Bonjour !

On se retrouve aujourd'hui pour la restitution de vos participations :)
Je donnerais le résultat le lundi 20 février et la "gagnante" (celle qui aura le + d'étoile) aura sa nouvelle/histoire mis en avant ( je verrais les modalités et les indiquerais au moment du résultat)

Déjà wouah ! Je suis super surprise et heureuse que vous avez été si nombreuses à me proposer de si belles choses :) En plus, vous avez joué le jeu à la perfection ♥
Lettres ou nouvelles  ! Vous êtes vraiment les meilleures, vraiment.

Comme je l'avais annoncé, un petit système de notations sous forme d'étoile de 1 à 5.
Je met les textes par ordre d'arrivée ^^ 
Désolée, j'aime les photos et pour aérer tout ces textes à la suite je vais les séparer avec tes images en rapport avec vos textes :p

Petit rappel :
Les fautes d'orthographes  ne sont pas jugées s'il vous plait.
Je précise que celles et ceux qui auraient utilisés les mots imposés obtiendrons un bonus en cas d'égalité :) (mais un grand bravo d'avoir utiliser ces mots !)

Oui j'ai participer mais je ne met pas mon texte dans les votes ^^ Mon texte est un peu autobiographique mais chut :p (en média ma chanson d'amour avec mon n'amoureux ♥)

À notre façon. 

Assise sur ma chaise de bureau, je le regarde tirer la langue de concentration. Il joue avec ses amis à un jeu en ligne...
J'observe ses traits avec attention., et je remarque des ridules qui se sont formées au coin de ses yeux alors que sa bouche se tord dans un sourire juvénile.
Parlons de ces yeux... Ils reflètent avec perfection ce qu'il est. Doux, étincelant et bon.
Le timbre de sa voix résonne moi comme un bruit rassurant.
Ça doit faire 10 minutes que je le regarde ainsi, et qu'il ne le voit même pas. Trop préoccupé à tuer un monstre ou à dire des conneries avec ses potes.

D'un coup, je m'aperçois qu'il a quand même changé depuis dix ans. Nous nous sommes rencontrés dans la fleur de l'âge, à vingt ans. Jeune, insouciant, vivant leur premier grand amour sous un soleil de mai. Un doux souvenir surgit, quand je me rappelle grâce aux photos la joie d'être avec lui les week-ends et pendant les vacances.

Son visage trahit les années passées ensemble, ses yeux montrent les épreuves endurées ensemble. Sans jamais vraiment se lâcher la main...

C'est vrai qu'il y a dix ans, nous rigolons plus, et que mon regard n'est plus tout à fait le même.
A présent, je le vois à travers des yeux de femme, plus ceux d'une jeune fille. Je le regarde avec amour, tendresse et mélancolie.
J'aimerais lui demander où sont passées nos belles années, mais comme à son habitude, il me répondrait " dans ton cul". Quelle maturité ! Mais ça me ferait probablement rire...

Nous entrons maintenant dans le monde des grands, maison, mariage et boulot. Nous pensons même à fonder une famille, en dehors nos animaux, un vrai bébé.
Je sais que je suis prête, prête à lui donner un enfant de nous. Nous serons de bons parents, j'en suis certaine, lui sera le papa copain, ça, j'en suis certaine tandis que je serai celle qui grogne, mais qui aime démesurément.

Je me rappelle lorsqu'au début, il n'y avait que la sensualité de nos corps qui parlaient. Par chance, auparavant, nous avions énormément échangé, discuté et rigoler. Il est mon âme-soeur, ma moitié, mon meilleur ami, mon monde. Chaque fois que je me rends compte de la chance que j'ai de l'avoir à mes côtés, j'ai envie de pleurer, de m'excuser de toutes ses bêtises faites, de ces choses non faites, des regrets, de ces mots non dits, de ces caresses non faites.

Alors que mes yeux me piquent de le fixer depuis trop longtemps, ou alors c'est à cause de l'émotion que je ressens, je ne sais pas... Il me regarde fixement son casque retiré d'une oreille.

- Qu'est-ce qu'il y a boubix ?

Encore aujourd'hui, je suis sous le charme... Je le trouve si beau, tellement que j'ai toujours l'impression de ne pas le mériter.

- Rien ... Je t'aime juste, je lui réponds alors qu'il est déjà re-concentrer sur son jeu et rigole à nouveau avec ses amis.

Je sais qu'il a entendu et qu'au fond de lui son cœur bat aussi fort que le mien quand nous nous embrassons. Même si au fil des blessures et du temps, certains mots ne sont plus dits. Mais ça n'empêche pas de le savoir au fond de moi que mon amour est réciproque. Nous nous aimons juste à notre façon.   

1| JustineStoryDream  -----> Vos étoiles ici ♥

 Encore....encore ces étranges sensation au fond de mon coeur. Est ce que cela pourrait être ces papillons dont tout le monde parle quand on est amoureux ?
Non impossible...Mais, pourtant... j'ai; j'ai tant de souvenirs de lui qui me viennent a l'esprit: son doux sourire, sa tendresse permanente, son charme, ses douces lèvres...
Ce pourrait-il que ??? 

Non je le répète... Comment pourrais-je l'aimer...lui et moi nous sommes si différent... et pourtant si identique...
Je ne sais pas...je ne sais plus...
Je pense sans arrêt a lui, jour comme nuit.
Et sans doutes sans qu'il le sache, il hante mes rêves, me conduit quelque part où seule notre amour serait possible...
Il était si distant, si sur de lui, si désagréable et voilà que maintenant j'éprouve un sentiment nouveau pour lui...
Lui seule dans ce monde funeste réussis a me faire rire, lui seule quand le ciel est gris remet du soleil dans ma vie, lui seule quand désespoir m'empare sait me soutenir, lui seule me fait sourire quand les larmes coulent sur mon visage.
Lui et personne d'autre.
Alors pourquoi?? Pourquoi je reste ici alors que je pourrais lui dire tout cela ?
Je ne serais le dire...
Mais une chose est sûre maintenant dans mon cœur résonne quelque chose de bien plus puissant que tout...l'amour que je lui porte... 

2| Elyanna30 -----> Vos étoiles ici ♥

 Chère admirateur secret,  

Sa fait sans doute le vingtième essaie, car oui je veut t'écrire la lettre qui feras chavirer ton coeur. Que chacun de mes mots te face penser a moi, te face voyager dans le monde de l'amour passionnel et dangereux.

Je me souviens de chaque détail de notre rencontre, mon cœur c'est affolé, mes yeux rivé sur toi, ma mémoire photographiait chacun de tes mouvement. Tu portais un jeans des plus ordinaires avec un pull noir moulant. Nous étions lundi 30 avril, le jour de mon anniversaire. Est-ce le destin ? Ou simplement la chance qui me souris après 17 longue année de malchance, je ne sais pas.

Tu m'a regarder de tes grands yeux bleu perçant, tes yeux était remplis d'une tendresse incroyable. Et c'est ce moment que je suis tomber sous ton charme, non pas ton physique, mes la vérité que cachait tes yeux. C'est ceux petit détail que rare des personnes son capable de trouver qui a fait chavirer mon coeur. Tu a continuer ton chemin, et en me croisant tu m'a fait le petit sourire​ qui m'a suffit pour me faire fondre sur place. Je crois même quand rentrant chez moi j'avais toujours se petit sourire beta afficher sur mon visage.

Le jours ou je t'écris cette lettre, n'est pas le meilleure de ma vie, mais il me suffit de penser a toi est tout mes chagrin et mes doute parte en un clin d'oeil.

Une semaine après notre premier échange tu est venue me voir aux self quand je me retrouver toute seul avec mes écouteurs. Tu m'a tout d'abord souris et tu tes assis a côté de moi. Tu a commençais a faire la discussion et j'ai crue que mon coeur aller exploser a l'intérieur de mon thorax. Si a se moment la je devais choisir te sauver et mourir, je l'aurais sans doute fait sans me poser de question.

Nous avons beaucoup sympathisait, aujourd'hui nous somme le 13 février, demain c'est le 14 février, sans doute est-ce pour sa que j'écris cette lettre. J'en est sans doute mar de ne faire que rêvé de toi...cela ne me déplaît pas au contraire ... Mais j'aimerais sentir chaque sensations de mes rêve, pouvoir sentir ta peau sous la mienne, tes lèvres douces et petite, ton parfum, te sentir toi et te découvrir comme personne ne le ferais. Savoir tous de toi, ton passée, ton présent, et ton futur, ou j'espère au fond de moi que j'en ferait partit.

Je ne suis pas une fille facile a comprendre je te l'accorde , mais je te promet de faire tout les efforts possible pour toi, j'ai vraiment trouver l'amour que seul les livres jusqu'à présent me faisait ressentir mais la c'est toi, tu me fait ressentir cette amour qui m'était encore interdit il y a quelque mois. Je ne veut absolument pas perdre l'homme qui m'a fait découvrir le sentiment le plus beau du monde ! J'ai besoin de toi d'une manière ou d'une autre. Je pense même que je suis un peu devenu accro a toi.

Alors oui cette lettre peu paraître cliché a tes yeux...mais sache que mes mots sont les plus pure et les plus attentionné du monde. Chacun de mes mots on un sens tournant toujours autour de toi.

Je t'aime, et t'aimerai jusqu'à la fin de mais jours avec ou sans ton amour ! Même si je préférais avec... Nous ne pouvons pas choisir de qui nous tombons amoureux mais je suis heureuse que ce soit toi William .

Bisous de ta chère admiratrice !

3| mon_ptit_lucky -----> Vos étoiles ici ♥

  - Je t'aime .

Les mots m'avaient échappés .
J'avais à peine remarqué que je les avais prononcés .
Ils avaient glissés dans ma gorge pour que je les souffles doucement .
Alors c'était ça , la tendance qu'avaient mes yeux de ne jamais le quitter . Mon addiction à sa présence, à son parfum enivrant . L'affolement de mon cœur dès qu'il s'approchait . Ma capacité à remarquer chez lui , tout ce que je ne verrais pas chez un autre , de la moindre petite mimique aux éclats transparaissant dans son regard .
J'avais besoin de lui , qu'il me tienne dans ses bras .

Alors oui , ces mots que j'avais prononcés sans m'en rendre compte étaient les bons .
Je l'aimais . De tout mon cœur . De toute mon âme . J'étais la plus grande droguée . Une addict de sa présence , de ses paroles , de n'importe quelle chose venant de lui . J'avais sans cesse peur de le perdre alors que rien ne m'avait jamais ébranlée .

Ses yeux me fixèrent avec tendresse , ils me donnaient la sensation d'être importante .

Il me disait souvent à quel point j'étais vitale pour lui .
Il ne se rendait pas compte de son emprise sur moi .
Il me disait aussi que je le rendais fou.
S'il savait à quel point la réciproque était vrai .
Il emprisonnait mon cœur et envahissait mes pensées .
Mes souvenirs d'une vie sans lui à mes côtés s'étaient effacés .
J'avais besoin de lui autant qu'il avait besoin de moi .

Et il sourit , de ce sourire qui me remue les entrailles .

- Je t'aime aussi .

Il suffisait ces quatre petits mots pour que mon cœur s'emballe .

Il me serra contre lui tandis que j'admirais son regard envoûtant .
Ses lèvres se posèrent sur les mienne avec tant de douceur que les larmes me montaient aux yeux .
Il me faisait vivre , littéralement .
Mon esprit s'envolait et mon âme se laissait bercer par les doux sentiments que je ressentais à son égard .
Je l'aimais tellement .
Aujourd'hui , demain , et aussi longtemps que je serais sur cette Terre , il pouvait être tranquille .
Jamais , ô grand jamais , je ne cesserais de l'aimer .  

4| AudreMart  -----> Vos étoiles ici ♥

Tu es celle qui fait vibrer mon petit cœur autrefois meurtrit.
Mais quand je croise ton regard, il me charme au plus au point que j'en oublie mes souvenirs mêmes les plus joyeux.
Dès que j'en ai l'occasion je te vole un câlin et une petite morsure dans le cou en toute innocence.Mais le soir à l'internat,mon innocence est à rude épreuve surtout quand tu me regarde que tu te mords la lèvre et que tes yeux disent '' je veux te marquer, tu uniquement mienne ''Puis tu viens me faire un câlin avec plein tendresses à nous faire tomber à la renverse sur les lits.Et comme à chaque fois que le couvre-feu approche tu coupe toutes lumières et tu viens me prendre un baiser de tes lèvres que je ne refuserais jamais.En même temps commet les refusées elles ont un goût de sucré irrésistible.Après ce baiser je te susurre à l'oreille'' je t'aime ma belle ''

5| Allie2502 -----> Vos étoiles ici ♥ 

La femme était assise dans le canapé, aux côtés de son époux. Ils observaient tous deux leur fille unique, Amélia. Le père venait de la surprendre en train d'embrasser James Matthews, un honnête et mignon jeune homme qui travaillait dans le restaurant du centre-ville de Durham. Il était entré par la fenêtre, et c'est à ce moment-là que les parents d'Amélia étaient entrés. Le jeune homme était vite rentré chez lui. Amélia s'attendait à des réprimandes, mais ses parents avaient juste l'air amusés. En vue de leur réaction, elle prit son courage à deux mains et annonça à ses parents qu'ils voulaient se marier. Amélia les savait ouverts d'esprit, mais cela restait un tout pour le tout. Ses parents échangèrent un regard entendu, et sa mère sortit un carnet, l'ouvrit à une page et le tendit à sa fille.

-« Si vous vous aimez, vous avez notre bénédiction. Lis donc ceci, cela te fera sourire. »

Journal d'Helen Rosebury, 
Le 14 mai 1835 à 23 heures.

Aujourd'hui est devenu le plus beau jour de ma vie. Tu sais, cher journal, à quel point Ethan et moi tenons l'un à l'autre. Chaque mercredi, en début de soirée, alors que mes parents dinaient avec les Dawson, il venait me rendre une visite secrète. Je t'ai conté la façon dont il escaladait le rebord de ma fenêtre et se glissait souplement vers moi, en ne faisant aucun bruit ? Oui, certainement. Et bien hier, alors que j'ouvrai le loquet de la fenêtre, Madison est entrée. Elle m'apportait ma toilette du lendemain, rose pâle, avec une touche de pivoine et de violine. Passons ! Ce sont des broutilles ! Donc, Madison est entrée, a vu Ethan perché sur la balustrade moi en train de lui ouvrir. Je pensais qu'elle allait me sermonner en disant qu'une jeune fille chaste ne faisait pas entrer un jeune homme dans sa chambre en pleine nuit, et qu'elle allait chasser Ethan comme un nuisible. Mais non, rien de cela ne s'est produit ! Elle nous a regardé, l'air entendu, et a simplement dit : « Je le savais. Mademoiselle Helen, monsieur Dawson, je vous préviendrai lorsque les Rosebury seront rentrés du dîner. Pensez à refermer derrière moi, Lucy est en train de jouer avec Hugues à cache-cache, et un accident est vite arrivé. Ethan Dawson, vous avez intérêt à vous comporter en gentleman avec Mademoiselle Helen, sinon vous allez tâter de mon balai ! »

Et elle est partie, un sourire en coin sur le visage. Je suis vite allée refermer la porte , et me suis retournée. Qu'il était beau, là, devant moi, dans son costume sombre, dans la lumière tamisée des bougies ! Il s'est avancé vers moi, a pris ma main et l'a délicatement embrassée. J'ai cru que j'allais m'évanouir ! J'ai tout de même réussi à le regarder normalement. Par contre, lorsqu'il m'a murmuré « Le rouge vous sied à merveille, et la confusion vous rend délicieusement irrésistible » je n'ai pas pu résister à la tentation et lui murmurai dans l'oreille : « Gare à vous, monsieur Dawson, Maddie rode, quelque part dans la demeure avec son balai, aux aguets ! ». Cher journal, je sais déjà ce que tu penses : une jeune fille ne devrait pas murmurer des paroles aussi provocantes à un jeune homme entré clandestinement dans sa chambre... Nous nous sommes assis sur le divan, et avons parlé pendant au moins une heure. Alors que je lui racontai le moment où Lucy et Hugues ont donné un bain à Church, il s'est approché de moi et a délicatement caressé ma joue. Je me suis stoppée net dans mon récit, évidemment, qui peut continuer à parler des mésaventures de son chat dans de telles conditions ! Mais il m'a dit « Continuez ! », et j'ai failli rire aux éclats. Cela devait se voir sur mon visage, car il m'a regardé d'un air amusé : « Qu'ai-je dit de drôle ? ». Réfléchis, Ethan, deux minutes... Je lui ai donc dit : « Il m'est difficile de me concentrer avec votre doigt sur ma joue. Si vous voulez tant savoir la suite, ôtez le donc. » Il a haussé un sourcil et a dit : « Non pas que votre récit ne m'ennuie, mais la conteuse est plus intéressante que la vie de son chat ». Et il m'a embrassée. Ses lèvres avaient le goût de champagne, un vrai délice ! Je l'aime, Journal, et tout ce qu'il fait me laisse pantoise (surtout lorsqu'il m'embrasse !). Il s'est levé, placé devant moi, agenouillé, et alors que je ne parvenais plus à respirer, m'a dit :

« Helen, chère Helen. Deux années que je vous ai rencontrée, deux années que je me suis épris de vous. Ma vie était sombre, monotone, et vous l'avez illuminée, telle le soleil qui disperse les nuages. J'étais renfermé sur moi-même, et vous m'avez appris la joie de vivre, le rire, le vrai. Vous êtes incroyablement belle, Helen, et vous ne vous rendez même pas compte de l'effet que vous faites à tous les gentlemans qui croisent votre route. Vous êtes entrée dans ma vie, sans crier gare, avec votre tendresse et votre insouciance. Dès le début, vous m'avez fait tourner la tête, avec votre charme naturel et votre doux visage. Vous me connaissez par cœur, et je dois admettre que je vous connais assez bien aussi. Vos petites fossettes, lorsque vous souriez, votre façon de froncer les sourcils lorsque vos frères et sœurs vous ont contrarié. Vous êtes la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie, et j'aimerais que vous le restiez pour l'éternité. Helen Mary Rosebury, avec l'accord de votre père, je vous demande solennellement ceci : voulez devenir ma femme, sceller votre destin au mien et vos lèvres aux miennes ? »

J'ai longuement réfléchi (2 secondes) et ai répondu « Ethan Edward Dawson, je veux devenir votre femme, sceller mon destin et mes lèvres aux vôtres. »

Et nous nous sommes embrassés, devant mon frère et ma sœur ébahis, qui cherchaient une cachette. Cher Journal, je te l'ai dit : le plus beau jour de ma vie.

Amélia leva les yeux et sourit.

-« Je comprends. »

Son père lui dit alors :

-« Va vite le rejoindre ! Mais gare à vous, si je vous retrouve dans la même chambre avant le mariage !»

Les parents suivirent du regard leur fille, et le père murmura à l'oreille de sa femme :

-« Je vais finir par croire que c'est de famille, Helen. »

6| CamilleTssr6  -----> Vos étoiles ici ♥

L'amour en vie

A 28 ans, j'avais passé la moitié de ma vie à déménager de ville en ville sans jamais trouver un endroit où je me sente bien acceptée,à l'aise. Alors je continuais inlassablement à voyager encore et encore, enchaînant les petits boulots. Pourtant j'avais fait des études et j'avais un métier intéressant, mais il était difficile de trouver une place de vétérinaire d'animaux exotiques n'importe où. Alors à mes heures perdues je me baladais un carnet de croquis en main et dessinais.

Depuis un mois, j'avais trouvé refuge dans une jolie ville, proche de le forêt et l'ambiance était vraiment différente de tout ce que j'avais pu découvrir jusque-là. Tout paraissait calme et vivant tout à la fois, très apaisant. La première fois que j'avais échoué ici, je me souviens d'avoir été surprise par ces maisons à l'architecture étrange : entre les igloos ronds et des églises, mais avec des colombages savamment sculptés, qui donnait à l'ensemble une impression de hauteur et d'élégance. Puis j'avais visiter un appartement et là ou je m'attendais à entrer dans la pénombre avec une impression d'étouffement, je n'y avait finalement vu que lumière et grand espace. Des verrières quel'on ne remarquait pas de l'extérieur étaient agencés régulièrement au niveau des ouvertures des murs, et un puit de lumière tombait directement au centre de la pièce principale.L'agent immobilier m'apprit que toute les maisons de cette ville étaient construites sur le même modèle et que toutes les nouvelles maisons construites devaient absolument être construites en suivant le même schéma de base, afin de maintenir le patrimoine. Je n'avais pas bien compris à l'époque mais je devais avouer quelles étaient vraiment jolies.

Ce matin en me levant, l'ambiance était différente, comme joyeuse et allégée. Et en me promenant dans les rues comme j'en avais l'habitude chaque matin, je remarquais que les arbres étaient joliment décorés de beaux rubans de toutes les couleurs. J'allais m'asseoir à une table du café le plus proche et commandait mon petit déjeuner. Comme chaque matin, le beau serveur du café vient me voir pour me saluer et prendre ma commande :

- Bonjour Éline, comment allez-vous ? je vous sers la même chose que d'habitude ?
- Bonjour Clark, je vais bien et vous ? oui comme d'habitude merci.

Il me sourit avec sa fossette pleine de charme et reparti chercher ma commande. Je commençais à me plaire ici et les beaux yeux verts de Clark n'y était probablement pas pour rien. Je restais perdue dans mes pensées quand je remarquais Mélissa entrant dans la librairie du bout de la rue. Elle était probablement ce qui pouvait se rapprocher le plus d'une amie ici. Enfin pas qu'ici, je n'étais pas restée assez longtemps à un endroit pour avoir vraiment des amis. Je devais avouer que c'était agréable.

On s'était rencontré par hasard dans la bibliothèque de la ville,j'avais voulu emprunté un livre depuis deux semaines sans y arriver, il était déjà emprunté et la personne qui l'avait était en retard de cinq jours pour le rendre. Je m'étais rabattu sur deux autres livres et c'est là que j'étais tombée surelle. On avait discuté à propos d'une affiche proposant une soirée livres. Dans la conversation était venue le fait que je cherchais un livre qui n'était pas revenu et il se trouvait que c'était elle qui l'avait. Elle s'excusa et le rapporta dès le jour même. Pour la remercier je lui avais offert un café et on s'était revue lors de la soirée livre. On avait discuté de tellement de choses qu'on avait pas vu passé la soirée, et depuis l'on se retrouvait régulièrement le soir, quand son compagnon partait en mission le soir, je lui tenais compagnie. Il se trouve qu'on avait la même passion, la lecture. Elle écrivait aussi et ses écrits étaient vraiment bon, je pensais même qu'ils pourraient un jour être publiés.

- Voilà ma chère ! me dit Clark en me sortant de mes souvenirs.
- Merci Clark. Dis dans un sourire. Dites-moi, que ce passe-t-il ici, j'ai vu les arbres décorés et l'ambiance détendue dans les rues, il y a quelque chose que j'ai raté ?
- Tutoie-moi pour commencer ça fait un mois qu'on se voit chaque matin, ça me fera plaisir qu'on se parle normalement. Ici, il n'y a plus beaucoup de personne que je vouvoie. Me répondit-il en s'esclaffant. J'acquiesçais et il reprit : pour répondre à ta question c'est La soirée de l'année à ne pas manquer dans cette ville. C'est vrai que j'oublie que tu n'es pas d'ici. Dans ce cas je te propose de passer te prendre à 18h ce soir chez toi, je préfère te laisser découvrir par toi-même. Et me glissant à l'oreille : je te conseille une jolie robe pour être dans la bonne ambiance.

Et sur cette dernière phrase et sans même attendre ma réponse, il se retourna un sourire énigmatique plaqué sur son visage, avant d'aller à une autre table prendre la commande.

J'étais perplexe et intriguée, et aussi un peu excitée je devais bien l'avouer, je venais de me faire inviter pour une soirée par le plus bel homme de la ville (enfin selon moi). Je fini de siroter mon café crème avec ma viennoiserie, tout en lisant les nouvelles dans le journal quotidien. Je me levai, allais rapporter ma tasse au bar comme chaque fois et réglai l'addition avant de repartir. J'étais en weekend ce qui signifiait que j'avais encore deux jours avant de reprendre mon travail de secrétaire au cabinet médical du coin, à défaut de pouvoir exercer mon métier au moins celui-ci était proche du médical.

Je réfléchissais à ce que j'allais porter le soir et décidais de rejoindre Mélissa avant de faire les boutiques, on ne sera pas trop de deux pour trouver la perle rare et je décidais d'en savoir plus sur cette mystérieuse soirée. Je me dirigeais donc vers la librairie et c'est sans surprise que je la trouvais plongé dans deux livres un plis soucieux sur le front.

- Bonjour Méli, alors tu ne sais pas lequel choisir je me trompe ?

- Ah Eli ! haha tu as raison dit-elle en riant et me prenant dans ses bras avant de me plaquer deux bisous sonores sur les joues.

J'avais encore peu l'habitude de ce genre de familiarité, mais c'était presque naturel avec elle. Elle était toujours pétillante les cheveux châtains aux carrés, des petites pattes d'oie au coin des yeux.

- Alors qu'est ce qui t'amène ma belle ? maintenant que tu es là aide moi à choisir, les deux me plaisent mais j'ai promis à Noé que je ne ferai pas trop de dépense.

- Ok alors montre-moi. Je pense que tu devrais prendre celui-là, je vais acheter l'autre comme ça tu pourras le lire aussi. Voilà affaire réglée ! Maintenant à toi de m'aider. Figure-toi que je viens de me faire inviter par Clark à la soirée de ce soir.

- Non Clark !? le beau gosse du « Choc & Caf' » ? waouh et bien ça alors... je le connais depuis toujours et c'est un éternel célibataire je suis surprise.

Et effectivement elle avait l'air réellement surprise. Je souris et je repris :

- Oui, bref ce n'est pas pour ça que je suis là. Dis-moi est-ce que ça te dirait des soldes j'ai besoin de toi, pour trouver une tenue appropriée pour ce soir. Comme il a souhaité garder anonyme le type de soirée que ça pouvait être, je n'ai absolument aucune idée de quoi porter. C'est quoi cette soirée ? tu peux m'en dire plus ?

- Haha ok je vois, il l'a joué mystérieux, mais je suis d'accord avec lui, c'est la première fois que tu vas assister à cette soirée il faut absolument que tu vois par toi-même. Et je sais exactement ce qu'il te faut.

Et elle m'entraina vers la sortie, régla le livre et me glissa un merci quand je payais le livre que je lui offris de suite. Puis, sur sa lancée elle m'emmena dans une petite boutique que je n'avais encore jamais vue ici. Elle était décorée des mêmes rubans que ceux des arbres. La boutique ne comptait que des robes de soirées magnifiques. La vendeuse était bonne conseillère et je sortais avec une splendide robe rouge qui m'arrivait au-dessus des genoux et me laissant les épaules nues. J'avais pris une petite veste noire pour aller avec.

Je retournais chez moi pour me préparer pour la soirée et pour la première fois depuis de nombreuses années, je prenais ma trousse de maquillage et soulignais mes cils de mascara et mes lèvres de rouge,du même rouge que ma robe. Je coiffais mes cheveux bruns en boucles épaisses qui encadrait mon visage. J'étais prête. C'est pile à ce moment-là que la sonnette de l'entrée retenti. Il était pile à l'heure. Très bon point.

J'étais un peu nerveuse en ouvrant la porte, ça faisait très longtemps que je n'avais pas eu de rendez-vous. Clark était là dans un beau costume noir qui mettais ses cheveux blonds en valeur et ses beaux yeux verts étincelèrent en me voyant.

- Waouh Eline, tu es magnifique, tu vas faire sensation ce soir. Très beau choix le rouge. Et avec son sourire en coin il me présenta son bras.

- Merci, tu es plutôt très élégant aussi.

- Haha oui ça me change de la tenue de serveur hein ?

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire...

- Ha non ne t'inquiète pas pour ça, aller vient, j'ai hâte que tu voies ça...

Et il m'entraîna dans les rues. Je n'avais pas remarqué que la nuit était déjà presque tombée. Il était d'une compagnie très agréable et une douce chaleur m'enveloppa. Ici le temps était clément et même en soirée le climat était agréable.

En cinq minutes, le nuit était totalement tombé et nous venions d'arriver au centre de la ville et ce que je vis me coupa le souffle, les rubans présents dans les arbres renvoyaient une douce lumière et créaient une atmosphère féerique et romantique. Des petites sphères lumineuses semblaient voler dans le ciel entre les arbres et se déplaçaient comme de petites comètes, c'était splendide. Des petites lanternes étaient accrochées à toutes les maisons et se reflétaient dans les verrières habituellement invisibles, mais qui éclairées ainsi, renvoyait la lumière en de multiples arc en ciel.

J'étais émerveillée et c'est là que la musique se fit entendre douce et enchanteresse. Cette soirée s'annonçait vraiment parfaite, je comprenais qu'il ait voulu garder le secret ; s'il m'avait expliqué je ne l'aurais probablement pas cru. Tous les citoyens se retrouvaient mêlés en petits groupes. On avait l'impression de se trouver dans une soirée mondaine mais à l'échelle de la ville.Un buffet se trouvait sous le grand chêne de la grande place. Je commençais à me demander pour quelle occasion cette fête était organisé quand il m'expliqua :

- Tous les ans à la même date, la ville est décorée et tout le monde est dans les rues, ça dure de 18h à 6h du matin, de la musique, de l'alcool à flot et des mets exquis. Le but est d'arriver à se retrouver tous ensemble un peu comme une fête de quartier mais à échelle de la ville et les lumières sont pour nous rappeler que cette fête est très ancienne, datant d'avant l'électricité. C'est toujours exceptionnel et magique et tu dois maintenant comprendre pour l'architecture des maisons est scrupuleusement respectée.

- Oui je comprends ces lanternes sur les verrières c'est juste magnifique !

Je vis un couple s'approcher de nous et je reconnu Melissa et Noé, eux aussi dans leurs plus beaux atours. Je saluais Noé et après les embrassades nous retrouvions devant le buffet. Je ne voyais partout que des visages souriants et amicaux. Après deux verres de bulles et plusieurs heures de discussions animées sur la vie, les projets et l'amour, une musique plus entraînante que les unes que les autres me fit me trémousser sur place. Signe que j'étais à l'aise ça faisait une éternité que je n'avais pas dansé et là tout de suite j'en avais follement envie.

Clark me pris délicatement la main et m'entraîna sur la piste de danse éphémère, créée pour l'événement, et il me fit virevolté sur les planches. C'était tellement agréable de sentir mon corps bouger, se trémousser au rythme de la musique. Puis la musique s'enchaîna sur un slow et au moment où j'allais rejoindre Mélissa, Clark me retient par le bras et avec tendresse enlaça ma taille une interrogation muette dans le regard, me demandant de rester près de lui.

J'étais bien dans ses bras et décidait de me laisser aller pour une fois.Alors je me calais contre lui, la tête me tournant un peu je posais ma tête sur son épaule et il cala la sienne dans mon cou. Je l'entendis murmurer dans mon oreille :

- Tu es vraiment belle Eline. Je suis heureux que tu m'es laissé t'inviter ce soir. Ça fait trois semaines que tous les matins en venant te voir, je me dis que je vais t'inviter à déjeuner et chaque fois que je te vois, je me sens tremblant et je n'ose pas. Alors merci.

Je ne l'aurais jamais imaginé après tout c'est moi qui fantasmait sur lui depuis trois semaines, je relevais les yeux vers lui et rencontrait son magnifique regard vert, il semblait sincère et légèrement vulnérable, comme s'il craignait que je ne le repousse.

- Je suis vraiment étonnée, je pensais être invisible à tes yeux... je pensais être seulement la femme du petit déjeuner. Je ris puis repris sérieusement : A vrai dire, je pensais exactement la même chose de toi et...

Et avant d'avoir pu dire un mot de plus, je sentis ses lèvres sur les miennes, d'abord un effleurement, comme s'il attendait mon approbation, puis il revient à la charge et je répondais avec un plaisir évident à son baiser. Il me colla encore plus à lui et m'entraîna dans une nouvelle danse, plus sensuelle. Il m'offrit un autre verre.

Au milieu de la nuit, il m'emmena me promener dans la forêt alentour,des rubans avaient été accrochés tout le long du chemin jusqu'à une clairière à ciel ouvert. Il nous fit asseoir sur une grande pierre plate et on se mit à regarder les étoiles, il me racontait sa vie et moi la mienne.

Il fut étonné de savoir que je déménageais tous les cinq à six mois et m'en demanda la raison. Je ne sus rien lui dire d'autre, que je n'avais pas trouvé mon foyer jusque-là. Mais là, pour la première fois de ma vie j'avais l'impression d'avoir enfin la chance d'en avoir un. Et je me fis la promesse de tout faire pour y rester. Je commençais à aimer ma vie. J'avais enfin trouvé ce qu'il me manquait : des amis, un compagnon, un foyer...l'amour tout simplement.

7 | RadioactiveKaribou -----> Vos étoiles ici ♥

Liée par un pacte d'amour, je me suis aperçue trop tard que cet homme n'était qu'un fragment de souvenir, une douce brise qui , contre son gré, m'avait attiré vers un univers délicat où une fin mélancolique nous attendait, où il disparut pour toujours.

8| ChloeMeples -----> Vos étoiles ici ♥

Amour. Amour. Tout le monde parle de ce sentiment inexistant à mes yeux. Beaucoup en vante les mérites. De mon côté, je me ressasse les malheurs qu'il apporte.

Joie.
Bonheur.
Complicité.
Plénitude.
Attachement.
Désir.
Avenir.
Sourire.

Tout ceci n'est qu'une liste de mensonges.

Tristesse.
Désespoir.
Violence.
Tromperie.
Divorce.
Larme.
Destruction.
Anéantissement.
Mal-être.
Dispute.
Souffrance.
Solitude.

Voici la réalité.

Un monde où les gens s'aiment n'existe pas. Comparons tout cela des aimants, voulez vous. Ils s'attirent. Se "plaisent". Mais il suffit d'un retournement de situation. Et ils se repoussent.

Certaines personnes ne réalisent pas l'absurdité de la chose. Certaines personnes sont aveugles. Ils ne comprennent pas et sont obnubilés pas le corps de la personne à qui ils ont avoué leurs "sentiments".

Amour. Amour. Que vous dire de plus ?

Certaines d'entre vous me diront pessimiste, désespérée, seule. Mais toutes ses personnes se trompent. Je suis certes jeunes, mais je suis parvenue à voir la réalité en face du haut de mes 15 ans. L'amour ne soigne pas, il détruit. L'amour sincère n'existe pas.

Non. Je ne suis pas telle que vous pouvez me qualifier. Je suis tout le contraire. Je suis réaliste.

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Un grand merci à vous ♥
J'espère que ça vous a plu autant qu'à moi.
A vos votes !