Chapitre 20
Chapitre 20
« Ton père n'a vraiment rien dit ? » je m'exclame, étonné, en fourrant au hasard quelques habits dans mon sac de voyage.
Mon désir de frapper – pour ne pas dire tuer – le père de George est toujours aussi présent que le jour où j'ai vu le visage tuméfié de George dans ma chambre mais je pense que ce dernier fait tout pour me détourner de cette envie de vengeance. Cependant, il ne doit toujours pas me connaître parce que ni aujourd'hui, ni demain, je n'accepterai le fait que George soit le punching-ball de son père.
« Rien du tout. Il m'a filé de l'argent. » Déclare George alors qu'il est assis sur mon lit.
« Je te crois pas ! »
Il se relève pour pouvoir atteindre la poche arrière de son jean d'où il sort son portefeuille. Il l'ouvre et me montre une liasse d'argent. Il y a plus de billets que j'en ai vus depuis mon arrivée aux Etats-Unis.
« Tu lui as piqué ? » je propose, toujours pas convaincu que ce con ait donné autant d'argent alors que son fils allait passer quatre jours avec trois mecs dont celui qui l'a menacé sous son toit. « Ou tu as oublié de lui préciser avec qui tu partais ? »
George baisse les yeux. Et voilà, j'ai tapé dans le mille. Je renifle et me détourne. Je vais dans mon armoire et cherche frénétiquement un pull. J'en ai déjà mis dans mon sac mais ça me donne une certaine contenance pour ne pas craquer.
« J'ai pas envie de me le mettre encore à dos. Ça va mieux depuis... »
« Depuis qu'il t'a cogné ? Qu'il t'a frappé ? Qu'il t'a battu ? Ou depuis qu'il t'a traité de tafiole ? » J'énumère plus sèchement que je ne le voudrais mais cette situation m'agace.
Je n'en peux plus de voir George courber le dos devant son paternel alors qu'il a une grande gueule avec le reste du monde. De le voir se faire marcher dessus alors qu'il est l'être humain le plus adorable au monde. Ce dimanche-là, il m'a raconté ce que son père lui avait fait. Le soir de mon altercation avec son géniteur, ce dernier est arrivé dans sa chambre et l'a frappé avec un livre en lui interdisant « de faire sa tafiole sous son toit avec des petits cons ».
« Il s'en veut, c'était sous le coup de la colère... » Murmure George ce qui me fait sortir de mes gongs.
« Putain, non, George ! Tu peux pas lui trouver des putains d'excuses ! » Je hurle hors de moi. « Sous le coup de la colère ? Tu te fous de ma gueule, j'espère. Tu crois pas vraiment ce que tu me dis là ? Je te rappelle que notre altercation a eu lieu le matin et il t'a frappé le soir. Ce n'était plus sous le coup de la colère. C'était prémédité. Il voulait te frapper. Il voulait te faire mal. Il... Putain ! »
C'est pas la première fois que nous avons cette discussion et à chaque fois, je termine toujours dans le même état. Je serre les poings et me dirige vers la porte. Je ne peux pas rester plus longtemps là. Je dois prendre l'air ou au moins me passer un peu d'eau sur le visage pour me calmer mais George me rattrape par le bras avant que je n'ouvre la porte.
« Je suis désolé mais... C'est mon père. Je ne peux pas juste le détester comme ça. Sinon je ne serais pas mieux que lui. »
« Il ne mérite pas tes efforts. » je crache presque.
« Peut-être. Mais au moins, je n'ai rien à me reprocher. »
Je fais claquer ma langue contre mon palais pour montrer mon mécontentement. Je sais pertinemment qu'on ne trouvera pas de terrain d'entente. On est trop têtus tous les deux pour changer d'avis aussi facilement. Il me prend la main délicatement et je sens immédiatement ma colère descendre en flèche. Il me chuchote :
« Ne me fais pas la tête. Oui, je lui ai pas dit que je partais avec toi mais... On s'en fout. J'ai son fric et on a quatre jours pour nous. »
« Pour nous et les gars. » je lui rappelle.
« Oui. Pour nous et les gars. Tu aurais préféré qu'on soit que tous les deux ? » Me demande-t-il, un sourire aux lèvres.
Je hausse les épaules, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre parce que lui et moi... C'est compliqué. Enfin pas vraiment compliqué puisqu'il n'y a pas grand-chose entre nous. Bref, depuis nos caresses, ici-même, il y a de cela onze jours - oui, je les ai comptés, nous n'avons plus rien fait et franchement... Je suis frustré. George a été adorable, il m'a laissé du temps mais au final, il m'en a trop laissé parce que depuis longtemps, j'ai compris que j'avais besoin de lui. Que j'avais envie d'essayer quelque chose avec lui. Bon, certes, je ne sais pas ce que ça signifie dans le concret mais... putain, j'ai constamment envie de lui et je ne sais pas comment lui dire ou au moins, lui faire comprendre. Quoique, aujourd'hui, ça va peut-être changer. Il s'approche de moi et aussitôt, son parfum me parvient, me faisant perdre les pédales. Je ferme les yeux.
« Tu as le droit de me le dire. »
« Oui... J'aurais préféré qu'ils ne soient pas là. » J'avoue finalement en ouvrant les yeux.
« Moi aussi... »
Mais nous savons tous les deux que c'est impossible, qu'on ne peut pas partir que tous les deux quelque part sans attirer l'attention, sans que tout notre entourage se pose des questions.
« On pourra peut-être trouver des moments où... »
Il fait bouger son sourcil de manière suggestive et son sourire s'agrandit me faisant espérer tellement de choses. Je ne sais pas ce qui sera différent ce weekend mais en tout cas, ça s'annonce plutôt bien.
« Bon les mecs, vous êtes prêts ? » nous coupe Nolan en entrant dans la chambre. « On va rater notre train. »
Aussitôt, je lâche la main de George et nous nous éloignons l'un de l'autre. Le cœur battant, je fixe Nolan, cherchant à savoir s'il a vu quelque chose ou pas. Mais il ne laisse rien transparaître et c'est bon signe. Nolan ne sait pas cacher ses émotions. S'il nous avait vus, cela se serait tout de suite inscrit en gros sur son front.
« Louis est une calamité pour faire un sac. » déclare George. « J'abandonne. »
Il me fait un sourire en coin et passe devant nous pour partir.
« Allez Louis, dépêche-toi. » me presse Nolan.
« J'arrive tout de suite. »
Je retourne devant mon armoire et quand j'entends que Nolan est sorti de la pièce, j'attrape ma boîte de préservatif avant de la mettre dans mon sac, sous mes habits. On ne sait jamais, si on trouve des moments où...
🎶🎶🎶
D'une seule traite, je bois le verre d'eau que je viens de me servir puis baille à m'en décrocher la mâchoire. L'horloge du four de la location m'indique qu'il est déjà une heure du matin. Depuis notre arrivée dans l'après-midi, je n'ai pas vu le temps passer entre la visite rapide de la ville de Bristol, les courses et notre soirée dans un bar mais à présent j'accuse le coup, je ne rêve que d'une chose : aller me coucher.
Je pose mon verre dans l'évier et retourne dans le salon où London et Nolan sont avachis dans les canapés pour regarder la télévision. Je cherche frénétiquement du regard George dans la pièce mais il n'est nulle part. Je m'avance un peu plus et demande le plus nonchalamment possible aux gars en m'appuyant sur le chambranle de la porte, les bras croisés devant le torse :
« Vous avez tué George ? »
Sans quitter l'écran des yeux, London, d'un geste de la main, me montre la porte qui donne sur la terrasse. Je fronce les sourcils tandis que Nolan m'explique :
« Il est au téléphone. »
« Avec D.J. ! » ajoute London, au bout de quelques secondes.
Je sens une bouffée de chaleur due à l'énervement monter en moi mais je ne laisse rien paraître parce que bien entendu, George a totalement le droit de téléphoner à D.J. même si ça me fait royalement chier. Mais je n'arrive pas très bien à comprendre pourquoi il téléphone à ce mec en pleine nuit. Moi je ne téléphone à personne. Qu'est-ce qu'il y avait de si pressé qui ne pouvait pas attendre demain matin... Ou lundi ? Je me redresse, m'essuie sur le devant de mon jean, les mains qui étaient soudain devenues moites et déclare plus sèchement que je le voudrais :
« Ben vous lui souhaiterez une bonne nuit pour moi. Je vais me coucher ! »
« Quoi ? Déjà ? » S'exclame Nolan, étonné.
« Il est une heure du mat ! Et je te rappelle que j'ai dû faire des heures supplémentaires la semaine dernière pour pouvoir payer ma part du weekend. »
« C'est toi qui a voulu partir ! » lui rappelle London.
« Non, c'est ce crétin de George ! »
Je crois que mon énervement se voit, vu la manière dont les gars me regardent. Je lève les yeux au ciel et feins un bâillement pour faire croire que c'est la fatigue qui parle à travers ma bouche alors que c'est clairement la jalousie. Je ne m'attarde pas plus longtemps, leur fais un simple signe de la main et descend au sous-sol où se trouvent les quatre chambres. Elles ne sont pas très spacieuses mais c'est toujours plus grand que nos clapiers à la résidence et puis c'est seulement pour trois nuits !
Une fois dans celle qui m'a été assignée à notre arrivée, je soupire bruyamment et me passe les mains sur le visage tout en me retenant de ne pas grogner voire hurler. Mon cerveau a vraiment du mal à comprendre que George est libre de faire tout ce qui lui chante de sa vie, de son corps, de son cœur... Rien ne me regarde. Ce n'est pas parce qu'on s'est laissé aller une après-midi qu'il doit me vouer fidélité jusqu'à la fin de sa vie. Je suis bien le dernier à demander ce genre de choses.
Enfin tout ça, c'est de la théorie parce que dans la pratique, j'ai qu'une envie, c'est de prendre la voiture et de rouler trois heures pour foutre mon poing dans la figure de ce con de D.J.. Je n'ai jamais eu une réaction pareille dans le passé et ça me fait peur, très peur. Je préfèrerais sauter d'un pont sans élastique plutôt que de continuer de ressentir ses sensations dans tout mon corps à cet instant.
Je me déshabille avec plus de rage que nécessaire et me retrouve très vite en boxer. Je pose mon téléphone sur ma table de nuit et me glisse dans les draps glacés. Je me mets sur le dos, les bras derrière la tête et fixe le plafond espérant qu'il me change les idées mais ça n'a aucun résultat. Je ferme alors les yeux et me mets à compter à reculons comme j'ai l'habitude de faire pour penser à autre chose...
🎶🎶🎶
J'ouvre un œil avec la désagréable impression d'avoir entendu du bruit dans ma chambre mais la pièce est toujours plongée dans le noir complet. J'ai dû rêver. Je repousse légèrement la couverture, ayant à présent un peu chaud et me repositionne. Je baille et soupire de bien-être. C'est bizarre mais j'aime me réveiller en plein milieu de la nuit et me rendre compte qu'il me reste encore plusieurs heures à dormir. C'est un petit plaisir de la vie, je trouve. Malheureusement, je n'ai pas le temps de me refermer les yeux que le bruit recommence. C'est un léger bruissement vers la porte qui me fait me redresser brusquement et soudain, un murmure :
« Merde ! »
Je lève les yeux au ciel et attrape mon portable qui s'allume immédiatement. George est là, plié en deux au bout de mon lit. Il relève le visage vers moi et me fait un petit sourire juste avant que mon portable ne s'éteigne.
« Qu'est-ce que tu fous là ? »
« Je viens de me péter un orteil. »
« Non, qu'est-ce que tu fous dans ma chambre ? »
Je crois bien que mon sommeil n'a pas fait descendre ma jalousie et ma colère. Je sais que ce n'est pas bien mais je ne peux pas m'empêcher.
« Putain, t'es agréable au réveil, toi ! » lance-t-il ironique.
Je grogne pour la forme et me rallonge sur le côté, un bras sous mon oreiller comme si George n'était pas à portée de main alors qu'on est dans le noir que tous les deux. Je sens le matelas s'affaisser tandis qu'il monte sur mon lit. Ma respiration se bloque immédiatement. Depuis cette après-midi à la résidence, je ne rêve que d'une chose : cette situation et maintenant qu'elle est à deux doigts de se réaliser, j'ai peur. Je panique et ça ne s'arrange pas quand il s'allonge à son tour. Derrière moi.
« Tu veux que je m'en aille ? » me demande-t-il.
Je comprends sa phrase. Je comprends parfaitement bien les mots qui sortent de sa bouche mais je suis incapable de répondre parce que son souffle vient chatouiller mon oreille et mon cou. Parce qu'il a fait exprès de coller son torse à mon dos et de poser sa main gauche sur ma hanche. Parce qu'il m'embrasse, juste une fois, dans le cou.
« Tu n'as qu'un mot à me dire, je retourne dans ma chambre et on en parle plus jamais... » Déclare-t-il sérieusement.
Je déglutis. Je suis faible. Clairement, je suis faible parce que même si je ne sais absolument pas où tout ça va nous mener, je n'ai pas du tout envie qu'il retourne dans sa chambre. Alors je ne dis rien. De toute façon, mon cerveau a perdu le mode d'emploi depuis que mon corps sent chaque cellule de celui de George lové à moi. Je l'entends soupirer de soulagement avant de m'embrasser à nouveau, sous l'oreille cette fois-ci.
« Pourquoi tu es parti te coucher sans me dire bonne nuit ? »
« J'étais crevé et... Je ne voulais pas déranger ta grande discussion avec D.J. ! »
« Je croyais t'avoir dit que D.J. était comme... »
« Un grand frère, je sais. » je le coupe. « Mais tu... »
Je me tais. Je vais dire des choses que je vais regretter.
« Tu es trop mignon quand tu es jaloux mais c'est inutile. Il ne s'est jamais rien passé avec D.J. et ne se passera jamais rien. »
« Je m'en fous. Tu fais ce que tu veux... »
« Je sais... » Marmonne-t-il en s'éloignant légèrement de moi.
J'attrape sa main et tire dessus pour lui signifier de rester près de moi mais il ne bouge pas. D'un coup, je me rends compte que son corps me manque déjà. Je ferme les yeux, je l'ai vexé et ça me fait chier. Pas le moins habitué à ce genre de situation, je prends sur moi et me lance, incertain :
« Ecoute... » Je prends une profonde inspiration. « Je suis... Je me suis toujours... Je n'ai jamais... Il faut que tu saches que... »
Je bafouille, je rougis, je transpire. Je m'installe sur le dos, me gratte la tempe et cherche mes mots. J'ai peur de faire la même erreur que chez London, de mal m'exprimer et qu'il m'en veuille. Je ne veux pas le blesser.
« Il faut que je sache quoi ? » me presse-t-il, d'une voix tendue.
« Que tu es un mec... »
« Ouais, je suis au courant... » Marmonne-t-il.
« Non, je veux dire... Je n'ai jamais été attiré par un mec auparavant et... »
Je me pince l'arête du nez entre mon pouce et mon index, me faisant pitié.
« Pourtant... Tu m'attires beaucoup ! » Je lâche brusquement, comme pour me débarrasser de cette vérité.
« Ce n'est que ça ? » me questionne-t-il après avoir ricané. « Non parce que je crois que je l'avais remarqué. »
Il revient à sa place initiale contre moi. Naturellement, je positionne mon bras de manière à pouvoir le poser sur les épaules de George dès qu'il met sa tête sur mon torse. Sa jambe gauche se calle entre les miennes et sa main retrouve sa place sur mon ventre.
« Tu m'attires aussi... Beaucoup. » Me souffle-t-il en commençant à me caresser.
Dès que j'entends ces mots, mon cœur a un loupé et je crois que ça me fait plaisir. Jusqu'à présent, ça ne me faisait ni chaud, ni froid tout ça. Je me doutais que j'attirais les filles avec qui je couchais, je n'avais pas besoin de les entendre le dire mais là, j'ai envie que George me le redise encore et encore. J'ai un stupide sourire aux lèvres qui s'esquisse malgré moi. A mon tour, je me mets à glisser mes doigts sur son épaule et je prends conscience qu'il est seulement habillé d'un pantalon de pyjama. Sa peau est douce et chaude comme toujours. Je sens sa main se rapprocher lentement de mon boxer et instinctivement, je lui avoue :
« J'ai peur... »
Ses mouvements s'arrêtent brutalement et ses doigts se figent en-dessous de mon nombril. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça. Je ne suis pas comme ça, à me confier sur mes états d'âme, sur mes peurs.
« De quoi ? » me demande-t-il, voyant que je ne continuais pas.
« De ça. De nos caresses. De nos envies. De la nouveauté. De... Nous. De moi, des autres, de tout ce que ça signifie sur moi au final. D'après. »
Il se redresse en prenant appui sur mon torse et malgré le noir complet, je sens qu'il me regarde parce qu'il s'apprête à me dire quelque chose d'important :
« Ça ne signifie rien de plus que ce qu'on vient de dire, Louis. On est attiré l'un par l'autre. Ça ne change absolument rien à la personne que tu es. Tu n'es ni meilleur, ni moins bon que celui que tu étais avant de me rencontrer, ok ? »
Je hoche la tête et même s'il ne peut pas me voir, il a dû entendre le froissement de la taie d'oreiller parce qu'il reprend la parole :
« Pour ce qui est de nous, de nos caresses, de nos envies, de la... Nouveauté... On ira à notre rythme. On laissera les choses se faire d'elles-mêmes si elles doivent se faire. »
Je grogne. Non pas pour ce qu'il me dit parce que c'est adorable à souhait mais parce que je suis celui qui a le plus d'expérience, même si je n'ai jamais couché avec un homme. Mais je suis celui qui a perdu sa virginité, qui n'a pas peur de sauter toutes les filles qui passent. Il ne devrait pas me rassurer comme ça.
« C'est toi qui dit ça ! » je m'exclame. « Ce n'est pas à toi de me rassurer. »
« Pourquoi ? Parce que je suis puceau ? Tu sais, t'es pas le premier mec avec qui je me retrouve dans un lit. Je suis peut-être puceau mais pas totalement inexpérimenté. »
« Evite de me parler de ces mecs... » Maugréé-je, en le serrant contre moi.
« Alors arrête de me prendre pour un gamin ! » réplique-t-il.
« Je ne te considère plus comme tel depuis ce que tu m'as fait dans ma chambre... »
Il rit tout en se recouchant à moitié sur moi. Il embrasse à plusieurs reprises mon torse, sensuellement.
« Ça t'a plu, hein ? »
Quand je m'apprête à lui répondre, on voit de la lumière passer sous l'interstice entre la porte et le sol puis on entend une porte claquer dans le couloir. J'ai l'impression que nous arrêtons, tous les deux, de respirer. Pendant de très longues secondes, nous ne parlons plus. Puis la lumière disparaît, nous remettant dans notre cocoon.
« Ça te dérange si je reste dormir avec toi cette nuit ? » m'interroge-t-il en reprenant ses caresses délicates au niveau de mon abdomen.
Je dépose un baiser sur le haut de son crâne.
« Comme si tu avais le choix... » Je lui réponds en remontant un peu la couette sur nos corps entremêlés.
Hey les amis !! Alors ce nouveau chapitre ? Qu'est-ce que vous avez pensé de George et Louis ? De la mini déclaration de Louis ? C'est vrai que c'est pas grand chose pour nous mais pour Louis, c'est déjà énorme d'avouer son attirance pour quelqu'un et encore plus à un homme.
Je sais que c'est lent entre eux mais je n'avais pas envie qu'ils se sautent dessus (même s'ils ne rêvent que ça et nous aussi). Enfin vous avez le droit de me détester pour ça, Louis et George me détestent déjà ah ah
Sinon tout le monde s'en fout mais j'ai passé un bon weekend à Amsterdam même s'il a fait mauvais. Cette ville n'est pas un coup de coeur mais elle est agréable pour passer des week-ends en amoureux je trouve. Elle ne m'a pas inspiré d'histoire ou de scène pour for him. mais je sens un personnage se dessiner dans mon esprit... :)
Un grand merci pour tout... qu'est-ce que je me répète ! Je suis désolée mais je ne trouve pas les mots quand je vois plus de 250 vues en plus après la publication du bonus.
En parlant de bonus, est-ce que ça vous convient les scènes du point de vue de George ou vous préférez que j'essaie d'innover complètement pour le prochain ?
Je vous fais d'énormes bisous et je vous dis à mardi !
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