Les mois passèrent, je commençais doucement à l'oublier.

Enfin, je pense .

Tout d'abord, il obstruait mes pensées.

Chaque jour, je comptais à combien de reprise j'aurais pu lui avouer mes sentiments.
J'ai arrêter à 18.

Les semaines passèrent, je commençais à ne plus prononcer son nom ou le remplacer par des noms de légumes que je détestais quand j'étais forcée de parler de lui.

Les mois suivants, il était pratiquement sorti de mon esprit.

Puis il eu ce jour où j'attendais le bus.

Je l'ai revu.

Il m'a sourit timidement.

Je n'ai pas pu répondre à ce geste simple.

C'était trop dur.

Mon cœur battait la chamade.

Alors je ne l'avais pas complètement oublier?

Oh que non.

C'était trop tôt.
Beaucoup trop tôt.

Mon cœur était remplit de séquelles.  Il ne pouvait pas supporter l'idée de le revoir.
Je ne pouvais pas le faire non plus.

Plus tard, dans la soirée, il me fit remarquer que je ne lui avais pas répondu.

Je rétorqua simplement que je n'avais pas fait attention.

Je ne sais pas pourquoi j'ai pleurer.

Je suis sans doute stupide.