Face à moi.
Il fut face à moi, il me prit par les hanches et je ne sus que faire. Il était grand, il me dépassait d'une tête ou deux. Je levai le menton, mon regard s'ancra finalement dans le sien. Je vis ces étincelles, celles-même qui explosaient en de brillantes allégresses. Il en avait envie et moi aussi. J'espérais qu'il devinait que j'en avais envie. J'espérais qu'il entendait ma respiration se raccourcir et caresser sa joue, j'espérais qu'il sentait ma peau s'enflammer et se ramollir sous ses doigts, j'espérais qu'il voyait mon cœur battre et soulever ma poitrine. J'espérais qu'il sentait que je l'aimais. Parce que je voulais qu'il sût, qu'il sût que je l'aime, qu'il sût que je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne et comme sûrement je n'aimerai personne d'autre. Je sais qu'il déteste que je dise de telle chose. Je sais qu'il déteste que je dise que je l'aimerai toujours quand toujours n'est pas arrivé. Je sais qu'il aime l'honnêteté et qu'il déteste le mensonge. Je sais qu'il déteste que je dise ces choses que ces amoureux disent sans savoir si elles sont vraies ou fausses. Je savais qu'il détestait que je disse ces choses que, pourtant, je pensais, mais, sans savoir si elles étaient vraies ou fausses, alors, je me tus. Je me tus mais je voulais qu'il sût. Parce que je voulais qu'il le sût mais que je ne savais comment lui dire. Que je ne savais comment lui dire autrement qu'en laissant entendre ma respiration se raccourcir et caresser sa joue, qu'en autorisant ses doigts à enflammer et ramollir ma peau, qu'en faisant voir mon cœur battre et ma poitrine se soulever. Il était face moi, il me prenait par les hanches et je ne savais que faire.
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