christopher rentre chez lui
sentant qu'il a accompli
un chose fantastique:
ne pas être pathétique.

il se blottit, hébété,
sur son miteux canapé.
il ne s'endormira pas,
c'est sûr, pour cette nuit-là.

il a pensé sans cesser
au garçon qui a volé
son cœur et tout ce qu'il reste
sans même faire un seul geste.

dès le lendemain matin,
jeongin vient au magasin,
s'approche, et a déposé,
sur sa joue, un doux baiser.