Chapitre contenant une scène de sexe finement explicite. Vous êtes prévenu(e)s.

Pour beaucoup de gens, la première fois se résume au sexe, à ce rapport qui connecte deux humains entre eux. Pour moi, ce n'était pas cela. Pour moi, il y avait des premières fois... tant de premières fois.

Mes mains avaient traînés le long de son dos encore vêtu, caressant sa peau douce du bout de mes doigts alors que je sentais ses lèvres s'emparer de l'arête de ma mâchoire carrée. Je n'avais pas eu à répondre à sa question, j'avais juste eu à poser mes lèvres sur les siennes avec fièvre, avec passion, mon sang faisant plus d'un tour dans mes veines. J'avais accepté parce que j'étais à l'aise avec elle, parce qu'elle savait plus que quiconque sur moi, parce qu'il n'y avait qu'elle pour moi à ce moment-là.

J'étais en train de tomber amoureux de cette Aurilya Joning, sans même savoir tant sur elle, si ce n'était pas déjà fait.

Je sentais ses doigts tracer mon torse, atteignant la barrière qu'était mon boxer blanc entre nos deux corps chaud et désireux. J'étais avide de sa peau, je voulais poser mes lèvres sur elle comme je ne l'avais jamais voulu. J'avais entrepris de dégrafer son soutien-gorge, qui cachait, pour moi, beaucoup trop à ce moment-là. Elle avait été prise d'un léger tremblement lorsque j'eus enlevé entièrement ce bout de tissu. Deux de mes doigts avaient glissé sous son menton pour que je puisse poser, à nouveau, mes lèvres sur les siennes, collant ses seins nus à mon torse et plaquant mon érection grandissante contre son entrejambe chaud.

Les seuls bruits de la pièce avaient été nos souffles, les frictions de nos vêtements alors que nous les enlevions. Ma bouche avait emprisonné la pointe dure et tendue de l'un de ses seins alors qu'un souffle erratique m'étaient parvenu d'Aurilya. Sa main avait glissé le long de mon ventre, et un grognement rauque, c'était échapper de ma gorge lorsqu'elle avait empoigné ma longueur pour venir la caresser à travers le tissu Calvin Klein que je portais.

Puis je repris le dessus, mes baisers chauds se dispersant sur sa poitrine lourde tandis que je glissais la dernière chose qui pouvait cacher sa peau, son corps, le long de ce dernier. Je me souviens avoir senti mon boxer valser dans la pièce, les doigts de la blonde s'enroulant autour de mon membre comme si c'était le seul contact qu'elle voulait ressentir sur le moment.

Et après avoir longuement caressé ses courbes alléchantes, torturé le regroupement de nerfs de son intimité, j'avais glissé un doigt hésitant en elle,me nourrissant de ses gémissements de plaisir.

Je ne connaissais rien au sexe, ce n'était que la première fois pour moi. J'avais accompli tant de premières fois avec la brune, qui haletait de plaisir sous mon corps nu au même moment. Et je voulais accomplir encore tant avec elle.

J'avais glissé un second doigt en elle en accélérant la cadence de mes phalanges, ses gémissements s'alourdissaient et augmentant tout autant. Je n'avais jamais rien vu d'aussi beau, ses traits se plissant et se déchirant sous le plaisir de l'orgasme qui prenait peu à peu forme dans son être.

Elle m'avait arrêté juste avant, reprenant mon sexe en main, son pouce glissant le long de se dernier en me faisant frémir. Je savais que je n'aurais pas été sa première expérience sexuelle, mais je m'en foutais entièrement sur le moment, je la voulais, elle, tout simplement.

Aurilya était retourné sur moi, mes mains glissant sur ses hanches alors que j'observais chaque trait de son visage ainsi que la courbe de ses seins. Puis elle s'était penchée vers moi, m'embrassant de façon fougueuse et excitante, nos poitrines se frottant de manière plus qu'érotique, me laissant lâcher un grognement primitif contre ses lippes.

« Juste toi... » avait-elle gémi contre la peau de ton cou alors que je sentais son sexe se frotter au mien avec avidité et envie.

Je me souviens de toute la décharge qui s'était rependue dans mon corps après cella. Puis la base de ma longueur fut à nouveau dans sa main alors qu'elle m'enfonçait légèrement en elle, lâchant un léger râle de plaisir. Je l'avais laissé gérer, j'étais juste resté là, laissant mon torse monter et descendre à une vitesse inouïe. Son bassin se mouvant contre le mien alors que je m'enfouissais entièrement en elle à chacun de ses coups de reins. Je n'oublierais jamais la façon dont elle s'était serrée autour de moi avec puissance, sa tête se rejetant en arrière alors que ses ongles s'enfonçaient dans mon épaule ou mon biceps.

J'avais lâché prise, la puissance de mon orgasme m'avait déchiré, frappé de l'intérieur alors qu'elle m'avait fait sortir d'elle juste avant, me laissant me déverser sur son ventre chaud. Ses lèvres avaient à nouveau rencontré les miennes, notre souffle se coupant une fois de plus. Et j'avais compris à ce moment là qu'elle était mienne... enfin, c'est ce que je pensais.

Harry Edward Styles.