Chapter 10 | #PRINCESSE
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MACKENZIE | Je me recule au moment où Gabriel se lève. Il place sa main dans le creux de mes reins et tente de m'embrasser. Je le repousse en évitant que ses lèvres se posent sur les miennes.
— Non, mais t'as craqué ?
— Oh ! Ça va ! Tu ne vas pas me prendre la tête à cause de cette gonzesse ! Si ?
Priam se place à côté de moi et lui balance les poings serrés.
— T'es vraiment qu'un con d'agir ainsi.
Mon chevalier noir tente de se contenir pour ne pas créer un esclandre dans l'enceinte du lycée. il enlace mes épaules de son bras protecteur et nous dirige vers la sortie, alors que Gabriel me lance.
— On en reparlera ce soir au 3M !
Alors là, il rêve s'il croit que je vais lui accorder du temps. De plus devant Mamy et papa Nono. Priam a bien senti les tensions dans mon corps.
— Laisse-le dire, Princesse. Si tu veux, on passe au Shop après les cours. Ça te plairait ?
— Ouais... Merci, Priam.
— En attendant, on va aller à la bibliothèque.
Ce grand brun, tatoué et percé, en intimide plus d'un avec son regard charbonneux, qui le rend encore plus ténébreux. Pourtant, il n'existe pas plus doux et plus attentionné que lui. Enfin, envers moi. Les mecs qu'il affronte sur un ring de boxe ne doivent pas penser pareil.
— Tu vas t'entraîner à la salle ce soir ?
— Oui, pourquoi ?
— Tu veux bien que je t'accompagne. J'ai besoin de me défouler.
— Ok, Princesse. Après une heure à frapper le sac, tu iras mieux, je te l'assure.
Il m'embrasse le dessus de la tête, respire mes cheveux tout en m'entraînant dans les différents couloirs du lycée. Le silence de la bibliothèque me détend. Devoir rechercher les deux ou trois expressions qu'il nous manque pour étayer notre TP occupe assez mon esprit pour m'éviter de penser au comportement déplorable de Gabriel.
Je replace deux des trois bouquins sur les étagères quand je sens une présence dans mon dos. Son parfum me renseigne avant sa voix.
— Ne m'en veux pas, Kenzie.
— Ce n'est ni l'endroit ni le moment d'en parler.
— Tu vois, c'était pour éviter ce genre de situation que je ne souhaitais pas t'embrasser. L'exclusivité, ce n'est pas mon truc.
— Tu es en train de me dire quoi là ? Parce que si tu comptes que je te partage ou que je ferme les yeux sur tes groupies, alors oui, on a un sérieux problème.
Gabriel garde la tête penchée vers ses baskets en évitant mon regard.
— Réponds-moi !
« Chut... »
— Je pense qu'on devrait se laisser le temps d'y réfléchir.
— Je ne changerai pas d'avis. Ni ce soir ni demain. À toi de voir si je suis assez importante à tes yeux pour que tu fasses une croix sur tes plans cul.
Ni une ni deux. Je lui colle les bouquins dans les bras que je n'ai pas eu le temps de ranger et file récupérer mon sac. Priam m'attend debout à côté de la longue table en bois massif et me le tend avant que l'on sorte de l'établissement.
Les cours de l'après-midi sont passés dans un rythme bien trop lent pour que la colère se soit évacuée de mon corps. Dès que la sonnerie s'enclenche, je me lève et quitte la salle. Priam et sa sœur sur mes talons, nous traversons la cour, accompagnés de Pink et d'Aria.
— On se retrouve au 3M ?
— Non, Xéna. Ton frère va d'abord m'emmener à la salle pour que je me défoule sur le sac de frappe.
Ce dernier me tend mon casque et je m'installe dans son dos. Dès qu'il sent mes bras entourer sa taille, il démarre. On dépasse le groupe composé de Gabriel, Mayfield, Spencer et Tessa. Il m'a reconnue malgré le casque, ce qui ne l'empêche pas de se marrer avec l'autre nana et de la garder assise sur ses genoux.
Le message est clair. Il a visiblement déterminé son choix. Et il ne penche pas en ma faveur.
À la vue de Gab et de la blonde, mon corps se crispe et Priam accélère. Je pose ma tête contre son épaule pour tenter de me calmer. La moto avale les kilomètres et je me sens bien contre son dos large. Le vent qui s'engouffre et la vitesse qui me plaque encore plus contre lui pour ne faire qu'un me permettent d'oublier un peu mon altercation avec Gabriel.
Priam se gare devant la salle de boxe et m'aide à descendre. Sans un mot, on se dirige vers les vestiaires. Il se change tandis que je tente de mettre à ma taille le tee-shirt qu'il vient de me prêter. Chose impossible à réaliser même en formant un nœud sur le haut de mon ventre. Je nage à l'intérieur de ce haut, pourtant je me sens bien. Enivrée par les effluves que dégage le tissu en coton. Je suis aussitôt enveloppée par son parfum musqué, mêlé à l'odeur agréable de sa peau. Elle est chaude, sensuelle et animale à la fois...
Je tente de me concentrer sur ces senteurs pour ne pas mater son corps d'apollon. Ce mec est une bête de muscles sans pour autant ressembler à un bodybuilder. Souvent avec Nono, ils enchaînent les séries de pompes. Malgré ses trente-six ans, mon papa ne se laisse pas distancer. Il aime toujours le goût de l'effort. Du pari. Et Priam n'est pas en reste. Il adore relever les défis que lui propose mon père.
Se confronter à une figure masculine lui apporte un équilibre qu'il ne trouve pas au sein de sa famille. Entouré de ses deux mamans et de sa sœur. Je comprends le manque qu'il peut ressentir de temps en temps, tout comme, moi, je le comble avec Mamy ou Didi. Lui, c'est avec Connor.
— Arrête de me mater, Princesse !
— Comme si c'était la première fois que je te voyais juste habillé d'un short.
— Alors pourquoi je sens la chaleur de ton regard se poser sur mon dos et descendre au niveau de mes fesses ?
Je souris en coquelicotant, car il dit vrai. Je n'arrive pas à décrocher de sur sa cambrure, qui mène à ses deux lunes musclées, qui me provoquent des bouffées de chaleur juste en me demandant à quel point elles doivent être fermes. Foutues hormones...
— Peut-être parce qu'elles sont bien rebondies.
Il me sourit sans cacher ce que ma réflexion vient de déclencher en lui. Son aura m'enveloppe quand il avance d'un pas afin de bloquer son regard dans le mien. Sa main se pose sur ma joue et son toucher me drape de toute sa tendresse. Je me sens à l'abri, envoûtée par son charisme d'un magnétisme puissant et irrésistible. Après avoir ramené une mèche de cheveux derrière mon oreille, il m'indique d'une voix basse.
— Allez ! Viens, que je te passe les gants.
Je le laisse m'équiper sans avoir pu ouvrir la bouche. Depuis quelque temps, il m'apparaît différent en dehors du lycée. Mon regard se pose sur son visage et notamment sur ses piercings.
— Tu as retiré ton anneau ?
— Pour boxer, ce n'est pas conseillé de les garder.
— Alors pourquoi conserves-tu les autres ?
— Je vais les recouvrir d'un Scotch, car ils sont difficiles à replacer ensuite.
Me voilà chaussée de deux gants rouges, je suis habillée d'un tee-shirt trois fois trop grand pour moi. Et heureusement que j'avais un legging dans mon sac. Je n'ose même pas croiser mon regard dans la glace. Ma tenue doit être tellement ridicule. Pourtant les œillades que lance Priam sur mon corps ont l'air de combler ses orbes sombres.
— Te voilà prête.
Son annonce en se raclant la gorge révèle la gêne qu'il ressent. Ça me ferait presque sourire si la raison de ma venue ici n'était pas aussi sérieuse.
— Place-toi face au sac. Avance un peu. Je peux ?
Priam me demande la permission de poser les mains sur ma taille pour me guider. J'apprécie sa délicatesse et qu'il prenne en compte ce que je pourrais ressentir.
— Oui.
Ses paumes s'appuient de chaque côté de mes flancs laissés libres de tissu. Son contact agit bizarrement sur moi. Ses mains sont chaudes et c'est comme si ma peau entrait en combustion. Une série de spasmes incontrôlables se déclenchent. Je suis sensible à ce niveau-là, ce ne peut être rien d'autre que ça...
— Je te savais chatouilleuse, mais pas à ce point, Princesse.
J'ai beau lui rappeler que c'est comme ça que mon père me surnomme, il n'en fait qu'à sa tête et continue de me désigner ainsi depuis trop longtemps pour qu'il arrête. Et j'avoue que l'effet s'avère bien différent entre les deux hommes.
Je tente de m'éventer, mais avec un gant de boxe, c'est mission impossible. Je suis déjà en surchauffe sans même avoir commencé. Placé dans mon dos, Priam me positionne de la bonne manière et me mime la façon dont je dois frapper le sac. Après quelques mouvements pour m'entraîner et chauffer mes muscles, il me commande.
— Vas-y, lâche tout ce que tu ressens. C'est maintenant que tu dois puiser dans ce que tu planques au fond de toi.
Je ne sais pas depuis combien de temps je frappe dans ce sac aussi rouge que mes gants et mes joues. Les bras me brûlent. Mon cœur bat bien trop vite. Les paroles de Priam me poussent encore et encore pour que je donne le meilleur de moi-même. Je me retrouve toute dégoulinante de sueur et j'apprécie qu'il éponge mon front et mon visage régulièrement en me sondant pour voir s'il peut me demander un ultime effort.
— Voilà ! Imagine-le avec...
Priam n'a pas le temps de terminer sa phrase, que je pulvérise le sac en enchaînant les coups. Je ne sais pas d'où me vient ce regain d'énergie. Mais il me suffit de visualiser la blonde accrochée au cou de Gabriel pour me défouler encore plus fort sur le punching-ball afin de purger la colère qui bout en moi.
La trahison a un goût de fiel dans ma bouche.
Épuisée, je laisse tomber mes gants le long de mon corps et me plie en deux à la recherche d'un souffle qui peine à revenir. Mes bras se révèlent tellement douloureux que je n'arrive même plus à les relever.
— Redresse-toi, Mac, et marche tranquillement. Ça va t'aider à récupérer.
Il pose sa main dans le creux de mes reins et me pousse à avancer. Les premiers pas s'avèrent difficiles. Mais Priam m'aide, me soutient et me donne la cadence à suivre pour retrouver un souffle normal.
— Tu te sens mieux ?
— Je suis exténuée.
— Alors, direction la douche. On attendra que tu te trouves en meilleure forme pour monter sur le ring.
N'ayant pas la force de le contredire, je le suis jusqu'au vestiaire.
— Tiens !
Il me tend son gel douche et sa serviette. Je récupère les affaires que je portais en arrivant et me dirige vers la cabine.
— Si tu as besoin d'aide, tu m'appelles ! Il se marre. Je me ferai un plaisir de venir te frotter le dos !
— Même pas en rêve, Priam Sanders !
Son rire se répercute sur les murs du vestiaire et me pousse à sourire à mon tour. Il y est arrivé encore une fois...
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➥ Gabriel tente d'embrasser Kenzie sans prendre en compte ce qu'elle ressent face à ce qu'elle vient de découvrir. Elle le repousse après l'avoir trouvé avec la blonde. Il abuse ou il a raison d'insister ?
➥ Gab annonce à Kenzie qu'il ne veut pas rester exclusif. Va-t-elle accepter de le partager ?
➥ Priam pousse Mac à donner tout ce qu'elle a dans les poings afin de sortir toute sa colère. Y est-il parvenu ?
➥ Priam devient taquin en proposant à Mackenzie de la rejoindre sous la douche pour lui frotter le dos. Se sert-il de l'humour pour qu'elle comprenne ce qu'il ressent pour elle ?
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📍 Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de KENZIE.
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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘
🖤 Kty.Romance 🩷
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