S'il est un crime de penser à toi
Alors qu'on me punisse, je n'arrêterai pas
Les yeux mi-clos ou portés vers le ciel
Mes pensées soupirantes sont si belles
Je suis marquée par la grace d'un dieu vivant
À jamais, pour toujours même si passe le temps
Gravé partout dans ma mémoire pure
Les souvenirs subsistent encore par mumures
Les pensant oubliés je vivais par habitude
Me croyant habituée à ma solitude
Mais c'était un mensonge à moi-même
Car, à toi, tout me ramène.
Je me perds sûrement à vivre d'espoirs
Mais quoi qu'il arrive j'ai envie d'y croire.

Je ne sais pas bien pourquoi j'écris. Dans le fond ça ne m'apporte plus grand chose. Je suis bien loin d'un grand écrivain. Je manque de vocabulaire. Je suis bien loin du poète. Et je suis bien loin du philosophe. Je ne prétends pas savoir écrire. Je ne prétends pas savoir bien parler. J aurais pu étaler des tonnes de mots depuis des mois mais certaines choses sont mieux gardées pour soi. Par moments on est tout simplement seul. Dans une pièce trop grande pour soi. Dans un monde qui soudain fait peur. Vous connaissez les regrets ? Le c'était mieux avant" ? Celui qui ne reviendra jamais ? Celui qui vous prend aux tripes le soir, tard. Celui qui vous empêche presque de respirer. Quand n'importe quel film vous fait pleurer. Quand n'importe quelle chose, même la plus insignifiante vous fait penser à quelqu'un. Vous êtes là tout seul et vous vous dites que vous auriez pu agir autrement, que vous auriez dû. On croise des visages dans la rue, on se dit que peut être on verra un visage familier, on devient parano, obsédé par une idée qui a une chance sur mille d'arriver. Et puis les rêves sont différents, remplis de quelque chose qui vous tiens toute la journée. Vous êtes tellement pensif. Passez donc à autre chose. Mais rien n'est assez bien. Rien N est assez plaisant. Rien N est à la hauteur de ce Qu on connaissait. Le temps passe, il fera sûrement son travail, du moins on l'espère. Tout va bien, tout ira bien. On est protégé. On s est protégé. On peut avancer avec le sourire, il faut toujours voir positif.