1 Flashback
Je sortis de chez moi, après avoir prévenu ma mère que je ne dormais pas à la maison, en refermant doucement la porte. Je m'éclipsai rapidement, et me dirigeai vers chez lui.
Quand je fus devant sa jolie bâtisse, je m'arrêtai et pris le temps de l'observer –ce que je ne faisais pas souvent, voire même jamais. Elle était si jolie, si chaleureuse. Je parcourus l'allée de gravier à grandes enjambées et me postai devant la porte d'entrée. Je toquai trois coups –c'était notre bruit à nous. J'entendis quelqu'un dévaler les escaliers puis la porte s'ouvrit.
Il me fit face et avança ensuite de quelques pas. Il souriait, laissant apparaître sa dentition parfaite, qui était d'une blancheur vraiment incroyable. Ses magnifiques yeux viraient à une couleur verte et pétillaient, ce qui reflétait sa joie. Il avait la chance d'avoir des yeux qui changeaient de couleurs selon la lumière ou bien le temps. Je l'observai sans rien dire, mon cœur battait vite comme à chaque fois que nous étions ensemble.
Il s'approcha tout doucement de moi, et ses mains vinrent s'agripper à mes hanches comme par automatisme. Il colla son torse à ma poitrine et son souffle suave s'abattit sur la peau découverte de mon cou. Comme à chaque fois que j'étais avec lui mes émotions en faisaient des leurs : mes nerfs tressaillaient comme des ressorts, mon sang pulsait dans mes artères comme un torrent de lave, et des tonnes de papillons s'échappaient de mon ventre.
Ses doigts glissèrent le long de mes joues, puis caressèrent mes lèvres pour les découvrir de nouveau. Il n'arrêtait pas de sourire et sa bonne humeur m'était contagieuse.
— Coucou mon ange, me dit-il gentiment.
— Je suis contente de te voir, murmurai-je en plongeant mon regard dans le sien.
— Je le suis encore plus.
Il déposa ses lèvres brûlantes d'amour sur les miennes et mes mains s'étaient déjà logées dans ses cheveux bruns. Je le sentis sourire contre ma bouche. Il reprit son souffle et me fit entrer chez lui. Il n'y avait personne.
— Mes parents sont sortis et mon frère est chez un pote, m'informa-t-il.
J'appréciai beaucoup ses parents, ils étaient très gentils, mais j'aimais encore plus son petit frère. Il avait un an de moins que moi et il était adorable. Il passait son temps à me faire rire.
— Ta mère et ton frère vont bien ? me demanda-t-il en me ramenant près de lui.
J'hochai la tête en guise de réponse et le regardai d'un sourire niais.
— Tu ne parles plus ? plaisanta-t-il en me faisant un bisou sur le crâne.
— Si, pourquoi ?
— Parce que j'aime entendre le son de ta voix, et quand je ne l'entends pas je me sens vide.
Ses mots me réchauffèrent le cœur, mais je me contentai simplement de sourire et de le serrer contre moi. Pour tout vous dire, je n'étais pas quelqu'un qui montrait énormément ses sentiments par peur d'être de nouveau déçue.
— T'as mangé ? le questionnai-je.
— Hum non, et toi petit ange ?
— Non plus, on fait à manger ?
— Tu peux me faire tes pâtes qui sont officiellement mes préférées ? me supplia-t-il.
— Ça, ça veut dire qu'il y a un match de foot à la télé et que je vais me retrouver seule dans la cuisine n'est-ce pas ? soupirai-je en lui coulant un regard blasé.
— S'il te plait.
— Bon d'accord, mais après tu fais tout ce que je veux ? répondis-je d'un ton joueur.
— Tout ce que tu voudras, dit-il en me lançant un regard coquin.
Je laissai échapper un rire et allai dans la cuisine. Il m'avait fait aimer le foot, j'adorais regarder des matchs grâce à lui maintenant. Je fis cuire des pâtes, à mon avis il y en avait beaucoup trop mais bon tant pis. Une fois qu'elles furent cuites, je retournai dans le salon avec mes deux assiettes et m'assis sur le canapé dans les bras de Luc. Je lui tendis son assiette.
— T'es la meilleure April.
— J'espère bien que je suis la meilleure !
— Si c'était quelqu'un d'autre, tu serais énervée ? me demanda-t-il joueur.
J'haussai les sourcils et le regardai. Il avait beau avoir un an de plus que moi, des fois il était vraiment immature.
— Non puisque t'es juste mon plan cul, répondis-je sur le même ton que lui.
— Oh c'est bon April je rigole, pas besoin de t'énerver.
— Bah bien sûr que je serais énervée si tu trouvais que quelqu'un d'autre était meilleur que moi, c'est logique non, soupirai-je énervée.
— C'est impossible, tu es mon petit rayon de soleil, miss Fredson.
Je ne pus m'empêcher de sourire, il était si mignon. À vrai dire, je pensais que je l'aimais encore plus qu'il m'aimait lui. Cependant je ne le lui dirais jamais, mais je savais qu'il le savait.
— Et au fait, c'est quoi cette histoire de plan cul ?
— Oh c'est bon je rigolais !
— De toute façon même si c'était le cas, tu ne trouveras jamais mieux que moi, je baise comme un dieu, lâcha-t-il.
J'éclatai de rire.
— C'est vrai, mais dis toi aussi que c'est parce que tu as une excellente partenaire.
— Ah ça pour être excellente, elle l'est, dit-il en m'embrassant doucement.
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NDA :
Coucou tout le monde ! Enfin en week-end !
Alors ce petit flashback ? Je crois que Luc est définitivement mon personnage masculin préféré quoique, Benjamin est aussi bien classé !
Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ça vous dirait que j'en écrive un autre, une prochaine fois ?
Je vous aime très fort, je pense que je posterai le prochain chapitre dimanche ou lundi.
Laura ❤️
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