Ce Soleil d'Encre Verte
Les narines sentent ; c'est un arôme tellement exquis,
Doux comme un secret, qui s'éteint, une fois révélé
Mais qui, dans un moment de solitude, au pied d'un lieu interdit,
Pénètre l'air et vous immerge sous des opacités.
Il est là ! Ce calme infini. Derrière d'heureuses ténèbres, il se cache.
Ô tendre grâce, quelle bonté ai-je accompli ? quel mérite me dois-tu ?
Mon âme à côté, mon cœur sur les lèvres, berce ! ma couche qui titube et se relâche.
Enivré comme un poète, que de reines muses auraient conquis,
Ma tête, portant sur le front toutes les sueurs d'une joie grisée,
À cette heure, sous ce soleil d'encre verte, devient ahurie.
Esprits troublés, des voix vous appellent ! Entendez !
Ses ailes sont de gazes, son cri est exaltant ; bellement, elle entame une chanson.
D'un coup de baguette, mon spleen disparait. Un instant, il meurt.
Petite fée verte susurre quelques vers, sans sucre sur pelle, ni boisson.
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