Concours #3_Vos écrits 2.

- Suite-

4| Audremart | -------------> Vos étoiles ici ♥

Je me rappelle d'un rêve que je suis toujours incapable d'expliquer même après autant de temps. Je vais vous le raconter pour que vous puissiez comprendre un peu mon incompréhension.

Je me retrouve dans un lieu magique avec un ami, nous parlons de tout et de rien, en même temps cela fait longtemps que l'on s'est rencontré, donc à force tu connais l'autre par cœur.

Comme je le disais, nous discutons mais d'un coup le vent se lève créant ainsi deux tourbillons de feuilles rouge/rose, chacun le sien . Ce tourbillon me privant de certains sens m'empêche de voir et d'entendre mon ami crier mon prénom.

Après que le tourbillon ai disparu je me retrouve seule dans un lieu enneigée avec pour seule couleur de repère un banc rouge sang ( pas très rassurant vous me dirais ). Prise un peu au dépourvus et surtout de peur je cris le prénom de mon ami dans l'espoir d'une réponse, qui ne fus que le doux bruit de la neige tombant doucement autour de moi.

Déterminée à retrouver mon ami je me mis en marche tout en regardant autour de moi pour retrouver quelque chose de ressemblant aux arbres d'il y a 5 minutes, mais non rien a part de la neige à perte de vue. Ainsi qu'un léger bruit d'eau sur ma droite. En continuant je tombe nez à nez avec un petit pont type japonais rouge sang lui aussi.

En traversant le pont une douleur aiguë me prend au niveau du ventre. Je regarde inquiète de ce qui m'arrive et là je vois mon haut devenir rouge foncée à cause du sang qui se déverse.

Je me suis mise à hurler sans réfléchir. La douleur étant tellement forte je ne pu hurler bien longtemps, m'effondrant par la même occasion au sol.

En me réveillant après je ne sais combien de temps j'ai le réflexe de porter ma main à mon ventre. En posant la main je sent une main ce poser sur la mienne, par instinct je regarde la personne qui pose sa main sur la mienne.

Et là une plaie du passer que je pensais fermée pour de bon ce réouvre de manière brutale et douloureuse. Je refuse d'accepter ceci.

" Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi toi, POURQUOI !!!!!! "

Je me mets à pleurer en même temps que mes mots franchissent mes lèvres, mon cœur ce sert j'ai mal de revoir cette personne qui m'a blesser par le passer en me dédaignant pour une autre.

Zoé, me pris dans ses bras pour me calmer. Mais c'est comme si le contact de sa peau avec la mienne me brûle entièrement. Alors je la repousse à contre cœur, car ce que je veux au plus profond de moi c'est de me remettre avec elle, elle me manque tellement.

Je n'ai jamais accepté le fait de ne plus être en couple avec, je l'aime trop pour ça.

À repenser au passer j'en avait oublié ma douleur au ventre, qui me ramena bien vite à la réalité.

Je me mets à tousser comme pas possible pour cracher un peu de sang, je sent ma tête qui devient lourde, des voiles noirs passent devant mes yeux pour au final m'évanouir.

En me réveillant ( encore ) dans un lieu inconnue, la douleur au ventre avait complètement disparu. Mon t-shirt n'étais plus le même, en penchant la tête sur le coter je vois quoi ? de la nourriture, en la voyant mon estomac réagis instinctivement en émettant un grognement honteux pour une fille.

Je ne bouge pas au cas où quelqu'un m'observe. J'entends alors une voix féminine - que je ne connais que trop bien - venir de derrière moi.

" vas y sert toi c'est pour toi "

Je me retourne pour vérifier qu'il s'agisse bien d'elle ou pas. En me retournant je me trouve nez à nez avec la personne m'obsédant encore plus que zoé. La fille que j'aime depuis maintenant 6 mois. Je devient rouge comme c'est pas permis et me remets dans ma position initiale.

Je sens deux bras autour de ma taille ce serrer un peu, comme pour un câlin, mais non la pression continue encore et encore jusqu'à me briser les côtes.

Dans ma tête la seule question qui me traverse l'esprit c'est : Pourquoi ils veulent ma mort à tout pris ? Je me réveille pour la énième fois dans un lieu encore différent, mais celui-ci est complètement différents des précédents.

C'est une grand prairie avec des fleures de couleurs magnifiques, des arbres magnifiques eux aussi. Tiens je n'ai pas vus de suite mais il y a une maisonnée avec des l'herbe sur le toit.

Je me lève, regarde autour de moi pour voir une personne qui m'est chère et qui cherche à me tuer pour je ne sais quelle raison. Mais non rien, personne, pas un bruit que je dit bizarre.

Je vais vers la maisonnée pour y trouver quelqu'un mais surtout à manger parce que l'autre là m'a vraiment donner faim, la sale gosse !

En m'approchant je remarque que la porte est ouverte et qu'une bonne odeur s'en dégage. Je stoppe tout mouvement, je me suis trop fais avoir faut pas déconner ça commence à bien faire !

En m'arrêtant j'entend que l'on m'appelle de l'intérieur du bâtiment, je reconnaît pas la voix mais alors vraiment pas. Je m'approche doucement et pousse lentement la porte pour vérifier qui c'est, et vraiment là c'est au delà de mes compétences.

Je vois un ange et un démon. Le démon est plutôt facile à reconnaître, avec une queue qui fouette l'air et une aura sensuelle autour de lui, c'est un incube. En revanche l'ange à part ses ailes d'une beauté à couper le souffle et son auréole je ne pourrait pas dire ce que c'est comme ange. Je fini par rentrer mais avec un regard des plus hébétée. Les deux être célestes me regarde avec un de c'est sourire qui vous charme en moins de deux, et m'invite à m'assoir face à eux. Je décline poliment ( bhé quoi ? vaut mieux ce préparer à fuir non ? ) et reste debout contre le mur le plus proche de la sortie.

L'ange me dit un sourire des plus charmeurs qui me fit rougir sans aucunes raison, l'incube jaloux viens me plaquer contre le mur et me mordis dans le cou. L'ange voulut me défaire des griffes du démon mais n'y parvint pas, quand il voulut me dire quelque chose je me sentais partir comme aspirée vers un trou noir.

Mais je pus comprendre : Ton ami est mort et nous sommes là ...

Malheureusement je n'ai pas eu toute la phrase parce que mon réveille venait de sonner pour me signaler que je devais me préparer pour aller en cour.

J'espère que vous allez comprendre mon rêve et m'aider à le comprendre si possible. En tout cas merci si jamais vous pouvez m'aider.

5| metiisse974 | -------------> Vos étoiles ici ♥

« Une douce nuit étoilée,
Je sens le vent caresser ma peau presque nue
Blottie dans ses bras protecteurs je me laisse bercé par le son de sa voix.. »
Elle s'avance doucement dans ces herbes hautes même si elle ne voit rien
Elle sait qu'ils l'attendent sous le grand bananier


Il l'attend sous le grand arbre un peu stressé,
C'est le grand jour il va faire sa demande.
Pas une demande comme les autres non avec lui tout est exceptionnel
Rêver éveillé
De sa présence
De son odeur
De son toucher
De sa voix
De sa façon de m'appeler
De ses petits baisers

Et de cette personne
Sous le bananier

Rêver éveillé
Du son de son rire
De la joie qu'il apporte
De ses grandes mains
De ses « je t'aime » inaudibles
De son ronflement

Et de son regard émerveillé
Sous les flamboyant

De sa grande taille
De sa façon d'agir

Je rêve éveillé
Et rêve éveillé de mon homme
Il a peur qu'elle refuse mais qui ne tente rien n'a rien.

Elle s'approche peu à peu du grand bananier,
Elle est belle
Elle porte une longue robe bleu
Elle a lâché ses longs cheveux
Elle a le regard qui brille
Elle sourit comme une adolescente
Elle est pied nue comme d'habitude
Elle ne sait pas ce qui l'attend

Elle est tout près de lui
Il l'a regarde avec des étoiles
Il l'attend depuis hier soir
Il est stressé
Il est assis sur la mousse
Il se lève et l'a prend dans ses bras
Il respire a nouveau en sentant sa chaleur
Il retient chaque mouvement et chaque odeur de sa bien aimée

« bonsoir Princesse » dit il tout doucement.

Elle ne lui réponds pas
Pas besoin de parler dans ces moment là.

Ils se regardent dans les yeux et se retrouvent enfin
Ils partagent quelques choses d'exceptionnel
Un amour pas comme les autres
Il aimerait lui dire à quel point il l'aime mais il n'a pas les bon mots
Alors il l'embrasse tendrement.

Elle se laisse aller dans cette étreinte et elle se sent enfin vivante
Des tourbillons
Des papillons

Quel plaisir de se sentir aimé et d'être dans les bras de son bien aimé.

« il serait peut être temps qu'on en parle de ce qui se passe ? » dit il le regard dans le vide

« ne gâche pas notre moment » dit elle dans un murmure

« Sais tu à quel point je t'aime ?
Les étoiles
La mer
La galaxie
Le ciel
Les nuages
Sont petits auprès de mes sentiments, c'est peut être bête mais je ne me vois pas sans toi,
T'es devenu mon oxygène,
Sans toi je me sens vide et sa me fais peur.
J'aimerais tellement te prouver à quel point je t'aime mais mes sentiments sont infini.
Tu as fais de moi un homme meilleur
Tu as été là quand j'étais plus bas que terre et jusqu'à aujourd'hui t'es toujours là.
Je suis peut être un peu grincheux, maladroit,très jaloux, égoïste sur mes sentiments mais ne doute jamais de ce que je ressens.
J'éprouve une très grande affection pour toi et aujourd'hui j'aimerais juste te demander une chose. » dit il les larmes aux yeux.

« oh, tu me prends par surprise. Je ne sais pas quoi dire mon amour
Mais sache que je t'aime et sa jusqu'à mon dernier souffle demande moi ce que tu veux » dit elle joyeuse

« Donne moi un enfant » dit il sans filtre

« Un enfant ? » dit elle perdu
« Oui un enfant »
« D'accord » dit elle joueuse
« mais avant ça, attrape moi si tu peux »

Elle court
Elle se cache derrière les bananiers
Elle est stressé mais à la fois heureuse
Elle attendait ce moment depuis un moment

Un bébé,
Le fruit de leur amour
Voilà comment elle lui prouvera qu'elle l'aime

Il sait qu'elle se cache derrière le grand bananier
Il passe à côté d'elle
Ils aiment jouer,

Même à des kilomètres on sait qu'ils s'aiment vraiment
Un amour pur et sincère

Quelques part sous les bananier
Ils partagent un moment
Un moment intime
Elle a peur
Mais il est la pour la rassurer
Leur coeur bat si fort
Et forme qu'un
Il l'admire
Il l'a caresse
Il l'embrasse
Il l'a regarde avec des étoiles aux yeux
Il partage ce moment comme si c'était la première fois

Cette flamme grandit de jour en jour
Cette étincelle s'illumine de plus en plus

Elle s'est endormi à moitié nue dans ses bras
Elle a l'air d'être fatigué
Elle respire de façon régulière
Elle a la peau douce
Elle a les cheveux emmêlé
Elle sent l'amour

Le temps passe et leur amour est toujours aussi voyant
Le temps passe et elle le sait
Le temps passe et une surprise l'attend

Elle sent ces petits coup
Elle se sent bien
Elle est beaucoup moins tactile
Elle a hâte de la voir enfin
Elle est tellement merveilleuse
Mielleuse avec son homme

Il est stressé
Il est en même temps heureux
Il a réalisé son rêve
Il va enfin former sa petite famille
Il est l'homme le plus comblé,

Un bébé,
Le fruit de leur amour
Le petit bout de gens qui a été conçu par un amour pur et sincère
Quelques part sous les bananier Ils sont lovées
Ils réfléchissent à un prénom

Elle rêve éveillé de ses petits yeux
Elle rêve éveillé de ses petites mains
Elle rêve éveillé de ses petits gazouillis
Elle rêve éveillé de ses longs cils
Elle rêve éveillé de ses longues nuit sans dormir qui l'attend
Elle est tout simplement heureuse
Elle a hâte qu'elle arrive
Elle l'aime tellement même si elle ne l'a voit pas

Il lui caresse le ventre
Il lui chuchote des mots doux
Il l'observe tout les soirs
Il est stressé car le jour arrive
Il sent qu'elle est agité à l'intérieur

Ils se préparent mentalement et physiquement
Ils sont stressés
Ils ont hâte de la prendre dans leurs bras

« Ce soir est née Djaïlhya »

Rêver éveillé
De sa présence
De son odeur
De son toucher
De sa voix
De sa façon d'agir
De ses petits baisers baveux

Et de cette petite princesse
Sous le bananier

Rêver éveillé
Du son de son rire enfantin
De la joie qu'elle apporte
De ses petites mains sales
De ses « je t'aime » inaudibles
De son petit renflement

Et de son regard émerveillé
Sous les flamboyant

De sa petite taille
De sa façon d'agir
Elle rêve éveillé
Et rêve éveillé de son petit bambin

Ils ont réussi
Ils ne sont plus deux mais trois
Ils vivent une belle vie

« Un Deux Trois.. NOUS »



6| Allie2502 | -------------> Vos étoiles ici ♥

Je ferme les yeux et sens que je glisse dans les abysses du sommeil. Je suis éreintée, mon corps est lourd ; Morphée m'accueille à bras ouverts.

Un pépiement d'oiseau me pousse à ouvrir les paupières. En regardant autour de moi, je ne reconnais pas le lieu où je me trouve. Une grande prairie, un immense champ de fleurs se dresse devant moi. Une myriade de fleurs colorées parsème mon champ de vision. Le ciel est bleu, et une ribambelle de papillons prend son envol autour de moi, m'entourant d'un arc en ciel d'ailes irisées. C'est paradisiaque. Un jardin d'Éden.

Je m'aventure dans la clairière en inspirant les effluves de jasmin et de lys, mes fleurs favorites. J'observe les alentours. Un ruisseau coule en amont, découlant sur une cascade de granite. Des biches s'approchent de moi, m'éblouissant avec leur robe dorée qui renvoie les rayons du soleil. Elles viennent de la douce forêt devant moi, cette forêt qui nous protège. Je m'approche d'un bosquet de mousse et m'y installe à mon aise. Un petit lapin s'installe sur mes genoux, je me croirais presque dans un Disney.

Je suis consciente que c'est un rêve. Mon cerveau surdoué analyse tout, mais je m'en contre fiche royalement. J'ai un QI de deux cent vingt-quatre, et ce décor enchanteur n'arrive pas à berner mon super-cerveau. J'ignore toutes les données qui sont traitées par mon esprit et inspire un bon coup. La vie est plus simple ici. Plus de journées épuisantes, plus de moqueries, plus de coups... Je décide donc de faire une petite pause dans ma vie et de profiter du cadeau que me fait mon subconscient. Je m'endors à nouveau, en pensant à mon réveil imminent dans la petite pièce qui me sert de chambre.

Lorsque je sors de mon sommeil, j'ai la surprise de me réveiller la où je me suis endormie. Ce n'est pas rationnel, mon cerveau ne cesse de me le répéter. Dans quatre-vingts seize virgule huit pour-cent des cas, lorsque l'on s'endort dans un rêve, on se réveille dans son lit.

Je devrais me sentir détendue, apaisée, dans cette oasis de douceur.

Mais l'atmosphère a changé. Les oiseaux ne chantent plus, les papillons ont disparu. Le soleil aussi.

Le bois chantant qui borde la prairie devient petit à petit sombre et inquiétant. Sur le tronc derrière moi, une grille de dix cases est gravée sur l'écorce. J'ai envie de partir, la nuit tombe et je commence à avoir peur. Une peur viscérale, comme si tout mon être me met en garde contre ce lieu mielleux. Un furieux mauvais pressentiment prend possession de moi. Plus aucun animal, plus aucun bruit. Lorsque le dernier rayon de soleil disparaît, une des cases de l'arbre est marquée d'une croix. Je ne sais pas à quoi elle correspond... et ça m'inquiète.

Une douleur sourde résonne violemment dans mon cerveau. Je suis soudain engourdie, mon esprit vif ne perçoit plus rien à part cette douleur. Elle part de mon corps, mon épiderme, mes os, mes organes, et s'immisce dans les tréfonds de mon âme. Mon âme ravagée par le temps, les coups de mon père, le harcèlement en cours, la tristesse dans les yeux de ma mère et de mon petit frère lorsque mon père se déchaîne sur moi. Douleur, douleur, douleur. Encore et toujours de la douleur.

Alors que je m'écroule, incapable de tenir sur mes jambes, toute ma vie repasse autour de moi. Je suis là, à genoux dans cette prairie, et je regarde ma vie en spectateur.

La douleur continue de monter, et j'entends maintenant des voix. Des pleurs. Ceux de ma mère. J'ai envie de me réveiller, mais je suis bloquée dans cette cage créée de toutes pièces par mon subconscient malmené. D'autres voix interviennent dans mon rêve, mon rêve qui n'a ni queue ni tête. Je supplie, je supplie les voix de me laisser me réveiller pour pouvoir consoler ma famille. Mais rien.

Alors que je désespère, pliée en deux dans ce monde illusoire, le soleil se met à briller. D'un coup d'un seul, tout mon rêve redevient douceur, comme au début de ce qui s'apparente plus à un cauchemar. Je me lève difficilement, ignorant la douleur qui circule dans mes veines. Elle s'estompe, d'ailleurs.

Le temps ne s'écoule pas normalement dans les rêves. Mais là, le jour et la nuit se succèdent à une vitesse folle. C'est chaque jour la même chose : lorsque le soleil est levé, c'est le paradis. Des fleurs, des oiseaux, des papillons. Lorsque la nuit tombe, c'est l'enfer. Des souvenirs, de la douleur et des pleurs. Une douleur qui varie continuellement. Même la journée. Cela fait maintenant trois jours que je subis cette douce horreur, et je n'en peux plus. Trois cases sont grisées sur le tableau du chêne. Le soleil va se coucher, et cette nuit risque de me pousser dans les abysses de la folie et de la démence. Je ferme les yeux, et, ne m'adressant à personne en particulier, demande avec toute la ferveur que je possède : "Arrêtez ça, s'il vous plaît. Je vous en supplie, laissez moi partir..."

Comme si on m'avait entendue, une certitude me saute alors aux yeux : je sais comment sortir de ce songe. C'est bête comme chou, en plus ! Une lueur est apparue dans le bois, et elle n'y était pas avant. Je me dirige vers elle, oubliant ma souffrance. La sortie est là, à une vingtaine de mètres de moi. Pourquoi ne m'y suis-je pas rendue plus tôt ? Tout à l'heure, ce bois me pressait de rester dans ma prairie onirique. Mais maintenant, c'est une évidence : je dois y aller.

Au fur et à mesure que je progresse entre les fourrés, mes pensées deviennent floues : mon corps est endolori à cause de quelqu'un, mais son identité m'échappe... Et qui-est-ce que je voulais consoler, tout à l'heure ? Personne n'est triste !

Ça y est, j'ai atteint la lueur. Elle belle, et irrésistiblement attirante. Je veux y aller, toutes les cellules blessées de enveloppe charnelle veulent entrer dans ce chemin de lumière. Mais quelque chose me retient. Et je ne sais pas quoi. Mon esprit, d'habitude plein de réflexions, de pensées et de informations, est étrangement vide. C'est reposant, mais mon instinct me met en garde. Tu ne pourras plus faire machine arrière...

Tant pis. Je ne veux pas retourner dans cette enfer mielleux. Enfer. Ce mot me rappelle aussi quelque chose d'autre, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. J'expire un bon coup et m'avance dans ce passage.

Lorsque j'ouvre les yeux, je me retrouve allongée dans un lit. Enfin, j'ai réussi à sortir. J'avais raison, tout cela n'était qu'un rêve ! Lorsque je commence à vouloir esquisser un geste, la douleur me paralyse. Un cri franchit mes lèvres, et toutes les machines qui se trouvent autour de moi bipent. Un homme en blouse blanche, accompagné d'une femme familière aux joues striées de larmes, se presse autour de moi.

Mon corps relâche brutalement toute la pression, et je tombe dans le noir le plus profond. un puis sans fond, qui m'emmène vers un halo bleuté reposant.

Réellement reposant.

J'ai crié victoire trop vite.

En réalité, j'ai baissé les bras et abandonné les gens qui comptent pour moi.

Ma mère.

Mon frère.

Je suis lâche.

Et je sais ce que je suis en train de faire.

Je respire pour la dernière fois.

Mon cœur bat pour la dernière fois.

Mon cerveau pense pour la dernière fois.

Mon âme pleure pour la dernière fois.

Tu ne pourras plus faire machine arrière...

Merci beaucoup à tous :) C'est vraiment du très bon boulot !!
On se retrouve vite pour les notes, le classement et nos avis :p

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