catabase
Tu reviens comme un fantôme me hanter l'esprit chaque fois.
Gratter mes croutes pour dévoiler mes anciennes plaies,
Toquer à mon cœur lourd de mes vieux secrets.
Alors que mon moral est au plus bas, tu en deviens Roi.
Fouiller mon abri pour ressasser mes souvenirs,
et me poursuivre lorsque j'essaye de dormir.
Tu tisses ta toile partout dans mes pensées,
que chacun de mes souvenirs est entaché par tes saletés.
Tu marques ton territoire afin que mieux tu puisses me blesser.
Derrière toi, les cicatrices encore fraîches que tu m'as laissés.
Et que personne ne pourra réellement soigner,
ce ne sont que des mines terrestres prêtent à exploser.
Tu me rejettes ton venin, crapule bête,
tes vilains mots à double tranchant.
Un lavage de cerveau, le mental en bouillie, à n'en faire qu'à ta tête.
Tu m'entraînes dans tes sales penchants.
Le pantin que tu crées, sur qui tu te défoules quand les autres te blessent.
Ton bouche-trou de service quand tes faux-semblants te trahissent.
Puis cette veste que tu retournes quand tu sens ton estime tomber,
La réelle question est "Comment ai-je fait pour te supporter?"
Des exercices, de la nourriture, des cadeaux jusqu'aux devoirs maisons notés,
n'ai-je pas fait assez pour être appréciée ?
Mon dos n'était qu'un jeu de fléchettes sur lequel tu jouais avec tes mots,
ma personnalité s'est peu à peu effacée, devenue invisible, pâle telle la mort.
Nous ne jouions plus qu'à un jeu de plateau,
survivre dans ta cour était mon unique motto.
Glisser de cases en cases pour éviter l'échec et mat,
jongler de mes facettes semblables à celle d'un automate.
Et toi, du haut de ton piédestal,
tu attendais que je rende mon dernier soupir.
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