《Texte 54》

Parfois le soir, tu broies du noir
Seule dans ton lit, trop grand pour toi
Tu penses à ces gens heureux, qui ont tellement de bonheur au dessus de leur tête qu ils ne le voient pas
Ils sont trop occupés à regarder en bas c'est idiots
Et un jour leur bonheur va s envoler, ce sera trop tard pour relever les yeux
Toi, tu te dis que tu voudrais bien un peu de chaleur
Pour éviter de geler de l'intérieur
Mais qui voudrait de toi
De ton étrange tristesse
De tes rondeurs qui ont augmenté depuis l'an passé
De ta peau qui marque le rouge
De tes cicatrices encore fragiles
Il te faudrait un nouveau coeur pour pouvoir aimer à nouveau, pour pouvoir T'aimer à nouveau.
Fuir les miroirs, la balance, le regard des gens
Il est passé où ton bonheur à toi où tu te sentais belle ?
Tu puises ta force dans le bonheur des autres
Dans ces petits moments qui font sourire
On dit que ton bonheur ne doit pas dépendre des autres
Même en même temps si tu étais absolument seule sans personne à qui te retenir, est ce que tu pourrais seulement rire ?

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