IX - Juste... embrasses-moi.
Les jours étaient lentement passés après qu'Aurilya ne soit venue chez moi, cette nuit froide. Et elle n'avait toujours rien voulu dire à propos de sa vague confession. Mon inquiétude ne s'était pas accentuée, mais elle n'avait pas diminué pour autant...
Pour une fois depuis que j'avais rencontré mon meilleur ami, Niall, ainsi qu'Aurilya, je rentrais seul chez-moi. Ma mère et ma sœur étaient parti deux jours à Paris pour je ne sais quelle affaire, et me retrouver seul ne me faisait que sourire. Depuis le départ de mon père, j'étais peu souvent seul, sauf, bien entendu, lorsque je rentrais des cours et que Gemma n'avait pas encore terminé les cours. Mais pour moi, cela n'avait jamais compté comme étant seul, c'était... de l'attente.
La fin d'après-midi était passé, j'avais eu le temps de terminer tout le travail que nos satanés professeurs nous avaient donnés, et j'étais affalé devant l'écran plasma de la maison, les pieds étalés sur la table basse en verre du salon, un paquet de chips entre les doigts. Le seul film qui passait à la télé n'était pas intéressant, mais, qu'avais-je de mieux à faire ? Aurilya ne m'avait rien dit de la journée, et Niall était cloué avec son beau-père ainsi que sa mère toute la soirée.
« Tu essayes de prendre du poids Harry ?» Avait soufflé une voix dans le creux de mon oreille avant de s'éloigner et de lâcher un doux rire.
Je savais très bien à qui cette voix cristalline était, mais la surprise m'avait pétrifié sur place.
« Comment tu es rentré ? » Avais-je demandé.
« La vitre de ta chambre, c'était, hum, ouvert.»
J'étais dos à elle sur le moment, mais j'aurais pu vous parier que sa lèvre était emprisonnée entre ses dents, lui créant un air encore plus innocent. Je m'étais finalement levé, éteignant la télévision et passant une main dans mes cheveux avant de mordiller l'intérieur de ma joue. J'avais été tiraillé entre la colère, du fait qu'elle ne m'ait rien dit de la journée, ou la joie, et de la prendre dans mes bras comme un psychopathe l'aurait probablement fait. Je me souviens qu'elle avait avancé vers moi, puis j'avais senti ses bras m'entourer comme si elle avait peur que je lui ne lui échappe, que je la laisse sans rien, sans appui. Son étreinte lui avait été rendue, mais j'avais toujours tant que questions à lui poser... Je ne savais pas qui elle était réellement.
+ + +
Allongé sur mon lit, le corps de la blonde contre le mien, nous avions parlé ensemble pendant plus de cinq heures. Je m'étais foutu du temps qui passait, nous n'avions pas cours le jour d'après. Je l'avais pressé contre moi cette soirée, comme si elle allait ne plus rien me dire pendant une longue journée. C'était juste idiot, une journée n'est-ce pas ? Lorsque j'y repense, ce n'était absolument rien sur toute une vie. Mais je suppose juste que j'étais un peu... accro.
Je me souviens de son redressement, qui avait causé un froncement de sourcils sur mon visage. Je n'avais rien dit, je n'avais presque rien pensé non plus. Je la sentais hésiter, comme la dernière nuit qu'elle avait passé dans ma chambre, pleurant à chaudes larmes contre mon torse alors que j'essayais de la calmer et d'avoir des réponses.
« Je peux te demander quelque chose Harry ? »
Ses yeux gris s'étaient levés vers moi alors que je la fixais déjà depuis qu'elle avait quitté la place sur mon bras droit. Je m'étais redressé sur mes avant-bras, pour ne pas sembler flemmard ou totalement inintéressé par rapport à ce qu'elle avait à demandé.
« Bien sûr.»
Je lui avais envoyé un sourire compatissant et rassurant, et une esquisse de sourire c'était déposé sur ses lèvres rosées avant qu'elle n'inspire un grand coup en me regardant avec confiance.
« Juste... embrasse-moi avant.»
Pui je l'avais fait, posant la pulpe tendre et rose de ma chair contre la sienne avec... amour ? Sa main avait pris en coupe ma joue avant que l'on ne se sépare à cause du manque d'oxygène.
« Fais-moi l'amour Harry. »
Je n'avais pas été surpris, ni choqué à cause de sa requête. Mais plutôt à cause du fait qu'elle me demande cela à moi, ce gars qui n'avait jamais eu de petites amies, ou encore touché une femme comme tous les idiots du lycée se serait vanté.
Harry Edward Styles.
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