Tous les chats sont gris (OS Originale Halloween)

 * Le vieux manoir *

Je ne comprenais pas pourquoi, j'avais accepté de ce défit. Mais je me retrouvai déjà de l'autre côté du portail en fer. Le bruit qu'il fit lorsque je le poussais, dressèrent tous les poils de mon corps. J'avançai d'un pas résigné et peu sur de moi.

— Aller Raph avance !

Je me pivotai sur mes jambes afin d'entrapercevoir le quel de mes amis me lança ces mots.

Bien-sûr, Hugo ! C'était d'ailleurs son idée. Mais regarder moi cette bande de peureux qui restent comme des con de l'autre côté de l'entré. Ils me font bien rire...

J'arrivai enfin devant l'immense porte en bois massif, des multiples ornements la recouvraient. Je les observai, des représentations de chats dans la plus part, toutes plus flippantes les une des autre. Bizarre et même terrifiant. Deux grandes poignées en acier noir, vestige d'une toute autre époque. Je me saisis d'une d'entre elle pour entré dans le manoir. 

Les légendes sur ce lieux était nombreuses et toutes obscures. La plus connue était s'en doute celle-là : Le propriétaire vivait avec des chats seul, car il les adorait. Mais il se disait que ces animaux étaient étranges et semblaient possédés. Le plus horrible dans tout cette histoire était qu'à sa mort ces dernier l'auraient dévorés. Je ne croyais jamais les récits irrationnelle, bien trop de folklore derrière. 

La porte s'ouvrit enfin et je pénétrai dans la demeure. Merde, il fait sombre. Ou se trouve ma lampe de poche ? Je l'attrapa dans la poche de mon jeans. Le bouton appuyait, la lumière me donna une vision du lieux. Des meubles anciens trônaient un peu partout et au centre, un escaliers de marbre qui donnait sur l'étage. J'avançai, me rendant compte que personne n'était plus venu ici depuis des années. La poussière recouvrait chaque objets et ameublements. Tout est lugubre !

— Alors tu vois quelque chose ? Fait gaffe de pas tomber sur le vieux...

L'humour de Léon, me fit rire jeune. J'en avais presque envie de l'ignorer, mais la voix inquiète de Tiago résonna.

— Tu es sur que tu veux faire ça ?

— Je vois des toiles d'araignées. Oui, tout va bien, l'informai-je en me dirigeant vers les marches.

Je posai un pied dessus, quand un gloussement m'échappa avec cette pensée. Au moins en marbre, elles ne grinceront pas comme dans les film d'horreur. Je montai doucement, étant donner le peu de visibilité qui y régner. Au milieu des escaliers, il me sembla entendre des miaulements. Je m'arrêtai un instant pour écouter plus attentivement. Tu deviens fou.

Je continuai sans pour autant être tranquille, je me sentais observer. Mais plus l'étage était près de moi et plus ce sentiment grandissait. Les battements de mon coeur s'accélèrent lorsque je touchai le plancher. Au moment précis au j'allai avancer, quelque chose frôla ma jambes. Je manquai de peu de dégringoler dans l'escaliers. Un oufement d'autre tombe fit éco quelque part non-loin de ma position. Ma raison reprit le contrôle de mon être, même si la situation était plus qu'étrange. Il y avait plusieurs chambres, je ne savais pas dans la qu'elle m'engageai. Mon ouïe entendit des bruits de pas. Je me retournai pour faire face, mais personne.

— Il y a quelqu'un ici ? demandai-je cherchant le rationnelle dans ces bruits.

Mais le silence me répondit, je portai la main dans mes cheveux. C'est rien ! Tu paniques, car il fait noir. Je tournai le bouton de porte et m'engouffrai dans une pièce. C'était une chambre d'enfant, des milliers de poupées remplissaient l'endroit. Des photos de famille aux murs, des jours heureux. C'était bien loin des légendes qu'on racontait. Tout dans cette nurserie semblait avoir été abandonner bien avant le manoir. La tristesse m'emporta, tout portait à croire qu'ils avaient perdu l'enfants d'une maladie. Une lettre sur la table de nuit, je m'assis sur le lit et lus deux lignes.

« Ma chérie,

Tu me manque tous les jours. La douleur est trop forte pour moi. J'ai donc décidée de te rejoindre. »

Une larme coula sur ma joue, mais un feulement semblant venir de sous le lit, me fit me redressai. La lettre tomba sur le sol, par respect, je la remis en place sur le chevet. Tout ces sons de chats finissaient par me rendre moins terre à terre. 

Je ressortis de la chambre pour m'enfoncer dans le couloir, une nouvelle sensation sur ma cheville me provoqua un sursaut. Cette fois, c'est bon ! Je m'en vais.

Je courus jusqu'aux escaliers pour sortir de cette endroit, mais je m'arrêtai net. Lorsque mes oreilles discernèrent une voix basse.

— A l'aide, s'il vous plait. Il y a quelqu'un qui m'entend ?

Putain, c'est quoi se bordel ! C'est sûrement un de la bande qui a profité que j'était dans la chambre pour rentré. Ouais, c'est ça...

— Montrez-vous, je sais que c'est vous les gars, hurlai-je en attendant un quelconque son.

— Je suis dans la deuxième pièce. S'il vous plait, venez m'aider.

Cette élocution ne ressembla à aucun de mes potes, me forçant à vouloir en avoir le coeur-net. Je me dirigeai vers la pièce. Le gong d'une horloge comtoise sonna minuit. Mes pieds juste devant l'encadrement de la porte. Je l'ouvris, mes yeux perçurent un chat sur un grand lit. J'éclairai l'endroit, quand devant le faisceau de la torche se trouva un jeune homme entièrement nu. Je ne comprenais pas comment j'avais confondue un mec avec un chat. Sa tête bougea pour m'observer, ces pupilles étaient rouge vif. Je reculai, m'encoublant sur le pas de porte. Je me trouvai au sol, assit et en face de moi, il avança en ma direction. Mon souffle se saccada, plus il s'approchait. Il posa une main glacial sur mon épaule et approcha ses lèvres de mon oreille.

— On t'a pas apprit à frapper avant d'entré dans une maison sans y avoir été invité ?

Point de vue des amis

Derrière le portail, ces amis l'attendaient et l'angoisse grandissait, alors qu'un hurlement retentit. 

— On devrait aller le chercher ! affirma Tiago en regardant la demeure.

— On va appeler la police, c'est plus sur.

Hugo prit son téléphone portable et composa le numéro. Il expliqua toute la situation et leurs inquiétudes. Lorsque les sirènes se firent entendre, les jeunes hommes se sentirent rassurer. Mais les policiers foulèrent toute la bâtisse, plus aucune trace de Raphaël. Deux chats se promenaient tranquillement dans le manoir.

Le garçon avait disparut et on ne le retrouva jamais...

* Fin *

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top