Concours #2 Vos écrits 2.

  Suite...

4. evarika | -------------> Vos étoiles ici ♥  

JE T'AIME

Il était obligé de partir, entre son travail, sa mère qui est mourante et par ailleurs qui ne m'aime pas et sa femme.
Il n'y a que moi qui ne veux pas qu'il parte.

Je me souviens lorsque nous nous sommes rencontrés.
C'était il y a un mois, dans le bus 62, de Williamsburg.
J'avais un rendez vous d'affaires avec mon supérieur, j'étais en retard et les embouteillages n'arrangeaient pas la situation. 

Il était là, et m'observait, je sentais qu'il voulait me parler.
Au bout d'un moment il se décida et s'avança vers moi en prenant soin de se tenir aux barres de fer avec ses manches.

-Est ce que ça va ? Vous m'avez l'air de mauvaise humeur.
-Je suis en retard à un rendez vous.
- Oh, ne vous mettez pas dans cet état, pourrais - je apercevoir votre sourire ?

De l'électricité passa dans tout mon corps, mes joues chauffèrent et un sourire pirata mes lèvres. Lui aussi montra ses dents immaculées.

- Je vous trouve très belle lorsque vous souriez.
-Merci...

Et depuis ce jour, nous ne nous quittons plus.
Enfin, jusqu'à aujourd'hui...Je pleure comme une madeleine, je ne peux pas m'arrêter, mon mascara coule et rend mon visage plus pathétique que je ne le suis déjà.
Et lui, il sourit, c'est sûrement pour que je souris à mon tour. mais des larmes mouillent son visage, si doux, si parfait. 

Il fait glisser sa grande main dans mes cheveux blonds et il dit doucement:

- Ne pleure pas pour moi. Je te promets, je reviendrai, je te retrouverai...

Il a du mal à parler, lui aussi doit avoir une boule dans la gorge.
Je sais qu'il ment, je le vois dans ses grands yeux bleu azur.
C'est si facile de lire en lui, un vrai livre grand ouvert.Une voix de femme retentit dans tout l'aéroport.
J'ai mal au ventre.

- Mesdames et messieurs. Nous vous informons que le vol à destination de Paris sera à l'heure.Veuillez passer en salle d'embarquement.

C'est lui, c'est son avion...

- Je dois y aller.

J'ai le coeur serré, ma poitrine n'ai pas assez grande pour contenir mes sentiments envers lui, j'ai du mal à respirer.
Il se rapproche doucement de moi et m'embrasse une dernière fois en libérant son amour. Ce baiser fut parfait, je voulais qu'il dure une éternité, malheureusement il s'arrêta.
En tenant mes mains tremblantes, avec force, il me dévisage une dernière fois, pour ne jamais m'oublier, puis en un coup de vent il disparaît derrière moi. 

Je sentis une dernière fois son parfum d'homme au grand cœur.
Il est parti...
Ce soir là fut terrible pour moi et pour lui. C'est avec le cœur déchiré que j'admire le merveilleux paysage qui décrit à la perfection ce que j'éprouve. 

Des nuages bleu noirâtre, d'une épaisseur à en faire peur; une pluie battante vient atterrir contre les vitres, poussée par un vent violent.
Les arbres semblent être des ressorts et les voitures luttent pour ne pas sortir de la route.Je me dirige vers la sortie, un couple vient de se retrouver, ils sont si heureux.
Je retourne au parking où ma voiture est garée. La pluie s'est calmée, mais je sors quand même mon parapluie transparent.
Le feu est au vert, mais il n'y a plus une seule voiture, alors je tente ma chance et traverse.

-Emma !!

Impossible...
Je reconnais sa voix, dès la première lettre. Je me retourne et je n'en crois pas mes yeux.
Il est là, juste devant moi et se hâte de me rejoindre.

-Emma !. Je t'aime.

Nous nous embrassons et cela me semblait être infini.

  5. UnSourireAngelique | -------------> Vos étoiles ici ♥

 Le vent, comme pour appuyer mon désespoir, soufflait férocement, libérant certaines mèches de ma coiffure, pourtant si minutieusement préparée.
À la recherche d'un espoir quelconque je fixais les centaines de lanternes d'un rouge flamboyant qui flottaient dans l'air. 

De la où j'étais, le balcon d'un vieux palais, éclairé par deux flammes rouge dansant au gré du vent, je pouvais apercevoir les nombreuses lumières virevoltant autour du château, fêtant un jour qui méritait pourtant d'être pleuré. 

J'aurais aimé être sous ma couette et dormir.
Dormir, jusqu'à ce que cette responsabilité, reposant sur mes frêles épaules, disparaisse définitivement.
Dormir pour oublier mes malheurs passé, présent et futur.
Dormir, pour espérer que cette peur de ne pas être à la hauteur se dissipe.
Dormir, jusqu'à ce qu'un bonheur atteigne mon cœur brisé, quel qu'en soit la raison.

 Le vent redoubla d'effort, envoyant valser mon diadème contre une lanterne pour tomber lamentablement au sol, dans un bruit sourd.

Est ce un signe ? Le fait que ce diadème, transmis de génération en génération, prouvant la Force, l'intelligence, la grandeur de notre famille soit balayé d'un simple coup de vent contre le sol ?
Est ce à cela que ressemblera le royaume, si je venais à le diriger, une bâtisse tenant à peine sur ses fondations, risquant tomber par un coup de vent ? 

Je soupirai et frôlai du bout des doigts une lanterne, s'étant approché de moi. Je n'étais, de toute évidence pas à la hauteur. Chacune de ses lanternes ont été lancée par un paysan différent, croyant en moi. Il me prenait pour leur espoir, mais je n'en étais pas capable. Je n'en étais pas capable...
J'ai tué ma mère, pris l'amour de la sœur...

Ma soeur. Je lui avais pris son amant, suite à une obligation de me marier avec lui.
Un mariage arrangé. Je lui avais également pris son royaume, car il était évident qu'elle aurait pu régner sur celui-ci d'une main de maître. La vie en a pourtant décidé autrement. Je suis l'aîné, ce royaume me revient donc de droit, même si je le lui aurais donner volontiers. Une nouvelle bourrasque détacha mon collier de saphir. Je le vis s'envoler à son tour. Dommage, je l'aimais bien. Ma mère me l'avais donner.

Une larme solitaire coula sur ma joue lorsque je le vis se perdre dans l'horizon. Le bleu scintillant de la pierre précieuse contrastait avec les couleurs rosés du ciel, et l'orange du soleil couchant.
Je secouai lentement la tête.
Non, je ne pouvais pas régner sur ce royaume. Je n'étais même pas capable de me gérer moi même. 

J'étais une faible, bonne à rien. Les habitants de l'endroit ne devais pas reposer leurs espoirs sur moi.
C'était une fatale erreur. Je me surpris à penser à un éventuel suicide.
Le royaume serai libre du fardeau que je suis, ma sœur régnerait en paix et mon âme serait enfin libéré de tous tourments. 

Je fermai les yeux durant cinq bonnes secondes, essayant de chasser cette idée de la tête. Mais rien n'y faisait. Elle semblait clignoter dans mon esprit, en bleu, couleur du Saphir et en rouge, couleur de la flamme allumant les lanternes.
D'un pas hésitant je montais sur la remparde en pierre. Celle qui me séparait de la mort.

- Princesse ? Me questionna-un garde, alors que je me tenais debout sur la remparde.

- Eloignez-vous, lui ordonnai-je sobrement.

- Princesse ! Vous ne pouvez pas! C'est le jour de votre couronnement!

- Eloignez-vous, criai-je cette fois ci.

Le garde s'avança d'un pas alors que je lui hurlais de s'éloigner, le menaçant de sauté. Il semblait hésiter mais avanca quand même d'un pas.
Je lui hurlai de plus en plus fort, de partir loin de moi, innondant mon visage de larmes. 

Il s'approcha doucement de moi, et tendit son bras pour attraper mon poignet.
Mais ce fut le pas de trop.
Je me retrouvais entre les lanternes, chutant les yeux fermés et encore humide.
Ma robe bleue virvoltait autour de moi, et le vent s'ecrasait contre mon corps. Le sol s'approchait dangereusement de moi, à moins que ce ne soit moi qui m'approchait du sol ? 

Je ne savais plus. Mais avant de m'aplatir durement contre celui-ci, je pus lire des paroles sur une lanterne, mettant ma décision en doute.
On vous aime princesse Ellysah, on a confiance en vous. Vous êtes notre dernier espoir. L'être sombre est de retour. L'être sombre est de retour.

Ai-je vraiment bien fait de mettre terme à ma vie ? fut ma dernière pensée avant de sombrer dans le noir complet. 

Juste le vide m'entourait.
Je ne ressentais aucun sentiment. Ni tristesse, ni apaisement, ni espoir, ni regret. Juste le néant.

  6. AudreMart | -------------> Vos étoiles ici ♥

Ce soir j'attends mon ordre de mission, mais je n'attends pas chez moi sur le canapé au chaud comme à mon habitude. Non ce soir je suis sous la pluie avec ma moto garée à quelques pas.

Mon portable émis 3 vibrations signes d'un message, celui ci disait :"rends toi en premier lieu à l'armurier et prend ce qu'il te faut pour éliminer ta cible qui est un demi-loup garou"

Je pars en direction de l'armurier qui ce trouve à 20 minutes en moto de mon lieu d'attente.
En arrivant je ne fus pas étonner de voir un autre chasseur de primes prenant le nécessaire pour une missions.Mais quand celui-ci ce retourna ma surprise fut total !

"-Mais ne serais-ce pas la fameuse Kitiara tueuse au sang froid ?
-Je n'en dirais pas moins de toi, idiot de frère !
- Comment ose tu ?! Petite garce qui dénigre sa propre famille pour une histoire d'amour qui ce termina en massacre ! "

Je ne pouvais rien lui répondre, il avait raison sur la plus part de ses paroles. Mais bon je ne suis pas là pour me disputer sur d'ancienne histoire, ce n'est pas le bon jour pour ce genre de choses.
Ne regardant désormais plus mon frère qui partis mon attention ce porta directement sur l'armurier.

"- Dis Eloane tu aurais de quoi tuer un demi-garou ?
- Attend je te regarde ça. "

Eloane partit dans l'arrière boutique et revint moins de deux plus tard avec un pistolet et ses quatre cartouches de balles en argent pur, un couteau en laink ainsi que deux bombes fumigène contenant de l'argent.
En posant le tout sur le contour il me fit un sourire charmeur.

"- Cela vas coûter cher tout ce beau matériel, tu le sais ma belle.
- Oui je le sais très bien, c'est pour cela que la facture vas être envoyé à mon employeur. Ha un conseil évite de m'appeler "ma belle", je dis ça comme ça.
- Pas de problème pour la facture, en ce qui concerne le "ma belle" j'en ai tout les droits je te rappelle que tu m'es promise ne l'oublie pas.
- Et depuis quand je te suis promise ?
- Peut de temps. "

Suite à ces paroles je sentis une morsure dans mon cou, ce qui me fis lâcher un couinement de surprise.
Qui n'échappa pas à Eloane,il en profita pour passer ses bras autours de mes hanches.
Quand je voulus parler ma voix se brisa légèrement

"- Eloane ... lâche moi, je dois y aller, ma mission m'attend !
-Quel dommage, alors promet moi que la prochaine fois que tu passe ce n'est pas pour une mission mais pour passer du bon temps avec moi. "

Il me fit une deuxième morsure mais pour le plaisir, et à celle-ci un soupir d'aise s'échappa de ma gorge. Profitant de son regard surpris à mon petit bruit, j'en profitais pour attraper le tout et de partir sur ma bécane. La mission aller enfin pouvoir commencer !
J'avais besoin de me défouler et de tuer tout ce qui se montre, même à mains nues si il le faut !

** * *Mon portable émis une nouvelle fois une série de trois vibrations. Cette fois le message contenais l'adresse de ma cible ainsi que son prénom et son âge.
Ce demi-garou a 17 ans, se nommais Elistan et vis au 600 rue des Sanguinaires. Comme quoi l'adresse n'aide pas toujours.

C'était les seules informations que je détenais sur ce demi-garou. Je pris l'initiative (même si nous n'avons pas le droit) de demander son nom de famille. Pas longtemps après je reçus un message de réponse. Jedevais donc tuer Elistan DUGOP. Attend quoi !? DUGOP ??

C'était le nom de famille de mon ancien petit amis assassiner sous mes yeux il y a moins de trois ans !
C'est pas possible, je vais de voirtuer son petit frère ?? Comment en suis-je arriver à devoir tuer son petit frère ?

Si je commence à douter je vais faillir à ma mission, cela serais impardonnable pour une chasseuse de prime avec une grande renommé en moins de 3 ans. Aller kitiara ne lâche rien, c'est du passer, cela n'as plus lieu de te faire perdre le sommeil ou de te faire douter !

Tu n'es plus la petite fille de 16 ans qui avait peur pour un rien, ça c'était il y a 5 ans. Maintenant tu as 21 ans tu sais te prendre en mains ! Me voilà devant de vieux démons que je ne voulais pas recroiser, mais c'est comme tout : plus tu fuis, plus ça te rattrape.

Reprenant la moto après avoir remercier mon employeur, je parts en direction de l'adresse et des vieux démons.
Arrivée sur place je vois une seule fenêtre allumer sur les cinq, c'est celle d'en haut à droite,je présume que c'est la chambre de Elistan.

L'envie de grimper me dévora d'une telle intensité que je ne réfléchis même pas, commençant déjà à monter par le coter de la chambre pour vérifier mes intuitions. Une fois en haut et assez proche de la fenêtre mes intuitions ce sont confirmer d'elles même, une odeur d'adolescent s'échappe de la fenêtre légèrement ouverte.

Je prend mon courage à deux mains et rentre de manière silencieuse, en rentrant j'ai remarqué que c'était vraiment une chambre d'ado qui plus est celle d'un garçon. Des jeux vidéos de guerre, des t-shirts, des chaussettes ainsi que un ou deux caleçons le tout jonchant le sol et ce qui lui sert de bureau.

Au même moment, Elistan ce retourne lentement vers moi, ne sachant que faire je décide de me dépêcher pour arriver derrière lui. Dommage pas assez rapide ...

"- V-vous êtes qui ? Que faites vous dans ma chambre ? Comment êtes vous rentrez ??
- Tu n'as pas besoin de connaître mon nom, je viens parce qu'on me l'as demander, et par la fenêtre elle était ouverte.
- Je vais appeler la police ! "

A peine avait t'il finit sa phrase qu'il étouffa un cris, je venais de faire exploser une bombe avec de l'argent dedans.

Aparement il faisait une réaction, comme prévus. Il leva les yeux vers moi, avec un regard qui me paralysa sur place. Il avait le même regard que Chris, son frère, au moment de sa mort.

Je me suis mise à pleurer en silence à la vus de ses yeux implorant des explications. Il réussit à ce lever malgré sa quinte de toux impressionnante, et se dirigea vers moi avec ses canines sortant plus que la normal.
Mon corps me criais de bouger mais il refusait tout mouvement. A cause du souvenir douloureux refaisant surface, le jour où l'homme que j'aimais c'est fait tuer de manière sanglante sous mes yeux.

Elistan profita de mon moment de faiblesse pour finir son trajet jusqu'à moi toutes canines sortie. Mon corps réagis par instinct quand mes yeux croisa les siens plein de haines et d'une noirceur sans pareil. Je reviens à moi et tirais de son étuis le couteau en laink qui se planta de manière brutale dans sa chaire du à son élans à lui et au tranchant de la lame. Un hurlement déchira le calme de la maison,m'obligeant à tourner le couteau pour mieux le blesser.

En entendant des bruits de pas et en voyant la lumière sous la porte je me précipitais vers la fenêtre sortant le fusil et lui tira trois balle en argent.
Je pouvais partir l'esprit avec les trois balles que je venais de lui mettre, il n'en avait plus pour très longtemps.En passant par la fenêtre j'entendis dès gémissements de douleurs ainsi que des pleurs et des cris de tristesse des parents. Je m'éloignais le plus possible sans démarrer la moto, attendantd'être assez loin pour pouvoir appeler mon employeur.

"- Allô, M ?
- Oui Mlle Kitiara ? Avez vous remplis votre mission?
- Oui comme promis, il est mort à cette heure-ci.
- Bien,nous allons vous faire passer votre argent comme il ce doit. Et aussi nous vous recontacterons quand nous aurons besoin de vos services.
-Pas de soucis M. Et merci encore de me permettre de travailler avec vous. Sur ce, je vous laisse.
- Au revoir Mll.
- Au revoir M."

Je pris ma moto et partis chez l'armurier, comme promis. Je passe sans mission pour passer du bon temps avec Eloane.

7. ceccec4 | -------------> Vos étoiles ici ♥


Je suis assise au bord des tuiles.
Ces tuiles qui me connaissent par coeur.
Qui m'ont vu grandir, qui m'ont vu pleurer ou rire aux éclats.

Aujourd'hui je ne suis pas ici pour penser ou pleurer. Je jette un dernier regard à la ville. Je la connais par coeur, elle va me manquer.

Mais maintenant, je dois sauter.
Oh oui je dois sauter. Pourquoi ? Pourquoi m'ont-ils fait ça ?
Pourquoi ont-ils fait semblant d'être mes meilleurs amis pour récolter des preuves de ma soit-disant culpabilité ?

Une larme coule contre ma joue. Je n'ai rien dit, je n'ai pas critiqué le Gouvernement, je suis une Citoyenne exemplaire alors pourquoi ?

Je ne suis pas une Elik !
Les Eliks ne respectent pas les lois, critiquent le Gouvernement, pourtant si bon avec nous !
Ils nous offre l'eau, la nourriture et la stabilité. Ils nous proposent un compagnon, choisi en fonction de tes goûts, de tes activités favorites.

Seuls les Elik et soupçonnés Elik n'y ont pas le droit.Je suis soupçonnée Elik.

Le jour de l'Attribution, quand le représentant du Gouvernement a demandé qui s'opposait à mon intégration, ILS se sont levés.

Martin et Sarah, mes deux meilleurs amis de toujours. Ils ont montrés des photos de moi, en compagnie de telle ou telle personne que je n'avais jamais vue de ma vie.

Deux gardes m'ont emmenée devant les yeux satisfaits de mes deux "amis". Ils m'ont mis dans une minuscule cage, dans laquelle je rentrais à peine. Elle-même était dans une salle au murs sales et suintants.

Un rat passa.
J'ai attendu, j'ai perdu la notion du temps, je ne savais plus où j'étais. La faim et la soif ont eu raison de moi.

On m'a annoncé une visite. J'ai entendu des rires.
Sarah ! Elle allait me sortir de là ! Mais je me rappelais bien vite que c'était à cause d'elle que j'étais enfermée dans cette cage...

Je vis un pied...
Une jambe...
Et tout son corps entrer dans la salle où était placée ma prison. Derrière elle, Martin.

Ils m'adressèrent tous deux un sourire sadique. Cela n'allait pas sur leur visage...

"Alors ça va ?, me demanda Sarah, pas trop à l'étroit ?
- Pourquoi ?, lui demandais-je douloureusement
- Mais parce que ! Parce que depuis toujours tu me fais de l'ombre ! Tu as toujours été la plus forte, la plus belle ! Quand j'étais petite je ne le voyais pas, mais Martin est d'accird avec moi ! Alors quand les gens du Gouvernement nous ont proposé de les aider à se débarrasser de toi, nous avons sauté sur l'occasion ! Voilà pourquoi !"

Je ne comprends pas... Depuis toujours, elle a été mon modèle. Je n'ai jamais été plus forte qu'elle en quoi que ce soit...

Des souvenirs remontent à ma mémoire.
Moi qui la dépasse en courant, moi qui ai une meilleure note en mathématiques.
Comment ai-je pu ne pas le voir ?

Sarah a toujours voulu être la plus forte...
Elle me regarde, un air satisfait plaqué sur le visage. Derrière elle, Martin, la tête baissée.

Il n'a pas l'air heureux de me voir là. Mais avant de partir et de se retourner vers Sarah qui l'attend derrière la porte il me lance :

"Tu l'as bien mérité ! Comment as-tu pu nous faire ça ?"

C'est affreux...
Je regarde en bas. Suis-je prête à me jeter dans le vide ?

Après cela, tout est allé très vite. On m'a sorti de ma cellule et on m'a emmenée.

Au tribunal, on m'a fait asseoir sur une chaise placée derrière une barrière de bois.
J'ai vaguement entendu le juge prononcer mon nom, et l'on m'a escortée jusqu'à un camion.

À travers le brouillard qui m'entourait, je crus comprendre les mots "mort" et "forêt".

Quoi ?
Un garde s'approcha de moi et me dit :

" Bon alors, avant ta mise à mort, on va te ramener chez toi. Tu auras deux jours pour dire adieu à tes proches."

Ces mots furent comme une décharge électrique.
Je me redressai, les sens en alerte. On allait me ramener chez moi !

Le camion a roulé longtemps.
Je suis arrivée devant ma mère en pleur qui m'a pris dans ses bras.

Je n'ai pas compris pourquoi et me suis laissée entrainer vers la maison. Une fois dans ma chambre, je m'écroulais sur mon lit. Je rouvrais les yeux, doucement.

Pourquoi la luminosité avait-elle changé ? Il faisait maintenant sombre. Je ne m'étais pas sentie tomber dans le sommeil. Maintenant, ... quoi ?

J'étais... condamnée à mort ?!
Oh non... Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je restais longtemps, secouée par les sanglots.

En me redressant, je pris une décision : il fallait que je me donne la mort avant qu'eux ne le fassent.

C'est comme ça que je me suis retrouvée là.

Je prends une grande inspiration.
J'ai maintenant les pieds au bord du vide.

J'ai peur.
Mais je dois le faire.
Autour de moi, la ville et ses lumières. J'entends un pas précipité derrière moi.
Non ! Personne ne doit m'arrêter ! Je me retourne prête à me jeter dans le vide vers l'arrière.
Je ne veux pas voir ma chute.

Au moment où je me sens basculer, je vois la personne à laquelle appartiennent les pas. Il crie :

"Jeanne ! Non !"

Martin ?

8. Pourou | -------------> Vos étoiles ici ♥

Argane c'était précipitée à la sortie de l'école pour arriver là où elle avait rendez-vous. La pièce était située à côté d'une bibliothèque. Luceen l'y avait accompagné.

-Nous y voilà mademoiselle. Avez-vous encore besoins de moi ? Dit-il alors qu'il était à peine arrivé au milieu de la pièce et qu'Argane observait le paysage par la fenêtre de gauche.

-Non Luceen tu peux m'attendre dans la pièce à côté.

Lejeune majordome repartit aussi vite qu'il était venu.

Argane attendait avec impatience sa rencontre avec Xewa. Maître Xewa était certes mort il y avait de cela une semaine, elle ne pouvait pas l'accepter et avait encore besoin de lui. Elle avait donc, par conséquent, décidée de l'invoquer grâce à son pouvoir.

Elle avait besoin de l'aide du maître pour chasser de sa tête tous ces esprits qui venaient lui parler et/ou la déranger.
La jeune femme leva la tête puis se regarda dans le miroir. Tout en dévisageant son propre reflet, Argane réfléchissait à l'image qu'elle donnait d'elle même au monde qui l'entourait. 

Des minutes ou peut-être des heures passèrent et des cris de joies venant de l'avenue principale vinrent la perturber dans sa longue et profonde réflexion. Elle se reprocha de la fenêtre et regarda la foule à travers des volets.

Argane songea qu'il devait maintenant être tard car la fête commençait déjà. Des milliers de lampions avaient commencé à s'envoler librement pendant qu'elle restait dans cette sombre pièce à attendre l'arrivée du Maître.

Absorbée par cet envol de petits lampions, pour certains décorés, Argane ne vit pas Xewa apparaître juste à côté d'elle, en face du miroir.

-Les petits oiseaux de feu s'envolent et la fleur aux pétales d'esprit n'en demeure intacte.

-Pourquoi "fleur aux pétales d'esprit"? Demandai-je.

Un lourd silence envahi la pièce.

-Ah non c'est bon j'ai compris. M'empressai-je d'ajouter. Mais je ne comprend toujours pas le "n'en demeure intacte".

-il faut savoir ouvrir la porte que l'incompréhension fait apparaître pour pouvoir continuer à marcher sur la voie du savoir.

"De mieux en mieux." pensa Argane " Il recommence avec ses métaphores."

Ellen'eut pas le temps de parler de la raison pour laquelle elle l'avait invoqué qui celui-ci y fit allusion.

-Assez de sottises, parlons directement à ce pourquoi tu m'as invoqué...Le contrôle de ton POUUUUVOIIIR.

-Pourquoi vous dites le mot "pouvoir" ainsi? Sans vouloir offenser on dirait un peu un psychopathe.

-Vous avez réussi à m'offenser mais ce n'est qu'une perle noir partît tant d'autre sur le collier de la parole n'est-ce pas?

-Eeeeeuh oui j'im.... Hésita-t-elle

Elle ne put terminer sa phrase qu'il s'écria:

-Olala mais quelle heure est-il? Je ne dois pas arriver en retard.

-Il est 45 mais en retard oú?

-Ho mon dieu, bon je dois y aller.

-Mais et pour mon pouvoir ? Demanda-t-elle avec une pointe de peine.

Tout en disparaissant Xewa m'expliqua:

-Ha oui j'ai avait presque oublié. Pour pouvoir contrôler tes invocations, visites ou quoi que se soit tu dois chercher en toila....ce....d....non.

Puis pouf plus d'esprit. Argane sentie la tristesse m'envahir. Elle en était au presque même point que deux heures avant. C'est à dire elle n'avait pas beaucoup avancé. Elle avait juste appris qu'elle devait chercher quelque chose en elle. Elle ne savait ni quoi ni comment chercher.

Les petits lampions lumineux attirèrent une seconde fois son attention.Elle observait cette fois-ci le ciel étoilé par la fenêtre de droite, celle du mini balcon. L'envie de sortir la saisisa. Elle leva les rideaux, ouvrit la fenêtre et sortit sur la minuscule terrasse.

Elle grelotait, elle s'était mise en une fine robe de soirée grise  pour pouvoir appeler Xewa plus facilement et ses cheveux mi-blonds,mi-gris étaient attachés en chignon. Il faisait froid dehors à cette heure de la soirée. La musique, que produisaient les enceintes placées à différents endroits de l'avenue, devenait de plus en plus bas. La fête touchait à sa fin.

Plus elle observait les derniers lampions qui s'envolaient, plus la métaphore de Xewa prenait forme dans sa tête. Elle voyait, en plus de milliers de lampions, des milliers de petits phœnix qui entamaient leur tout premier vol bien après leurs frères et sœurs.Le nombre de petits lampions qui passaient devant le balcon diminuaient jusqu'à ce que plus aucun petit phœnix ne s'envolait.Il se faisait tard. À cette heure ci très peu de personnes s'aventurait à déambuler dans les rues sombres et humides de ma petite ville endormie. Il était temps pour Argane de partir, ma famille et Luceen l'attendaient. Elle retrouva son majordome dans le rayons des livres policiers de la petite bibliothèque.


Luceen la raccompagna chez elle et alla se reposer dans l'étroite chambre qui lui était réservé. L'idée de devoir chercher quelque chose au fond d'elle hanta la jeune fille la nuit entière. Lorsqu'elle se réveilla elle n'y pensait plus que pour se dire qu'elle aurait sûrement la réponse le soir même peu avant de s'endormir...

J'espère que ce concours vous aura plu en tout cas !
J'espère qu'il n'y aura pas de mot collé car Wattpad me le fais très souvent ! :'(Si c'est le cas je m'excuse et corrige ça le plus vite possible :s
Puis désolée si la mise en page originelle n'est pas totalement respectée... Toujours le même soucis...

On se retrouve au maximum fin de la semaine prochaine pour les résultats :)

Si vous avez des idées pour les prochains concours n'hésitez pas à les indiquer :p

Gros bisous et encore MERCI pour vos participations ♥

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