8.Traditions éternelles


Pdv Thomas

146, 147, 148...Mais ? Je n'en n'étais pas à 138 ? J'ai un doute maintenant, je me suis encore laissé déconcentrer...Bien, je recommence...1, 2, 3, 4...

Ce n'est pas possible, il y a combien de feuilles dans ce tas ? Ce que ce n'est pas vraiment mon travail habituel, de ranger cette pièce de la maison. En temps normal, je m'occupe de toute la résidence, mais Ayato ne me laissait jamais rentrer dans son bureau pour y faire le ménage.

Il disait qu'il y avait trop de papiers confidentiels, ce que je comprends bien, il y a bien des choses qui ne sont pas mes affaires et qui ne me concernent pas, dans le cadre de son travail...

La seule chose qui m'agaçait, c'est que à chaque fois que je finissais de ranger la maison au complet, inconsciemment, je savais qu'il restait cette pièce toujours en désordre...Quand j'en ai parlé à Ayato, ça l'a fait d'abord rire, puis il m'a dit que ça ne ferait finalement du mal à personne que son bureau soit un petit peu rangé.

Me voilà donc maintenant à trier tout ce bazar...Que ce soit entre les papiers éparpillés un peu partout sur le plancher, ou encore de nombreux livres ouverts déposés à l'envers sur le sol où certains laissaient dépasser des feuilles intercalées grossièrement entre les pages, j'en avais au moins pour plusieurs heures...

Pour l'instant, j'avais déjà au moins frayé un chemin pour pouvoir circuler dans la pièce sans risquer de marcher sur quelque chose, et ramasser toutes les feuilles pour les compter et les trier par expéditeur...Par quoi est-ce que je continue maintenant ?

J'allais me mettre à ramasser les livres quand quelqu'un poussa la porte entrouverte pour jeter un coup d'oeil dans la pièce, avant d'y entrer en me souriant après m'avoir remarqué.

Ayato : Eh bien, je vois que ton rangement avance bien !

En relevant la tête vers le nouvel arrivé, je lui rendis chaleureusement son sourire.

Thomas : Déjà de retour ? Je pensais que tu partais pour la journée !

Ayato : Je suis venu récupérer quelque chose, tu n'aurais pas vu une enveloppe blanche et bleue ? Je l'avais mise en dessous du meuble en bois.

Thomas : Une enveloppe blanche et bleue...Ah oui ! Je l'avais trouvée là, en effet ! Mais au fait...Pourquoi l'avoir mise là ?

Je me demandais pour quelle raison il arrivait mieux à retrouver ses affaires dans des endroits improbables, que lorsqu'elles étaient soigneusement rangées. Il y a encore beaucoup de choses que je dois apprendre de lui...

Ayato : Car je savais que je pourrais la retrouver à cet endroit.

Je récupère donc la fameuse lettre que j'avais déjà empilée dans une pile avec d'autres enveloppes, pour la tendre à Ayato, qui la récupéra avec un petit sourire pour me remercier.

Ayato : Je te laisse, bonne chance pour la suite, surtout.

Il s'approcha une dernière fois de moi pour poser sa main derrière ma tête et m'embrasser tendrement sur le front, avant de repartir vers la porte et disparaître de mon champ de vision, tandis que le bruit de ses pas se dissipait petit à petit dans le couloir.

Cette simple marque d'attention venait de me redonner un regain d'énergie, accompagné d'un petit sourire niais pour moi-même.

Ces temps-ci, Ayato et moi ne nous voyons plus beaucoup. Il travaille encore plus qu'avant. Mais cela arrive, son boulot est assez aléatoire et en activité en fonction des événements qui surviennent sans prévenir.

Nos rares communications de ces derniers jours se basent sur des petits bouts de papier déposés sur la table de la grande salle, avec des "Peux-tu t'occuper de distribuer cette lettre à...?" ou "Pourrais-tu préparer pour le repas de ce soir un...".

Le voir aussi peu ne m'arrange pas vraiment...Pour la simple et bonne raison que je me questionne sur certaines petites choses, principalement sur notre relation...

Je me demande parfois comment il me considère...J'ai au moins la certitude qu'il m'aime, ce qui est déjà amplement suffisant pour moi, étant donné que jamais je n'aurais pensé que mes sentiments seraient réciproques.

Répondre à toutes mes questions tout seul dans ma tête risque d'être compliqué...J'ai bien heureusement quelqu'un à qui les poser, mais j'attendrais encore la fin de la journée.

En scrutant à nouveau la pièce encore loin d'être rangée, je me dis que toutes mes inquiétudes pouvaient encore attendre.

L'après-midi passa tranquillement, tandis que les derniers rayons de soleil de la journée filtraient entre les rideaux. Assis en tailleur derrière le bureau en bois plus semblable à une table basse, je venais de terminer d'empiler les tout derniers cahiers sur celui-ci, complètement exténué.

Je m'affale alors sur le meuble, en poussant un soupir de soulagement, satisfait de mon dur labeur. Je restai comme ça une bonne minute au moins, avant d'entendre des pas dans le couloir prenant certainement la direction de la petite pièce.

La personne frappa élégamment à la porte, et supposant qu'Ayato ne toquerait sûrement pas pour rentrer dans son propre bureau, déduire de qui il s'agissait n'était pas fort compliqué.

Thomas : Entrez, Mademoiselle !

Ce fut Ayaka qui poussa la porte, avant de me remarquer à la place habituelle de son frère et de me sourire gentiment. Elle s'avança d'un pas dans la pièce qu'elle scruta attentivement.

Ayaka : Wah ! C'est étrange de voir cette pièce en ordre, personne ne l'a rangée depuis des années...T'occuper de tout ça a dû prendre du temps...

Je me redresse alors pour un peu plus de tenue devant elle, avant de lui sourire à mon tour et de continuer la discussion.

Thomas : Ne vous en faîtes pas ! J'ai l'habitude ! Et j'ai choisi de ranger cet endroit de mon plein gré...Sinon, comment s'est passée votre journée ? Ce n'était pas trop fatigant ?

 Ayaka : Non, ça a été. Je m'inquiète plus pour mon frère, je ne le vois presque plus, ces jours-ci...

 Elle vînt s'asseoir au bureau juste en face de moi, sur le coussin que j'avais installé à cet effet pour les moments où Ayato accueillait quelqu'un.

 Thomas : Moi non plus, je l'ai juste croisé quelques heures plus tôt, il cherchait une lettre, puis il est repartit directement...

 Ayaka : Oh, je vois...

 Un long silence s'installa, où je cherchais quelque chose de pertinent pour relancer la conversation, jusqu'à ce qu'une question qui me trottait en tête me revienne. Malgré ça, j'hésitais grandement à la poser.

 Thomas : Mademoiselle, dîtes-moi...

 Ayaka : Oui ?

 Thomas : À propos de votre frère...

 Elle me fixait avec un regard intéressé, attendant la suite de mes paroles. Pourquoi fallait-il que je me lance dans cette question embarrassante ? Bon, je n'ai malheureusement plus le choix de m'arrêter en plein milieu, maintenant...

 Thomas : Savez-vous...Si lui et moi sortons ensemble ?

 Elle eut un léger mouvement et clignement des yeux par surprise, avant de continuer à me regarder avec des yeux ronds. Je me recule alors légèrement tout en restant à ma place, rougissant d'embarras.

 Thomas : Enfin...Oubliez ma question, ce n'est rien !

 Ayaka : Non ! Excuse-moi, c'est juste...Que je réfléchissais...Si tu veux mon avis honnête, je pense que si toi-même tu n'en as pas la réponse, je ne peux pas le savoir plus que toi...

 En y repensant, Ayaka n'avait pas du tout tort, ce serait étrange qu'elle sache que je sois en couple avec quelqu'un sans même que je ne sois moi-même au courant...Sachant que si je restais encore en réflexion dans le silence, elle pourrait se méprendre et douter de ce qu'elle venait de me dire, avec un "enfin, il ne s'agit que de mon point de vue...", je décide de me dépêcher de tirer ma conclusion.

Thomas : Je dois parler à Ayato. Nous n'avons plus eu beaucoup d'occasions de discuter, lui et moi...J'espère qu'il aura bientôt un peu plus de temps libre...

Je soupire alors, déjà plus soulagé d'avoir éclairci le point sur mes tracas en parlant avec quelqu'un. Je me rappelle alors que cela faisait un bon moment que je n'avais pas discuté avec Ayaka sur ma situation avec lui. 

Je ne sais pas si elle est au courant de tout les détails des événements qui sont survenus depuis ce fameux soir, qui date de trois bonnes semaines maintenant...Celui où il y a eu l'attaque du domaine Kamisato, et qu'Ayato m'avait rejoint sur le bord de la falaise quand je m'étais enfui...Lorsque nous sommes rentrés, tout ce qu'Ayaka a su, c'est que nous nous sommes, en quelques sortes, réconciliés.

J'en déduis qu'elle pensait exactement la même chose que moi à ce moment même lorsqu'elle me demanda plus de renseignements sur ce qu'elle avait raté.

Ayaka : D'après ce que je comprends à ta question précédente...Il s'est passé quelque chose entre vous deux ? Ayato est au courant ? Tu as réussi à lui dire ?

J'acquiesce alors avec un léger rougissement, en détournant le regard. Mais une réponse aussi floue n'était pas l'idéal, je me décide donc à tout lui raconter en détail, en commençant au moment de l'émeute devant la grande demeure. 

Je n'hésitais pas à lui raconter les moindres détails, certaines répliques que nous nous sommes échangés mot pour mot, ou des moindres petits gestes semblant sans importance, mais que je n'oublierais pas. Ayaka m'écoutait, fascinée, avec le même regard qu'un enfant lorsqu'on lui raconte une histoire.

Elle garda ce même regard lorsque je finis mon récit, et semblait déjà moins fatiguée qu'auparavant.

Ayaka : Waw...Il s'est passé tant de choses ! Quand je vois de quelle façon tu la raconte, cette journée, je sens que tu ne risques pas de l'oublier de sitôt !

Un grand sourire au lèvres, j'étais plus que ravi de partager ce qu'il s'est passé avec quelqu'un. Elle me regarda avec bienveillance, avant de regarder ses genoux sur lequels elle était assise.

Ayaka : Je suis vraiment heureuse...Pour toi, car je vois que tes sentiments ont été réciproques, mais aussi pour Ayato...Il m'arrive souvent de m'inquiéter pour lui, je fais de mon mieux pour que sa charge de travail soit moins lourde, mais je vois bien que tout ce qu'il endure lui fait perdre peu à peu ce regard d'enfant qu'il avait autrefois...

Elle marqua un temps de silence, son visage s'étant assombri tout au long de ses paroles. Malgré ça, elle finit par me regarder à nouveau chaleureusement avec un petit sourire, ce qui me rassura un peu sur le moment.

Ayaka :...Tu es quelqu'un de bien, Thomas, c'est de quelqu'un comme toi dont Ayato avait besoin. Je le sens toujours de meilleure humeur et avec un regard rayonnant en étant avec toi ! Je me demande s'il aurait tenu jusqu'ici si tu n'étais pas là...

Ses mots de ce soir-là me revinrent en tête..."Tu m'as permis de ne pas m'effondrer à de très nombreuses reprises..." et "Dans ma vie actuelle, les personnes en qui j'ai confiance se comptent sur les doigts d'une main...".

Ayaka releva alors la tête, me lançant un regard bienveillant et plus sûre d'elle.

Ayaka : Je suis vraiment contente qu'il ai pu trouver quelqu'un comme toi ! Alors, j'ai juste une faveur à te demander...

Je me redresse alors encore plus, comme pour attendre de recevoir cette demande, en lui lançant un regard affirmé, où elle continua sa phrase.

Ayaka : Thomas, je voudrais que tu veilles sur Ayato. Prends soin à ce qu'il ne sombre pas dans le chaos que représente son travail. Ce que je veux dire, c'est qu'à travers le Commissaire Monsieur Ayato Kamisato, je puisse continuer à revoir mon grand frère tel qu'il l'est vraiment...

J'acquiesce alors formellement, en lui lançant mon affirmation par le regard, tout en lui souriant chaleureusement comme pour la rassurer.

Thomas : Vous pouvez compter sur moi !

Pdv Ayato

Je m'ennuie...J'ai comme l'impression que cela ne finira jamais...

Depuis presque deux bonnes heures déjà, qui avait semblées toute une journée, on me déversait des mots et des phrases que j'avais déjà entendues un nombre incalculable de fois. En temps normal, je préfère les réunions de groupe, car c'est souvent divertissant de voir des hommes de pouvoir se disputer et se traiter de tout les noms pour des raisons insignifiantes.

Mais aujourd'hui, c'est le directeur de la Commission administrative qui me conviait en personne pour me parler à moi seul.

Dans ce bureau faisant presque trois fois la taille de ma chambre à coucher, il faisait néanmoins très sombre, les volets n'étant même pas ouverts par "peur d'être entendus sur des affaires confidentielles" d'après ce qu'ils m'ont dit...

Me voilà maintenant, à supporter en fin d'après-midi, un homme qui ne sourirait même pas à son mariage, qui me répète le même discours sur un ton monotone à en dormir, et qui a certainement oublié l'utilité d'une brosse à dents...

Pendant qu'il me parlait de choses que je faisais semblant d'assimiler par des petits hochements de tête absolument pas coordonnés à ses paroles, j'avais eu le temps de laisser mon esprit divaguer dans n'importe quoi.

Cela partait d'une estimation du prix du tableau accroché au mur derrière le directeur, jusqu'à me demander ce que Thomas allait cuisiner ce soir. J'avais même songer à ce que je pourrais faire rajouter dans mes bubble tea pour inventer un nouveau goût original...

En revenant à la réalité, je fus soulagé de voir enfin la personne en face de moi ranger les dossiers dans un classeur. Il avait bientôt fini, enfin...

J'espérais enfin rentrer chez moi l'esprit tranquille, mais ses dernières paroles vinrent résonner dans mon esprit, titillant enfin ma curiosité après deux heures.

Directeur : ...À part cela, le reste des mesures seront prises après votre mariage, de plus...

Je restai bouche bée à le fixer quelques secondes, tandis qu'il continuait à parler sans me prêter attention. Je l'arrêtai en bredouillant...

Ayato : Mon...Mariage ?

Il s'interrompit alors, et leva la tête de ses dossiers, avant de me lancer un regard perplexe, celui qui signifiait bien que tout le monde savait quelque chose dont je n'étais pas au courant.

Il me réexpliqua alors sur un ton formel ce que tout cela signifiait.

Directeur : Afin de faciliter les relations entre les trois commissions d'Inazuma, un mariage entre les familles est donc primordial, vous épouserez donc ma fille. Je pensais que vous étiez au courant, c'est dans peu de temps, de plus...

Je ne pouvais pas en croire mes oreilles.  Voilà que je venais de retrouver mon énergie, du moins suffisamment pour m'exclamer de manière innatendue.

Ayato : A...Attendez ! Ce mariage...Doit-il vraiment avoir lieu ?

L'homme en face de moi entra dans ma confrontation, mais en restant malgré tout de marbre.

Directeur : Enfin, Monsieur Kamisato, cela fait depuis de longues générations que tout cela continue ainsi ! Ce sont les traditions qui perdureront éternellement à Inazuma.

Il se leva alors, me laissant complètement obnubilé avec tout ce que je venais d'entendre. Après un court instant, je finis par me lever à mon tour, les jambes légèrement engourdis pour avoir été assis à genoux pendant un moment.

Il me fit un hochement de tête, pour me saluer une dernière fois. Voilà que je n'arrivais plus à contenir ma colère, qui commençait à me ronger de l'intérieur. Lorsqu'il me tendit la main pour la serrer, je me contentai de lui tourner le dos, avant de me diriger vers la porte du bureau.

Il me suivit dans toute la résidence, restant malgré tout à distance lorsque je me dirigeai vers l'entrée pour quitter cet endroit de malheur.

Enfin arrivés à la cour extérieur, le directeur de la Commission administrative interpella un des soldats devant la porte.

Directeur : Raccompagnez Monsieur Kamisato chez lui.

Ayato : Ce n'en est pas la peine, je sais où j'habite.

Je m'étais déjà lancé dans la rue en face du bâtiment, tandis qu'ils m'observaient de loin, sûrement en se demandant pourquoi cette soudaine arrogance de ma part.

Il commençait à faire noir dehors, et les rues se faisaient désertes. Marcher m'avait aidé à me calmer, mais la colère laissait malheureusement place à l'angoisse et les doutes.

Qu'est-ce que je vais dire à Thomas ? Ma première option était de trouver une solution de moi-même, de régler le problème, et d'oublier cette histoire comme si elle n'avait jamais existée, pour ne rien lui dire. Mais pour l'instant, des solutions, je n'en vois pas une seule...

La Commission administrative détient beaucoup de pouvoir à Inazuma, bien plus que la Commission Culturelle. Avoir mon mot à dire est pratiquement impossible...De plus que le directeur a raison, en y repensant maintenant, ce type de mariage date depuis très longtemps. C'est ce qu'il s'est passé avec mes propres parents, mes grand-parents également, et même encore bien avant cela.

Quel imbécile je fais...J'avais complètement oublié cette règle...C'est que la dernière fois que j'en ai entendu parler, c'était dans une conversation vague lors d'un repas de famille, vers mes douze ans. Après cela, trop d'évènements sont survenus, et j'ai été complètement pris par mon travail pour penser à quelconque mariage.

Enfin arrivé devant la muraille qui entourait la résidence, je pris une grande inspiration, redoudant certainement le moment où je devrais lui parler...Parce que oui, il fallait que je lui en parle.

Après avoir traversé la cour, je posai enfin la main sur la poignée de la double porte, en la poussant lentement, et avec grande hésitation. En passant finalement celle-ci et en la refermant derrière moi, je sentais déjà la chaleur ambiante de la pièce où toutes les lumières étaient allumées, et où flottait la douce odeur de nourriture qui cuisait.

J'eus à peine le temps de scruter la pièce pour trouver la personne que je cherchais, que celle-ci venait d'accourir vers moi avec tant d'énergie que je fus pris d'un petit sursaut lorsqu'elle me sauta presque dessus pour me prendre dans ses bras.

Cette marque d'affection si soudaine me fit presque oublier pendant un instant mon actuel problème, m'arrachant même un petit sourire. L'étreinte fut relâchée, mais une main resta toujours posée sur mon épaule.

Thomas : Haha ! Pardon...Je t'ai sauté dessus un peu trop brusquement, peut-être ! Mais je suis vraiment content de te revoir ! Nous nous sommes vus tout à l'heure, mais ça fait déjà plusieurs jours que tu n'es pas resté manger à la maison ! J'ai préparé un de tes plats préférés, en plus ! Ayaka a déjà mangé, je lui ai dis d'aller se reposer, elle semblait fatiguée ! Ah oui ! Et j'ai rangé ton bureau ! Je te montrerais comment j'ai tout disposé, et...

Il s'interrompit dans son élan d'enthousiasme lorsqu'il remarqua mon visage s'étant assombrit aussi vite que je n'avais sourit juste avant. Thomas se calma alors, avant de me sourire plus chaleureusement.

Thomas : Je comprends...Tu dois être fatigué...Va t'installer à table, je t'apporte le repas. Si tu as besoin de quoi que ce soit, viens me chercher, comme d'habitude !

Il s'apprêtait à s'éloigner, mais s'arrêta lorsque ma main attrapa son poignet. Il se retourna vers moi, en me lançant un regard interrogateur.

Ayato : A...Attend...

Je dois lui dire...Il a besoin de le savoir...

"Même si ça va lui faire du mal tout autant qu'à moi"...Cette simple pensée était la même que Thomas avait eu, avant que tout ne dégénère comme la dernière fois. Il ne faudrait pas commettre à nouveau les mêmes erreurs. Cette fois-ci, nous essayerons de trouver un moyen ensemble.

Ayato :...Je...Dois te parler...

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Bonjour(soir) mes choubiloubidous (dernière fois que je vous appelle comme ça...💀) ! Comment allez-vous ?
Moi je suis ravi de vous retrouver (sauf si vous avez carrément oublié cette fanfiction, c'est possible aussi...) !

C'est incroyable, comme je n'ai jamais rien de pertinent à vous raconter, dans le mot de la fin...Ah si ! J'ai plein de nouvelles idées pour la suite ! Voilà, c'est pas fort intéressant, mais au moins vous savez que cette fanfic ne s'arrêtera pas pour cause de "manque d'inspiration" !

J'espère que ça vous a plu, et je vous dis...

Bye byyyye !

Deidachat

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