| Day 2 : Playing Games |

Après une inactivité depuis le FSA Times, je reviens cette fois-ci avec un véritable texte.
Court, mais toujours un texte.

On a dit que c'était la fluff soukoku week? Plutôt la fabulous soukoku week. Car malgré ma longue (très longue) pause, je ne sais toujours pas faire du fluff (pourquoi ai-je choisi "Prompt 2: Fluff Trape?").
Vous croyez que ça s'arrangera si je regarde Banana Fish? :D

Oh, et voici quelques petites précisions:
- Il s'agit d'un UA modern. Si la relation Soukoku (peu importe la génération) est assez soft, voire ooc, c'est normal. Ils n'ont jamais fait parti de la mafia, ils sont basiques.
- Les jeux datent, mais c'est ceux que j'adore donc euh, voilà (sauf un, j'vous laisse deviner lequel).

Je vous laisse avec une petite définition, inutile mais elle était dans mes notes:
Soukoku: Un couple (peu importe la génération) constipé émotionnellement, qu'on leur donne un médicament s'il vous plait (et non, je ne serai pas leur médecin).

J'vous laisse avec une devinette:
Je suis ronds, je suis la fille d'une dictatrice et mère de trois enfants plus vieux que moi ;
Je suis une membre qui a causé pas mal de problème pour la démocratie de la FSA ;
J'ai jadis respecté chaque membre de la FSA, maintenant j'ai fait mon quota annuel de respect ;
Je suis?
Bah l'auteure de ce texte.

Bonne lecture!~ (J'espère que c'est au moins soft djdj-)

[ Petits remerciements à une chèvre, elle m'a bien aidé à me remémorer des passages de certains jeux (mais que j'ai pas décrit car: la flemme, ma chère et tendre épouse que j'aime autant que je hais). ]

! Présence d'un léger spoil sur la fin de The Last Guardian. !

-*-*-

En plein milieu d'après-midi, dans un petit appartement en centre-ville de Yokohama, se réunissaient quatre personnes pour un moment détente et jeux vidéo. Un groupe d'amis, bien que les relations entre chacun étaient complexes.

« Maquereau, arrête d'essayer de me frapper et bats plutôt le boss ! » cria un rouquin, serrant fortement son téléphone et fixant intensément son écran.

Le concerné ne fit que chantonner (pas son horrible chanson du suicide, merci), mais continua de pourchasser Chuuya (ou son personnage, tout aussi petit que lui).

L'un, assis sur le lit, leva rapidement ses yeux hétérochromes vers eux, mais ils revinrent rapidement sur sa tablette tandis que le dernier, sur le bureau,  continuait de marteler la pauvre souris et le clavier de l'ordinateur (qui ne lui appartenait certainement pas).

A trois (Dazai ne comptait pas), ils réussirent à vaincre l'ennemi en seulement quinze minutes (« Atsushi, si seulement tu arrêtais de mourir. Tu es sensé être notre soigneur après tout, surtout pour Chuuya. Il ne fait que perdre des PV. » réprimanda gentiment celui qui n'avait fait aucun geste pour aider le groupe et ignorait les aboiements d'une certaine personne).

Après une trentaine de minutes, les plus jeunes partirent pour des raisons personnelles (« Ryunosuke doit faire un examen pour ses poumons. Gin nous attends en bas, à la prochaine ! »).

Le couple restant continua de jouer, les bavardages et insultes habituelles s'entendant dans tout le voisinage. Plus personne n'y prêtait vraiment d'attention, sauf leur chère voisine Ozaki quand elle accueillait la tendre Kyouka, fille d'une connaissance de la femme.

« J'ai plus de mora, pleura Dazai. Et je n'ai plus de résines.
- Je ne vais pas te laisser acheter des recharges avec de la vraie monnaie. Attends demain, et je t'aiderai.
- Vraiment ?
- Peut-être. Si tu ne vides pas le compte bancaire, nous sommes déjà à découverts, il nous reste deux semaines à vivre sans rien dans le frigo, et je ne mangerai jamais tes crabes en boite. Ils sont affreux. »

Dazai pleurnicha (« Les larmes de crocodile ne fonctionnent plus, Dazai ! »), mais ne dit rien et éteignit son téléphone (le pauvre appareil brûlait) puis alla dans une autre salle. Son compagnon resta encore quelques temps sur le jeu mobile, mais rejoignit finalement le brun dans la salle de bain.

Le changement de bandages faisait partie de la routine. Chaque soir, Osamu laissait ses bandages tomber avec l'aide du rouquin (et si certaines touches le faisait frissonner, Chuuya ne disait rien, se contentant une contemplation silencieuse de toutes les marques sur sa peau abimée).

Le lendemain, tout reviendrait. Chuuya ne savait pas vraiment comment Dazai arrivait à mettre toutes ses bandes seul, mais il ne fit rien de plus (si son regard était resté plus longtemps au niveau du cou fin du maquereau, Dazai ne le signalait pas).

Ils étaient colocataires, des amis avec un mode de communication bien étrange (que Atsushi et Ryunosuke semblaient acquérir eux aussi, à leur plus grand bonheur caché) et ils dormaient ensemble. Parfois dans le même lit, parfois non (ce serait toujours Dazai qui choisirait l'endroit, mais Chuuya ne le laisserait plus dormir sur le sol sans un minimum de confort).

Deux semaines après, alors que Dazai était sur l'ordinateur à chercher dix façons amusantes de proposer une personne un double suicide, son cher protégé vint lui faire une visite surprise.

« Atsushi ! Quelle belle surprise, n'étais-tu pas avec Akutagawa ?
- Eh bien, je devrais. Mais nous sommes passés devant chez vous, alors je suis là. »

L'aîné sourit, faisant rouler sa chaise de bureau pour atteindre le cadran de la porte et, saluer correctement l'invité surprise et aller dans le semblant de cuisine préparé du thé.

Après plusieurs questions polies (la situation était gênante, le brun n'avait pas prévu d'avoir quelqu'un chez eux et ses bandes étaient défaites à son cou ce qui le rendait assez... irrité), Atsushi laissa son propre cadeau (ce garçon était vraiment trop gentil, Dazai se fit une note mentale de faire un geste en retour) et repartit rejoindre son ami (?).

Une fois seul (pourquoi Chuuya travaillait-il ? Oh, oui, pour couvrir ses dépenses inutiles), il ne fit que soupirer et chantonna une chanson (il ne connaissait que quelques paroles, il devrait vérifier la chanson plus tard, peut-être avec son colocataire : le rouquin était implacable sur la musique).

C'était une affaire pour un autre jour (ou dans quelques heures, c'était pour plus tard en tout cas).

-*-*-

Ils étaient tous chez les Akutagawa, à réconforter un pauvre ange pleurant.

« Mais Trico... Ils lui ont arraché la queue, et puis son œil aussi ! Et puis à la fin, il est reparti et... »

Atsushi était inconsolable, et Ryunosuke les avait appelés car il ne savait pas quoi faire (il était adorable, et Dazai possédait désormais énormément de dossiers).

L'orphelin venait de terminer The Last Guardian. Un très beau jeu, avec une fin déchirante qui évidemment, faisait pleurer une âme sensible comme Atsushi.

Dazai aurait bien tenté un discours philosophique, mais cela ne ferait que le faire pleurer encore plus (et quand bien même Akutagawa le respectait, il lui jetterait des regards de tueur).

Juste un coup d'œil vers le rouquin et il sut que lui aussi ne savait pas quoi faire. Alors ils avaient fait une soirée pizza et Smash (Dazai s'amusait avec Steve de Minecraft, à bloquer absolument tout le monde et oh, Akutagawa avait pris le villageois et il le maniait très bien, agréable surprise).

L'humeur d'Atsushi s'égaya. C'était le principal.

-*-*-

Plus tard, un autre jour quand Chuuya ne travaillait pas, ils firent une journée jeu vidéo. Ils n'avaient pas les même, évidemment. Chuuya joua à Until Dawn, où après avoir réussi à tuer deux personnages (il ratait les QTE, et calmement décida de tous les tuer, il n'avait pas encore fait cette fin sur ce jeu après tout).

Dazai prit Inside, un jeu très sympa qu'il appréciait (enfin il y en avait d'autres, mais ça passait le temps).

Ils n'avaient presque pas parlé, si ce n'était le plus jeune se moquant du plus petit sur certains de ses choix (Chuuya n'était absolument pas sang chaud).

Si une musique s'est déclenchée, aucun d'eux ne la commenta (les oreilles du rouquin rougirent, ses pensées s'emmêlèrent et il rata à nouveau un QTE qui n'avait pas beaucoup d'importance pour le moment ; Osamu ne fit que se mordre la lèvre et jouer avec les bandages à ses poignets).

Ils en parleraient plus tard. Peut-être. La sonnerie s'était arrêtée, et le silence régnait à nouveau dans le petit appartement.

Une conversation pour plus tard, quand les bandes d'Osamu seraient tombées ce soir.

-*-*-

PS: Akutagawa, pour la plupart des jeux, est forcé par Dazai ou par Atsushi. Il a commencé cependant par lui-même à Animal Crossing sur l'ancienne DS de Gin, car il est en retard sur les consoles de jeu. Il continue d'y jouer.

PSS: La sonnerie était « Jenny (I want ruin our friendship) ».

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