17-Le détecteur
Résumé des chapitres précédents
Certigo a trouvé des corps humains dans les sous sols d'IntechGen et ils ont compris que des sorciers essayent d'implanter des puces dans les humains pour les contrôler.
Noah, le frère de Florian a mis au point un détecteur pour trouver l'émetteur d'onde qui retient les habitants prisonniers sous Terre. C'est une course contre la montre pour libérer les maudits.
Dans le même temps Florian a sauvé un bébé araignée que Karen et Dimitri ont adopté et il utilise son pouvoir d'alpha pour le faire accepter au sein de la meute ce qui fait grincer des dents dans son entourage.
Certigo a été efficace et elle a retrouvé Zina l'ancienne petite amie de Sven. Florian la rencontre et elle lui révèle que ce sont bien Oslanne Jarkand et son frère qui sont à l'origine des puces.
Ils ont été stoppés par Sven à l'époque mais apparemment l'idée refait son chemin de nos jours.
Au final Florian s'occupe des autres et n'avance pas sur ces propres problèmes à savoir retrouver ses pères disparus ou retrouver le coven de l'ombre.
***
Faulkner est occupé à m'embrasser le torse.
Nous nous remettons d'un gros câlin, et je suis si heureux dans cette maison champignon alors que les choses vont pourtant si mal. J'admire le plafond blanc à l'écoute des sensations de mon corps qui réagit déjà à sa bouche empressée. Je ne lui ai pas raconté encore que j'ai retrouvé Zina.
Je ferme les yeux cherchant du courage et lui s'appuie de tout son poids sur moi croyant à un jeu.
Malgré moi je souris et cela se termine en tendre bagarre. Il réussit le miracle de me faire tout oublié.
Quand je songe au destin de Zina, seule sans Sven, malgré moi, je frissonne et Faulkner se relève surpris.
─ Qu'est ce qu'il se passe ?
─ J'ai retrouvé Zina et elle m'a raconté l'histoire de Sven.
Je le connais assez pour voir la détresse dans ses yeux et surtout son animal qui faisait le fou avec le mien c'est figé pour bondir près de moi signe de combien le sujet l'affecte. Je le carresse pour le consoler.
─ Elle s'en est sortie ?
─ Oui elle vit à Biarritz près de l'océan atlantique, j'y suis allé en portail magique hier.
─ Une autre ville ! Son ton est ébahi. Elle a pu vraiment s'éloigner ?
Je hoche la tête et le serre dans mes bras, enfin plutôt je serre les deux dans mes bras, le renard invisible et l'homme qui ne s'est jamais remis de la perte de son grand frère.
─ Elle se doutait que Sven était mort, ça lui a fait un choc de l'apprendre quand même.
Sven appuie son front contre mon épaule.
─ Dire que je ne peux même pas aller la voir.
─ J'y travaille. Il suffit qu'on trouve l'émetteur qui vous retient prisonnier. Patruc et ses équipes le cherchent.
─ Tu dépenses tout ton argent la dedans.
─ Je veux te libérer et je veux que tu m'accompagnes à la surface, je te promets nous irons la voir,
─ Oui j'aimerais bien, aller là-haut ça ne m'a jamais manqué comme à mon frère mais j'aurais bien aimé pouvoir y aller à volonté et puis il n'est plus question de te quitter.
Il scelle cette promesse par un baiser qui me rend fou de bonheur.
Faulkner me câline au lit et j'évite de regarde le calendrier affiché sur le mur qui m'indique que j'ai encore passé plusieurs jours sous Terre. Dimitri doit être fou d'inquiétude et ce demander ce que je fabrique encore. Surtout j'espère qu'il n'a pas de problème avec son enfant.
─ Il n'y a qu'un endroit où on n'a pas été tu as compris ? Elles sont souvent attaquées par des mercenaires alors ne t'attend pas un accueil chaleureux.
Dire que j'ai confié un de leurs bébé à Dimitri et Karen.
Nous avons pris sa moto rouillé encore, elle permet d'aller plus loin dans les chemins inaccessibles et plus vites et il nous conduit du côté nord du mont. Plus nous avancons et plus l'endroit est étrange. Il y a des barbelés, mais ils sont recouverts de toile d'araignées comme les arbres, 'endroit semble recouvert d'un duvet leur toile qui déforme tout le paysage.
C'est terrifiant et je n'ai pas du tout envie d'entrer mon loup se presse contre renard et je me tiens à Faulkner remerciant mes ancêtres de m'avoir permis de le rencontrer.
─ Comment on va faire ?
─ On va avancer et ils vont venir chercher la viande.
─ Alors comment on va repartir ?
Il sort une bombe grise rouillée de son sac à dos.
─ J'ai du napalm, une sacrée invention ce truc. ça brule tout et avec leur toile partout ça fait des dégâts, ca s'embrase bien tu peux décimer toute une colonie avec un petite truc ce qui nous permet de prélever quelques personnes sans qu'ils ne puissent rien faire. Je suis sur qu'elles vont nous laisser avancer un jour ou deux avant de se manifester pas folle les guêpes.
Il a raison car nous marchons un moment parmi les toiles d'araignées de plus en plus dense, il n'y a pas âme qui vive. Le paysage est lugubre, la nuit tombe et Faulkner s'installe pour que nous campions. Il est fou, comment il peu espèrer que j'arrive à dormir dans ce paysage de cauchemar. Je l'aide à monter le tapis de sol et une demi tente qui nous abritera de la pluie et du vent. Il n'est pas question de nous enfermer dans une tente dans ce genre d'endroit c'est ce qu'il m'explique il faut rester aux aguets.
J'ai la frousse, mais encore une fois, avec lui à mes côtés je me sens relativement bien.
Je l'admire alors que je prépare le feu et que lui coupe du bois.
Il nous sort des sandwichs emballés et je ne peux rien avalés puis nous sommes censés aller dormir. Je ne peux que me mettre dans ses bras. Il rigole.
─ Tu m'entraines au bout du monde tu le sais ça ?
─ C'est la même chose pour moi comment peux-tu imaginer que je suis heureux d'être ici.
Nous n'avons pas vraiment dormi, il nous faut rester aux aguets et nous avons somnolés blottis l'un contre l'autre.
Il m'a confié une bombe de napalm et conserve l'autre. Rien que ça c'est inquiètant.
L'aube se lève difficilement, le joue est pale et gris comme emprisonné dans une toile d'araignée. Le soleil ne perce jamais ici. Je réalise que nous ne sommes pas seuls.
Des énormes araignées nous entourent.
Que faites-vous là ?
Je réalise qu'elles me parlent mentalement et dès que je suis remis de ma surprise il me faut m'expliquer.
Bonjour mesdames, je cherche le coven de l'ombre et nous voulions savoir si vous saviez ou il était ? Nous sommes désolés et nous aimerions pouvoir passer sur vos terre...
Vous y êtes déjà sans avoir demandé, intervient une autre voix dans ma tête.
L'odeur de l'autre est celle d'un ennemi qui a volé des membres ou sont-ils ?
Il est un esclave un prisonnier on l'a obligé à le faire et les gens emmenés sont des esclaves qui doivent se battre aussi. Je me dépêche de poursuivre soucieux de plaider ma cause. Pendant ce temps Faulkner les injurie et les menace avec les bombes de napalm les faisant reculer.
J'ai un message à faire passer au coven de l'ombre. Je suis de leur famille.
Je ne peux rien et tu n'es pas autorisé à continuer sur ce chemin et ce n'est pas l'accès au coven. Nous allons repartir dans ce cas, mais si vous voyez les sorciers du coven, dites-leur que je suis l'héritier de Lanissa et j'ai besoin de leur aide. Mes pères ont été enlevés à la surface et sont introuvable ; Lanissa dit qu'elle a été heureuse de choisir la lumière.
Tu as pensé ce message si fort nous le chanterons et peut être sera-t-il entendu ?
Merci à vous. J'ai encore quelque chose à dire.
Ma conscience m'oblige à les prévenir, mais je n'en mène pas large car si elles réagissent mal je ne sais pas comment je pourrais les satisfaire.
Nous t'écoutons.
J'ai trouvé un cocon mourant
Je me représente l'image et ils sursautent tous, ils ont vu l'image dans ma tête comme si j'avais montré une photographie.
C'est un tollé de lamentations et de cris.
Maudits humains sans cœur
Je suis désolé j'ai emmené l'enfant à la surface pour y être élevé.
Tu as bien fait car nous n'en voulions plus.
Je soupire de soulagement car il aurait été impossible de le reprendre à Karen et Dimitri.
Le monde là-haut n'est pas si facile il y a plus de loi et plus de possibilité mais des atrocités en ombre aussi.
Je vous donne un sauf conduit pour cette journée repartez vivant et ne revenez pas vous m'avez donné à réfléchir.
─ Si vous bougez je fais tout bruler, hurle Faulkner qui intervient fort mal à propos.
Quel imbécile me souffle l'araignée qui recule.
Calme cet idiot et convainc le de ne pas tout bruler.
Merci mesdames.
Elles sont reparties, nous laissant seul, tandis qu'il grimace.
─ Tu as vu mon courage ? J'ai réussi à les faire partir, alors c'est qui le super mec ?
Il frime complétement à côté de la plaque. Je reste songeur, près du but et pourtant je n'ai jamais été aussi loin.
─ Il ne faut pas se laisser faire t'a vu. je les déteste brrrr. On fait quoi maintenant ?
─ Elles m'ont parlé.
─ Quoi !
─ Et elles t'ont traité d'imbécile. Elles m'ont dit que le coven ne voulait pas de moi et je n'y arriverais pas.
─ Viens dans mes bras bébé.
Je m'empresse de me glisser dans ses bras.
Il reste à espérer que les équipes de Patruc trouvent vite le générateur car je veux remonter et je veux que tu m'accompagnes.
─ Ça tombe bien que tu en parles, car les camions d'alcool sont arrivés.
─ Et je dois comprendre quoi ?
─ Que nous allons nous marier bébé.
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