Je suis ici, un peu comme au pied du mur, je ne peux plus revenir en arrière, il s'est dressé derrière moi. Je me laisse glisser contre cette paroi froide en pensant, me disant que j'ai été si stupide, ne comprenant plus celle que je suis devenue.

Je parie que tu t'es bien moqué de moi, que là où tu es tu ris encore de moi, de ma naïveté. Et ça m'énerve, ça m'énerve la façon dont tu t'es servi de moi, la manière que tu avais de promettre des choses et tu avais l'air tellement sincère. J'étais méfiante au départ, et tu as réussi par je ne sais quel moyen à faire tomber toutes les barrières que j'avais monté pour me protéger. Et je m'en veux de t'avoir laissé faire, je m'en veux d'avoir cru que tu tenais à moi, je m'en veux d'avoir cru tes belles paroles.

Finalement j'avais raison quand je disais que tu n'étais qu'un beau parleur, égoïste, un petit roi, un menteur, un sale con oui. Parce que c'est ça que tu es, non même pas, tu n'es rien, rien du tout, t'as aucune valeur.

Tu me dégoûtes tellement. Je parie que tu pensais que j'allais couler, que j'allais sombrer sans toi, ouais tu pensais que j'avais que toi pour me raccrocher, mais regarde moi bien, j'ai l'air d'aller mal ? Je suis toujours debout, et rien ne me touche, même tu vois je souris, je ris de ma bêtise, car après tout il n'y a qu'en faisant des erreurs qu'on apprend. Ah et ça tu étais une erreur, ma plus grosse erreur, mais heureusement je me suis réveillée à temps pour corriger tout ça.

Je suis forte moi, j'ai pas besoin de m'inventer une vie pour vivre, j'ai pas besoin de mentir pour avoir l'impression d'exister. Parce que moi je sais que j'existe, j'ai pas besoin de me faire passer pour quelqu'un d'autre pour plaire, j'ai pas besoin de m'armer de fantaisies, je n'ai qu'à être moi-même et ça c'est largement suffisant.