sur mon visage. Mac frôle mes pommettes avec une douceur incroyable, ses caresses se poursuivent afin de souligner mes arcades, puis elle redescend sur l'arête de mon nez toujours droit malgré les coups reçus. Enfin, la pulpe de son index redessine mes lèvres entrouvertes sans qu'elle les quitte du regard comme si elle voulait les graver dans sa mémoire. Je capture la phalange au passage, je l'aspire, la mordille avant de la sucer.
— Ce n'est pas très loyal, râle ma déesse. Comment je vais pouvoir te laisser partir après ça ?
— C'est pour que tu rêves de moi cette nuit.
— Là, je vais plutôt fantasmer.
— À quel point ?
Je sais que je joue à un jeu dangereux. Que je devrais calmer les choses. Mais je veux voir disparaître cette inquiétude dans ses yeux. Je ne souhaite plus lire la peur dans ses magnifiques iris ni découvrir ses sourcils froncés par la crainte de ce qu'il pourrait m'arriver demain.
— J'imagine tout ce que tu pourrais me faire. Et où tes mains se poseraient en premier.
— Sur tes hanches, je réponds du tac au tac.
Elle les récupère et plaque mes paumes à l'endroit que je viens de lui indiquer. Son bassin – ainsi entouré – s'anime alors que mes doigts s'enfoncent dans le short en jean qui me sépare de sa peau, que je rêve de caresser. Elle me sourit avant de continuer ce qu'elle désire.
— Ce que ta bouche embrasserait d'abord.
— Tes seins, sans hésiter.
Je la regarde pour voir si elle m'accorde ce droit. Ses pupilles me témoignent son envie et, de sa main posée sur ma nuque, elle me guide vers sa poitrine tandis que l'autre soulève son tee-shirt afin de découvrir son soutien-gorge. Mes lèvres effleurent sa peau si douce, dont je me délecte. Je laisse la pointe de ma langue naviguer entre ses deux monts. Ses gémissements ne m'aident pas à me calmer et encore moins quand je sens ses doigts glisser dans mes cheveux. Son index s'enroule à une de mes mèches longues avant de tirer dessus. À mon tour, je laisse échapper un grognement rauque qui anime ma belle brune.
Elle tente de se reprendre et revient à ce qu'elle imagine que je pourrais lui accorder dans son rêve.
— Ce que tu me dirais.
— Que tu es belle, que j'ai très envie de toi... Que je te désire plus que tout.
Ma Luciole avance ses lèvres pour les souder aux miennes qui lui répondent aussitôt. Nous échangeons au travers de nos bouches tout ce que nos corps ressentent sans pouvoir se lâcher plus. À bout de souffle, elle me murmure.
— Mais...
— On va devoir attendre avant d'aller plus loin, Luciole.
— Juste un dernier baiser, alors ?
Mes lèvres se posent sur les siennes. Mac s'empresse d'entourer ses bras autour de mon cou. Mon cœur s'emballe en la voyant aussi investie à nous apporter cet ultime plaisir, alors que je lui refuse de passer ce cap. Elle me chevauche et colle son intimité contre mon érection, qui ne m'a pas vraiment quitté.
Emporté par mon désir, je la serre dans mes bras et dans un mouvement circulaire, je la plaque contre le matelas. Mac ne relâche pas ma nuque pour éviter que je me relève.
— J'ai tellement envie de toi, Luciole.
— C'est une vraie torture que tu nous imposes.
— Je veux t'offrir une première fois des plus merveilleuses.
Ses mains entourent aussitôt mes joues et je ferme les yeux. Il n'est pas question qu'elle lise dans mes iris ce que j'ai en tête. Après quelques secondes, je sens son sourire poindre sans même la regarder alors qu'elle m'avoue avec le cœur au bord des lèvres.
— Moi aussi, je tombe pour toi, Priam.
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➥ Mac le taquine et le pousse à aller plus loin. Les tee-shirts volent, les mains découvrent le corps de l'autre, même s'ils ne doivent pas dépasser cette limite. Dur dur de se freiner dans ces cas-là. Heureusement que Priam a une sacré maîtrise de son corps, non ?
➥ Les papas prennent pour prétexte que Priam a un combat demain pour mettre fin à leur soirée. Le font-ils que pour cette raison ?
➥ Parler de cette soirée à jeter un froid sur leur libido. Ça a laissé la place à l'inquiétude que Mac tente de chasser en redessinant le visage de Priam. Un joli moment de tendresse...
➥ Le désir revient bien vite quand ils évoquent les fantasmes de Mackenzie dans un ping-pong des plus instructifs, mais qui met à mal leur résolution. Ça va être de plus en plus dur de résister si les sentiments s'en mêlent, non ?
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📍 Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de MACKENZIE.
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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘
🖤 Kty.Romance 🩷
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