De vagues souvenirs de nos conversations,
Après plusieurs années de distanciation.
Je procède à une demande de supprimation,
Qui résulte à un mail de récupération.

Laissant mon une étoile d'évaluation,
Je retourne sur cette application,
Après une certaine recommandation.
Des messages attirent mon attention,
Et me font ressentir des palpitations.

Tristes souvenirs, triste nostalgie,
Révèlent des plaies encore bien rougies,
Même après avoir soufflé plusieurs bougies.
Des mots qui font l'effet d'une allergie,
Et pourtant c'est ici que j'avais trouvé logis.

Mélancoliquement, j'écris cette élégie,
Telle une magicienne perdant sa magie.
Le cœur serré d'une colère qui rugit,
d'un trouble qui n'est toutefois pas une pathologie.

L'absence remplace la vie,
De messages sans suivis,
Aux histoires sans avis.
Par l'abandon qui sévit,
Seule rescapée, je survis,
Apportant aussi de nouvelles envies :

Des écrits, des poésies,
Le tout sans hypocrisie,
Mais débordant de fantaisie.
M'arrivant souvent d'écrire avec frénésie,
Et parfois mon inspiration est prise de paralysie.

Je repense alors avec jalousie,
Des moments de courtoisies,
Des fragments de souvenirs bien choisis,
Qui s'imprègnent aussi bien qu'une odeur de moisi.

C'est ainsi que marque le retour d'un être toujours indécis,
Avec une personnalité plus adoucie,
Mais une mentalité plus endurcie.
L'oubli à travers le temps est un voile qui s'épaissit,
Je retrouve un calme et une atmosphère sans soucis.

L'absence fait place à l'insouci,
Qu'ici autrefois sentait le roussi.
Oublions mes anciennes idioties,
Hier nous voilà, aujourd'hui me revoici.

09.06.23

Aux certaines personnes que j'ai connu, vous me manquez. Ce poème vous est dédié.