《Texte 48》

Je fais semblant d'aller bien ou du moins de faire comme si je gerais, comme si j'allais remonter la pente à coup sûr. Peut être qu' au fond j essaie juste de me convaincre moi même que ce n'est pas si grave.

Mais je ne sais pas où est mon bonheur, je ne sais plus, il s'est envolé à nouveau. Oui il est dans les petits moments, sûrement. On dit que c'est bien assez pour vivre, qu'on doit se contenter de ce qu'on a.

J essaie d'y croire, de me dire que j'ai de la chance, que ça pourrait être bien pire. J essaie d'entrevoir autre chose, d'avancer alors que ce que je vois ce n'est en rien ce que je voulais. On n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie et j'en comprends vraiment le sens.

Comme obligé d'accepter les choses, parce que c'est comme ça, qu'on a pas le choix. J'ai peur de me faire de faux espoirs en y croyant encore, mais au fond même si je suis encore plus blessée, quelle importance ? Je ne tomberais pas plus bas.

Je suis déjà au fond du précipice où je suis tombée. Mon corps est intacte, à première vue. Mais à l'intérieur tout a éclaté. Mes poumons, je ne respire plus, j ettoufe. Mon cerveau, plus rien ne tourne rond, tout n'est qu automatisme. Mon coeur, je ne préfère rien en dire je ne sais même plus où il est, ce qu'il en reste.

Quand vient enfin le soir où j'espère me reposer, je n'arrive pas à dormir. Dès que mes yeux sont fermés se bousculent mes pensées. Trop de questions sans réponses et de doutes, les larmes sont une habitude je ne les sens même plus couler. J attends que la fatigue soit trop grande pour retrouver Morphée.

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