Chapitre 19 🍋
Hey les amis ! J'aimerais juste vous dire quelques petites choses !
Comme vous l'avez sans doute remarqué, for him. a une nouvelle couverture. C'est phoenixstories qui m'a fait la surprise hier et je l'adore complètement 😍 Merci à toi, elle est superbe ! Et vous, qu'en pensez-vous ??
Ensuite, j'ai fini le prochain bonus lundi soir (ou mardi matin, tout dépend le point de vue ah ah). J'espère sincèrement que vous allez l'aimer.
Je suis désolée, j'ai une mauvaise nouvelle... vendredi et samedi, je suis à Amsterdam, je ne pourrais donc pas poster samedi matin comme d'habitude. Je vais donc décaler mes publications. Je posterai donc la suite, dimanche puis mardi et jeudi pour revenir sur le rythme habituel le samedi. Si vous avez pas tout compris, ps de souci, je vous le redirai à chaque chapitre. Ne m'en voulez pas trop s'il vous plaît !
Et enfin si vous n'êtes pas seul(e), ne lisez pas ce chapitre. Je dis ça, je dis rien... 😉
Pour finir, je vous dis un énorme merci pour tout, vous êtes trop adorables 💜
Chapitre 19
Il m'a fallu un certain temps pour me remettre de mes émotions après ma petite séance dans la douche, pour me laver une seconde fois et sortir enfin de la douche. Ma serviette autour de la taille et mes habits sales à la main, je me vois dans l'obligation de faire la discussion avec un mec de mon étage. Très sympa, le problème n'est pas là mais je me les caille et surtout je préférerais mettre un jogging ou au moins un boxer pour pouvoir parler avec un inconnu. Mais il ne semble pas se formaliser pour si peu.
« Je te jure, le but que tu as mis aujourd'hui était grandiose. » s'exclame-t-il.
Bon, il n'est pas totalement désagréable mais tout de même, j'ai les bijoux de famille à l'air au cas où il ne l'aurait pas remarqué.
« C'est sympa, merci beaucoup. On en reparle plus tard, ok ? »
Sans attendre une réponse de sa part, j'ouvre la porte de ma chambre et m'engouffre dedans. J'appuie le front dessus et soupire tout en laissant mes affaires tomber. Quel chieur sérieusement ! D'habitude, il ne m'adresse pas la parole mais il a fallu qu'un pote à lui le traîne au match de Soccer de cet après-midi. Je me retourne et me fige aussitôt.
« Qu'est-ce que tu fiches là ? »
J'en conviens, ce n'est pas réellement la meilleure façon d'accueillir les gens chez soi mais... Qu'est-ce qu'il fiche là ? Il n'était pas censé avoir un rendez-vous ? Allongé de tout son long sur mon lit, George me regarde avec... Envie ?
« Mon rendez-vous... C'était toi ! Et j'en attendais pas autant. »
Il passe les bras sous sa tête et se mordille la lèvre inférieure. C'est à cet instant que je remarque enfin le bleu qui suit la ligne de sa mâchoire.
« Putain, mais qui t'a fait ça ? » je demande en me précipitant sur lui.
« C'est rien ! » crache-t-il en tournant la tête pour cacher son hématome.
Il se redresse pour s'éloigner de moi, son visage à nouveau fermé mais je m'en fiche. Je ne peux pas ne rien dire en voyant qu'il a une blessure pareille.
« Ce n'est pas rien. Tu as tout le bas du visage... Noir ! »
La colère s'immisce en moi. Je ne mentais pas quand je pensais qu'avec George, mes sentiments se limitaient à trois : l'inquiétude, la colère et l'envie. Je me penche sur lui, le bras tendu et voyant que cette fois, il ne bouge pas, je tourne le plus délicatement possible son visage.
« C'est ma faute, n'est-ce pas ? » Je le questionne, sachant pertinemment qui lui a fait ça.
« Absolument pas. »
« C'est ton père qui t'a fait ça et c'est à cause de ce que je lui ai dit. »
« Depuis quelques temps, il n'a pas besoin d'avoir de véritables raisons pour me frapper. Le fait que je sois gay suffit, tu sais. »
Putain, c'est ma faute. Je n'aurais pas pu me la fermer ? Comme toujours, il faut que je parle avant de réfléchir. J'aurais dû me douter qu'il ferait un truc pareil en le menaçant mais ça se voit qu'il ne me connait pas s'il croit que je ne vais pas lui foutre mon poing dans sa gueule. Mais pour le moment, George est plus important que n'importe quelle vengeance.
« Je suis désolé... »
Je prends le col de son pull et le rapproche de moi en tirant dessus. Ça le fait sourire. Je l'enlace dès qu'il est assez près et m'excuse à nouveau. Il encercle mon corps, posant la paume de ses mains chaudes sur ma colonne vertébrale.
« Je vais peut-être prendre goût à ses coups, si à chaque fois qu'il me frappe, j'ai le droit à un câlin de toi nu. »
Je réalise alors que je suis en serviette et que si je garde plus longtemps George dans mes bras, il verra l'effet qu'il me fait. Je me recule et lui demande :
« Tourne-toi le temps que je m'habille. »
« Puis quoi encore ? On est plus en primaire, Louis. Si tu veux te rhabiller, il faudra le faire devant moi. »
Je déglutis. Je ne m'attendais pas à une telle réponse de sa part mais soit... Je lui tourne le dos et fait deux pas jusqu'à mon armoire. Je cherche un sous-vêtement et je vois que ma main tremble. Je lève les yeux au ciel avant de finalement laisser tomber ma serviette le long de mes jambes.
Ce n'est que lorsqu'il pose ses mains sur mes hanches que je me rends compte qu'il s'est levé et m'a rejoint. Mon cœur bat la chamade. Je n'ose plus bouger. Il ramène ses mains sur mes fesses avant de les remonter dans mon dos. Il me fait pencher la tête sur le côté pour pouvoir avoir accès à mon cou. Il m'embrasse et je frissonne.
Lentement, il dépose des dizaines de baisers sensuels du lobe de mon oreille jusqu'à mon épaule. Tout en restant derrière moi, il fait passer ses mains sur mon torse. Pour être plus à l'aise, il colle son corps au mien nu et malgré les vêtements qu'il porte, je peux aisément affirmer que George est autant excité de moi et sans savoir pourquoi, cela me fait plaisir de savoir que je l'excite comme lui m'excite.
Il s'attarde un peu sur mes pectoraux avant de descendre jusqu'à mon entre-jambe. Il n'y a pas une demi-heure, je faisais la même chose en pensant à lui. Je ne me doutais pas qu'un jour, George toucherait mon sexe, encore moins aujourd'hui et avec autant de douceur. Je gémis légèrement.
« Est-ce que ta copine t'excite autant que moi ? » me murmure-t-il à l'oreille avant de me mordiller le cou qui est toujours à sa merci.
« Non... »
Il faut être honnête que depuis que je connais mieux George, ce dernier est un véritable aphrodisiaque à lui tout seul sur moi.
« Je ne veux plus la voir t'embrasser... »
Il dépose ses lèvres sur ma mâchoire à plusieurs reprises tandis qu'il commence à faire de légers mouvements autour de mon sexe. Je souffle bruyamment et bascule la tête en arrière jusqu'à la laisser reposer sur l'épaule de George.
« Je ne veux plus la voir te toucher comme si tu lui appartenais... » Me susurre-t-il tout en continuant ses baisers.
Il accélère la cadence. Je sens alors son bassin bouger légèrement contre mes fesses et ça m'excite encore plus. Un autre gémissement – plus fort - passe, malgré moi, la barrière de mes lèvres. Il grogne, la bouche contre ma peau et je crois l'entendre jurer avant qu'il ne retire sa main de mon sexe. Je fronce légèrement les sourcils mais je n'ai cependant pas le temps de faire une quelconque réclamation qu'il la pose sur ma hanche pour m'obliger à me retourner et à me reculer jusqu'à la porte de mon armoire.
Nos regards se connectent un court instant et je n'ai aucun doute sur le fait qu'il est aussi excité que moi. Il baisse les yeux et je l'imite. Je le regarde, immobile, défaire les boutons de son jean et aussitôt des sentiments contradictoires s'emparent de moi. Une plus grande excitation tout d'abord puis une pointe de curiosité mélangée à une forte dose... de peur parce que je ne sais pas du tout ce à quoi je dois m'attendre, ce que je dois faire. Depuis ma première fois, je n'ai jamais été autant... inexpérimenté.
Mais George ne semble pas avoir le même problème que moi. Il se rapproche de moi et m'embrasse le cou comme il en a pris l'habitude tout en laissant une de ses mains caresser mon torse. Sa propre érection frotte à travers son boxer contre la mienne et ce qui ressemble fortement à une décharge d'adrénaline se répand dans mes veines. Je ne sais pas ce que je fais mais instinctivement, mes mains vont se poser sur ses fesses pour le rapprocher encore plus de moi. J'ai besoin de le sentir. Si cela était possible, j'aimerais que nos corps fusionnent.
A la place, ses baisers descendent lentement jusqu'à atteindre mes tétons et je découvre avec satisfaction qu'ils sont, sous les coups de langue de George, une incroyable zone érogène. Je resserre mon emprise sur George mais trop vite à mon gout, il les abandonne. Je suis estomaqué quand je le vois s'agenouiller devant moi.
« Merde ! » Je souffle. « Non... » J'essaie de protester même si j'en crève d'envie.
Il lève les yeux vers moi, son sourire en coin. Il est trop excitant à cet instant. Je pose mes mains sur ses épaules quand il lèche légèrement mon gland. Rien que ce simple geste me donne des frissons dans tout le corps. Comment fait-il ça ? Je ne peux pas y réfléchir plus longtemps que je me retrouve dans sa bouche chaude et humide.
« Oh putain de merde ! »
Je bascule la tête en arrière, les yeux fermés et me mordant avec force la lèvre. Malheureusement, cela n'empêche pas mes gémissements de résonner dans la chambre silencieuse tandis qu'il fait quelques va et vient lents, laissant sa langue découvrir mon sexe. Subitement, il se recule légèrement et me chuchote d'une voix rauque :
« Je ne veux plus qu'elle te fasse gémir comme ça... »
Sérieusement, je n'ai pas le souvenir qu'elle m'ait un jour fait autant gémir. Je ne suis peut-être pas objectif tout de suite mais je m'en contrefous. C'est tellement bon quand il me reprend en bouche que le reste – et surtout June – n'est qu'un grain de poussière dans mon univers. Je sens le plaisir monter et j'enfouis alors les mains dans les boucles de George qui a empoigné mes fesses pour s'aider.
« Putain, George, arrête... » Je grogne presque alors que je sens ma jouissance arriver. « Je vais... Oh... Je... »
Mais c'est comme si je n'avais pas parlé puisqu'il continue de plus belle. En moins de trente secondes, mes yeux se révulsent légèrement et je jouis dans sa bouche en poussant un cri rauque. Mon cœur va exploser, mes jambes vont lâcher, la tête me tourne, ma vue est floue, mes mains tremblent, ma respiration est erratique... Si je ne venais pas de prendre mon pied, je dirais que je vais tomber dans les pommes.
Je ferme les yeux tout en avalant ma salive. J'essaie de me calmer mais ça a l'air mal engagé. Comment ce mec qui m'a affirmé être encore puceau peut sucer aussi bien ? Je ne sais pas. Peut-être encore un de ses nombreux dons naturels. Je souris de bien-être et je le sens se relever avant de me dire sérieusement :
« Je ne veux plus la voir tourner autour de toi... »
J'ouvre les yeux, surpris par ses paroles. On dirait que je ne suis pas le seul à être jaloux et bizarrement, ça me fait sourire.
« Tu serais pas un peu possessif ? » me moqué-je gentiment, toujours le souffle court.
« Seulement avec toi... »
Tout ce que j'aimerais tout de suite, c'est lui rendre le plaisir qu'il vient de me donner mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui m'en empêche. Je baisse les yeux, mal à l'aise et je remarque alors que son pantalon est toujours ouvert, que son érection est toujours bien présente. Je comprends alors qu'il l'avait ouvert parce qu'il était trop serré dans son slim. Je me mords la lèvre et déglutis. Il doit sans doute voir mon état parce qu'il me déclare, tout bas mais avec confiance :
« Je ne te demande rien. Je n'attends rien en retour. »
Mais je crois que c'est encore pire de l'entendre me dire ça. Il vient de me donner l'un de mes plus beaux orgasmes de toute ma courte vie et il n'attend rien de moi en retour ? Mais qui est ce mec ?
« Je... Je peux pas... » Je bafouille.
Comment lui dire que je ne suis pas prêt à coucher avec lui ? Que je ne suis pas sûr que je le sois un jour ? Je suis incapable de lui avouer ça après ce qu'il vient de me faire mais je ne peux pas... Ne rien faire. C'est comme recevoir des cadeaux à Noël alors qu'on n'offre rien à personne. Mais George, lui, sourit comme s'il était heureux tout en commençant à reboutonner son pantalon.
Sans réfléchir, je pose ma main sur l'une des siennes qui s'activent à fermer son jean. Il s'arrête et je déglutis parce que sérieusement, je ne sais pas ce que je fais. Je n'en ai pas la moindre putain d'idée mais mon cerveau ne semble pas se préoccuper de ça parce qu'il me fait dire naturellement :
« Mais je veux bien essayer... »
Je me rapproche de lui, doucement, peut-être trop doucement mais tant pis, j'ai besoin de ce temps pour me remettre les idées en place et surtout chercher une stratégie, un peu comme je le fais pendant un match. Ok, je ne suis pas en train de jouer au Soccer, on en est même loin mais j'ai peur que si je ne réfléchis pas aux gestes que je dois faire, je vais me louper. Et il en est hors de question.
« Laisse-toi aller... » Me conseille George.
Me laisser aller ? Oui mais... Comment ? Je tremble de peur, c'est une certitude et ça ne m'aide pas à rouvrir les boutons de son jean mais George est patient. Il ne dit rien et me laisse faire, à mon rythme. D'un geste sec, je fais descendre son pantalon. J'attrape le col de son pull et le tire pour me laisser l'accès à la peau de George. Après une hésitation, j'embrasse son cou. Quand je le sens frissonner contre moi, je m'enhardis légèrement et dépose une trainée de baisers jusqu'à sa clavicule tout en glissant ma main dans son boxer. J'enveloppe ensuite son sexe mais je reste comme pétrifié.
« Elle fonctionne comme la tienne. »
« Quoi ? » je m'étonne.
Il baisse les yeux sur ma main qui est dans son boxer.
« Il faut juste que tu fasses comme tu as l'habitude de faire pour toi... »
« Comme j'ai... »
« Oui ! Tu vas pas me faire croire que tu ne... »
« Il y a moins d'une heure, je le faisais sous la douche... » Je commence à lui confesser.
« Sous la douche, hein ? » dit-il en faisant bouger un sourcil.
« En pensant à toi... »
Son sourire s'agrandit. Il retire son pull et je suis étonné de voir qu'il ne porte rien dessous. Il le jette en arrière et je le vois atterrir sur mon lit. Il passe ses bras autour de mon cou, me mordille le lobe d'oreille et me susurre :
« Alors montre-moi ce que tu te faisais, sous cette douche, en pensant à moi. »
Sa voix chaude, son souffle déjà saccadé, ses tatouages gravés sur la peau... Il ne m'en faut pas plus. L'excitation reprend le contrôle de mon corps et aussitôt, je commence à le caresser doucement comme je le fais avec moi-même. Ça a l'air de le satisfaire et quand il se met à gémir, la tête enfouie dans mon cou, l'envie de lui procurer encore plus de bien me fait accélérer la cadence. Il plante ses ongles dans la peau de mes épaules tout en jurant. Je pourrais m'inquiéter pour le bruit qu'on fait et qu'on puisse nous entendre mais franchement, tout de suite, tout ce qui m'intéresse, c'est qu'il jouisse grâce à moi ce qui ne tarde pas à faire après m'avoir mordu dans le cou – ce qui, au passage, fait un mal de chien.
« La prochaine fois que tu prends une douche... Je t'accompagne. » M'affirme-t-il.
Il m'embrasse juste à l'endroit où je sais déjà que j'aurais une trace de ses dents dans les jours à venir puis se baisse pour ramasser la serviette que j'ai faite tomber plus tôt. Il me tourne le dos et je le regarde s'essuyer un instant avant de me rappeler que je suis encore nu. J'enfile le premier jogging que je trouve sans prendre la peine de mettre un sous-vêtement et quand je reporte mon attention sur George, il a remonté son jean et s'installe confortablement sur mon lit.
« Alors ce weekend pour Thanksgiving ? On se le fait ou pas ? » S'exclame-t-il joyeusement.
Si j'étais ce genre de garçon, je lui sauterai au cou pour le remercier d'agir normalement après ce que nous venons de vivre. De ne pas m'infliger une conversation sérieuse sur ce que signifient nos petits ébats. De me laisser le temps de réfléchir à tout ça à tête reposée.
« J'en ai parlé avec London, il est sur le coup. » Je réponds d'une petite voix.
Je le rejoins doucement et me glisse à côté de lui. George pose sa main sur ma cuisse et je suis comme intimidé. Je n'ai jamais été ainsi avec personne. En même temps, je n'avais jamais faire jouir un garçon avec ma main non plus. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à George.
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