3.Catch me if you can...


Pdv Thomas

Mes paupières se levèrent, tandis que les premiers rayons de soleil passaient entre les rideaux. Tiens ? Je ne me suis quand même pas réveillé trop tard ? Il fait encore nuit, lorsque je me réveille, d'habitude. 

Encore à moitié endormi, je n'avais pas bien réalisé qu'il ne s'agissait pas du soleil, mais de la lampe de chevet que j'avais laissée allumée toute la nuit. Que s'est-il passé hier soir, au point d'oublier quelque chose comme ça ? Je devais être fatigué...

Les souvenirs de la soirée d'hier me revinrent soudain d'une traite. 

*Flashback : La veille* 

Ayaka : Oh ! Je vois...Je supposais donc bien...

Je m'étais installé sur une chaise du comptoir, et Ayaka avait fait de même.

J'avais interrompu mon travail plus tôt que prévu, après avoir bien évidemment vérifié qu'Ayato n'avait besoin de rien d'autre, pour éviter la même situation que l'autre jour. J'ai donné rendez-vous à Mademoiselle au salon de thé Komore.

Je lui ai ensuite raconté l'histoire de A à Z, de ma chute, de notre petite querelle, et de notre discussion après m'avoir soigné. Elle m'écoutait attentivement, rejointe entre-temps par Taroumaru, qui était également venu écouter la conversation.

Thomas : En effet...Sinon, je me demandais...Comment avez-vous réussi à le savoir avant moi ?

Ayaka : Oh ! Ce n'était qu'une simple supposition, au départ ! J'ai juste eu l'impression que ton regard était différent lorsque tu le regardais, et...Je sais bien que tu t'inquiète toujours pour les autres, mais tu veillais sur lui différemment. Tu ne le faisais pas dans ton rôle d'employé, mais de toi-même.

Elle avait raison...Ces temps-ci, je ne me contentais plus de le regarder de loin en m'assurant vaguement qu'il tienne encore debout. En y repensant, je ne sais pas ce qui m'a prit de m'impliquer autant dans son mode de vie...

Mon coude se posa sur le comptoir, soutenant ma tête, envahie d'idées de plus en plus confuses. Mais étrangement, cela m'amusait un peu.

Thomas : Si on m'avait dit un jour que je finirais par avoir des sentiments pour mon patron...

Rien que cette pensée me fit rougir à nouveau. 

Ayaka : Dis-moi Thomas...

Thomas : Oui ?

Ayaka : Qu'est-ce que tu aimes chez lui ?

Je n'arrivais pas encore à répondre à certaines questions dans ma tête, quand je me rendis que celles-ci étaient loin d'être les seules...Il est vrai que je ne m'étais même pas demandé pour quelles raisons je l'aime.

Thomas : Eh bien...Beaucoup de choses...Sa gentillesse, son sens du devoir, sa perspicacité...Son visage fin, ou encore ses yeux violets aux teintes bleutées...comme des fleurs de lavande ! Oui, je m'étais fais cette réflexion en y pensant, l'autre jour !

Je ne m'étais pas rendu compte de mon sourire apparaissant sur mon visage en parlant, et d'Ayaka me regardant avec un sourire doux.

Thomas : Pardon, je me suis emporté ! 

Mon air jovial disparu aussi vite qu'il ne l'était venu, lorsque je me souvenu de mes tracas auxquels je pensais auparavant. Réfléchir à voix haute ne m'aidait pas plus que cela.

Thomas : En revanche, qu'est-ce que je vais faire de ces sentiments, moi ? Je ne vais quand même pas prendre cet air idiot à chaque fois qu'il passe à côté de moi !  

Ayaka : Je pense...

Toute mon attention se tourna vers elle, tandis qu'elle s'apprêtait à continuer sa phrase, avant de se décourager.

Ayaka : Ou...Oublie ce que j'ai dis, ce n'est rien...

Thomas : Allez, dîtes-moi ce que vous en pensez ! Je suis sûr que c'est une bonne idée, vous donnez toujours de bons conseils ! De plus que j'en ai bien besoin, je suis complètement perdu...

Ayaka : Tu es sûr ?

J'acquiesçai en lui souriant, sourire qu'elle me rendit en retour. 

Ayaka : Je pense que tu pourrais lui dire directement.

Thomas : Lui dire ?!

Ayaka : Ce n'est qu'une proposition ! Pardon, je ne sais pas si c'est une bonne idée, finalement...

Thomas : Excusez-moi ! J'ai été surpris, c'est tout ! Je n'y avais pas pensé avant, mais maintenant que vous le dîtes...

Ayaka : Je connais bien Ayato, et tu le sais mieux que moi. Il ne le prendra pas mal, loin de là, je suis sûre qu'il prendra en compte attentivement ce que tu lui dis ! Et c'est bien toi qui me rappelles souvent de dire ce que je ressens, non ?

Encore une fois, elle n'a pas tort...Le fait qu'elle se serve de mes propres conseils pour m'aider m'amusait. Si je ne suis même pas capable de les appliquer moi-même...

Je me relève alors d'un bon de ma chaise, ce qui fit sursauter dans son sommeil Taroumaru, qui lui s'était endormi derrière le comptoir. 

Thomas :  Vous savez quoi ? Vous avez tout à fait raison ! Je vais lui dire ! Mais, demain matin...Il se fait tard, il doit sûrement dormir, à cet heure-ci...Du moins il a intérêt ! Et vous, vous dormez correctement, la nuit ? Dépêchons-nous de rentrer, ou nous allons être fatigués demain ! 

*Fin du flashback*

En rentrant, j'ai d'abord préparé le déjeuner d'Ayaka, qui m'avait prévenu qu'elle ne pourrait pas manger sur place. Après ça, je me suis effondré dans mon lit, et me suis endormi directement, avant même de pouvoir éteindre la lampe...

Je frotte alors mes yeux mi-clos du dos de ma main, avant de me redresser et de me lever. En une bonne demi-heure à me laver, m'habiller, me coiffer, et descendre à pas de loup vers la cuisine, comme ma routine habituelle, je n'étais malgré tout pas tout à fait prêt. 

Physiquement, oui. Mais mentalement, c'était une toute autre histoire...Malgré tout, j'ai décidé de faire confiance à Ayaka. Je lui dirais en face. Ce qui me tracassait, c'est la façon dont Ayato me verrait après lui avoir avoué une telle chose, nous n'entretenons qu'une relation de travail...

Enfin, il m'a quand même dit hier en me soignant qu'il me considérait comme un ami, c'est déjà ça...Étrangement, cela m'inquiétait encore plus.

Tandis que je restais planté derrière le comptoir de la cuisine à réfléchir, une voix familière qui me fit sursauter me ramena dans le monde réel.

Ayato : Bonjour, Thomas.

C'était le moment. Dans des moments où nous avons peur de faire quelque chose, plus nous attendons, plus nous hésitons. Je ne devais donc pas perdre de temps. Je pris une grande inspiration, avant de me retourner vivement.

Thomas : Monsieur Kamisato !

Ayato : Je te l'ai déjà dis, nous ne sommes qu'à deux, ne sois pas aussi formel.

Thomas : D'accord ! Je dois vous...Te dire quelque chose !

Ayato : Je t'écoute ?

Je m'apprêtais à vider mon sac, quand mon regard se concentra sur son visage pendant quelques instants. Il semblait tout d'un coup surpris par mon air grave si soudain, comprenant qu'il y avait plus important.

Thomas : Avez-vous dormi ?

Ayato : Je viens de te le dire, tu peux me tutoy...

Thomas : Ne changez pas de sujet ! 

Comprenant qu'il ne pouvait rien faire contre moi, il soupira avant de me révéler la vérité.

Ayato : Je peux déjà te promettre que j'ai été me coucher à l'heure que tu m'avais dis. Mais...Disons que j'angoissais un petit peu par rapport à quelques affaires diverses pour mon travail, trouver le sommeil a été plus compliqué que prévu...J'ai tout de même dormi quelques heures !

Thomas :  Mais pas assez. Cela se voit à votre tête. Vous comptez quand même travailler ?

Ayato : Bien sûr, je n'ai pas le ch...

*Ellipse, quelques minutes*

Pdv Extérieur

Ayato : Thomas ? Je vois que tu ne plaisantais pas, hier...Tu veux bien m'ouvrir, s'il te plaît ?

Thomas : Vous n'irez nulle part tant que vous n'avez pas rattrapé toutes vos heures de sommeil !

Celui-ci avait bien gardé sa promesse de l'autre jour, et avait donc bel et bien enfermé à clé Ayato dans sa chambre, tandis qu'il restait adossé contre la porte. 

Ayato : Thomas...Je suis un peu fatigué, mais trouver le sommeil maintenant risque d'être compliqué...

Thomas : Vous perdez du temps à parler ! Je peux vous y laisser toute la journée si il le faut.

Comprenant que négocier ne servirait à rien, le Commissaire ne se fit plus entendre pendant au moins une trentaine de minutes, pendant lesquelles Thomas n'avait pas bougé de sa place. Celui-ci, se demandant s'il avait réellement su convaincre Ayato, tenta de vérifier.

Il se retourna vers la porte, et appuya sur la poignée le plus délicatement possible, avant de pousser la porte pour laisser entrevoir l'intérieur de la chambre à coucher, qui, au plus grand étonnement de celui-ci, semblait vide.

Ayato : Je t'ai eu.

Il sursauta en entendant une voix juste à côté de son oreille, et se retourna sur le qui-vive, ne trouvant personne du côté d'où venait le son. Il scruta la pièce, dans l'incompréhension, avant de retrouver le Commissaire adossé contre un mur, à quelque mètres de lui, lui souriant.

Thomas : Comment avez-vous...? 

Au moment même de poser la question, celui-ci comprit directement, avant de jeter un coup d'oeil dans la chambre et de retrouver la fenêtre grande ouverte. 

Thomas : Pourquoi est-ce que je n'y avais pas pensé plus tôt...Vous êtes irrécupérable...

Ayato : Tu sais quoi ? Jouons à un jeu !

Thomas : Un jeu ?

Ayato : Si tu gagnes, je vais aller me coucher. Et si je gagne, et bien...On trouvera bien quelque chose en cas de victoire de ma part.

Cela intriguait beaucoup le blond, mais qui malgré le fait qu'il n'en savait rien sur le cas où il perdrait, il tenait bien à  gagner ce jeu dont il ne connaissait même pas la nature.

Ayato savait le convaincre de toutes les façons qu'il le fallait.

Thomas : Très bien...Mais vous promettez d'aller dormir si je gagne ? Parfait ! En quoi consiste votre jeu ?

Il s'avança de deux pas, avant de disparaître soudainement de la vision de Thomas, qui le chercha du regard un instant, avant d'entendre la voix du Commissaire immédiatement derrière lui.

Ayato : Attrape-moi si tu peux...

Thomas se retourna vivement, pour ne voir qu'une silhouette fuir à une vitesse surhumaine.

Thomas : Att...Attendez ! Je...

Désemparé, et ne sachant plus vers où s'orienter, Thomas compris rapidement le but du jeu proposé. Il ne s'attendait franchement pas à quelque chose d'aussi puéril venant du chef du clan Kamisato...

D'un autre côté, cela lui faisait plaisir de le voir de bonne humeur, cela faisait quelques temps maintenant qu'il n'avait pas vu ce côté aussi taquin chez lui. Le voir ainsi ne donna à Thomas que l'envie de se joindre à lui.

La vitesse à laquelle se déplaçait Ayato fit comprendre à l'employé qu'il avait perdu d'avance, et que le rattraper était impossible. Malgré cela, n'ayant pas le choix de tenter le coup, il s'élança à la poursuite désespérée de celui-ci au travers des couloirs de la résidence.

Manquant de se prendre le mur à la fin de son sprint, son regard se posait vivement autour de lui, tentant de repérer le moindre mouvement pouvant le mener à sa cible. Il n'hésita pas à entamer à nouveau sa course lorsqu'il vit un tissu blanc dépasser du mur au bout du couloir.

Il tourna à vive allure à l'intersection, avant de voir en entier le costume blanc qu'il reconnaissait maintenant très bien. Il réussi enfin à attraper le bras de celui-ci d'un geste rapide.

Thomas : Je vous tiens !

Son sentiment de victoire se dissipa aussi rapidement lorsque la chose à la même apparence qu'Ayato se liquéfia littéralement en une flaque d'eau à ses pieds.

Thomas : Hey ! Un clone d'eau ! Ce n'est pas de la triche, ça ?

Ayato : Tu as accepté de jouer avant même que je ne te dise les règles du jeu, ne viens pas te plaindre !

La voix venait de l'autre bout du couloir, ou se trouvait la nouvelle silhouette de l'homme aux cheveux bleutés, vers laquelle Thomas accouru à nouveau, bien que soupçonneux de tomber à nouveau sur un clone. Encore une fois, au toucher de celui-ci, la doublure se transforma en liquide.  

En regardant à nouveau autour de lui, il ne trouva non pas un clone mais deux. Ne sachant pas vers lequel aller, il fonça sur un des deux au hasard. 

Au bout de quelques minutes, de plus en plus de doublures d'Ayato apparaissaient dans toute la résidence, au plus grand agacement du blond, qui commençait à fatiguer à tous leur courir après.

Il avait déjà comprit que l'original se trouvait possiblement dans une autre pièce, et ne comptait possiblement pas risquer de venir près de lui. Il choisit alors de continuer ainsi jusqu'à ce que le Commissaire n'ait plus l'énergie pour créer d'autres clones.

Pour accélérer la démarche, il sortit sa lance, pour ainsi s'attaquer plus facilement et habilement aux cibles, qu'il arrivait à faire disparaître beaucoup plus aisément en les touchant de plus loin.

Pendant un bon quart d'heure à courir de bout à l'autre dans les couloirs et à se débarrasser des clones un par un, Thomas regrettait de plus en plus d'avoir accepté si vite ce pari désespéré, et s'apprêtait à faire une pause dans ses courses poursuites infernales.

Il accouru donc une dernière fois vers la dernière chevelure bleue qu'il avait repéré devant une porte, et élança son arme au niveau du ventre d'un coup sec. Mais contrairement aux autres clones, celui-ci esquiva de justesse, tandis que la lame trancha un bout de la longue manche pendante. Thomas comprit instantanément la situation avec effroi.

Ayato : Eh bien...On peut dire que ce n'est pas passé loin...

Muet et les yeux rivés sur la manche tranchée, qui, comme il avait pu le constater, ne s'était pas liquéfiée, il réalisa son erreur qu'il regretta au plus vite, avant de lâcher l'arme et de reculer de quelques pas.

Thomas : Excusez-moi ! Sincèrement, je ne voulais pas ! Je croyais que c'était encore un des clones, enfin...Pardon, j'ai...J'ai besoin d'être seul !

Sur ce, il tourna les talons en marche rapide, avant de quitter le champ de vue d'Ayato qui n'eut même pas le temps de lui répondre quoi que ce soit. Il resta immobile quelques instants, avant de soupirer, et de partir à la recherche de son employé, qui était parti il ne s'avait où.

Il se rendit alors dans la grande salle de la résidence, et scruta chaque recoin de la pièce. En faisant le tour, il n'avait repéré aucune trace de Thomas.

Ayato : Thomas ? On joue à cache-cache maintenant ? Tu souhaites une revanche sur notre précédant jeu ?

Son attention se tourna soudain vers la table basse, qui avait étrangement bougée de sa place habituelle. Il s'avança vers elle, avant de s'accroupir, et de pencher la tête pour regarder en dessous de celle-ci.

Ayato : Trouvé !

Il sourit au blond, qui lui s'était recroquevillé dans un coin en dessous du meuble. Thomas lui lança un regard tout autant embarrassé que coupable, avant d'enfouir en partie son visage dans ses bras, pour échapper à la présence du Commissaire.

Ayato : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, de rester là-dedans...Tu n'y as même pas passé le balai, la poussière ne doit pas être très agréable...

Ne recevant aucune réponse, il insista encore, en le taquinant gentiment.

Ayato : Ne me dis pas que tu boudes ?

Thomas : Non, ce n'est pas ça...

Ayato : Que se passe t-il alors ?

Il s'écria si soudainement que le Kamisato fut pris d'un sursaut et se recula d'un petit mouvement par réflexe.

Thomas : Vous ne vous inquiétez pas plus que ça ? Ce que j'ai fais reste grave, tout de même ! Vous imaginez ce que ça va donner sur mon CV ?! "Tentative de meurtre sur son patron", après quelque chose pareil, vous me mettrez à la porte !

Ayato : Je ne ferais jamais une chose pareille, enfin...

Thomas : Ensuite, je n'aurais nulle part où aller ! Je n'arriverais plus jamais à me trouver un travail, et je n'aurais même plus d'argent ! On m'obligera certainement aussi à retourner à Mondstadt ! Mais je n'aurais même plus assez pour me payer le voyage ! Ils vont me jeter en pleine mer au milieu de l'orage d'Inazuma !

Ayato : C'est nouveau comme habitude...Je ne t'ai jamais vu dramatiser autant...

Thomas : En plus j'ai failli vous blesser...Je ne voulais pas vous faire de mal, je pensais que vous étiez encore un de vos clones...Pardon...

Il avait à nouveau enfoui son nez dans ses bras enroulés autour de ses genoux. Voyant son air dépité, Ayato comprit que l'humour ne servait plus à rien, et se questionna sur ce qu'il devait faire dans une situation comme celle-ci.

Ayato : Il s'agissait de ma faute, pas la tienne. Ce jeu était une mauvaise idée...Et je te l'ai dis, je ne t'en veux pas, ce n'est pas grave. Oublions cette histoire, d'accord ?

Comme juste avant, on ne lui répondit pas. Il comprit alors que la situation ne serait possiblement pas réglée aussi facilement pour Thomas que pour lui. Il réfléchit alors à toutes les solutions pour résoudre un problème. 

Malheureusement, il comprit que tout les problèmes ne se résolvaient pas seulement par des solutions rationnelles...Qu'aurait fait Thomas à sa place ? Il comprit soudain qu'il n'avait pas à chercher bien loin. 

Ayato : Thomas...Tu veux...Un câlin ?

À ces paroles, le concerné releva la tête, surpris par une telle proposition venant d'Ayato. Voyant ses yeux écarquillés, le Commissaire revînt sur sa proposition un peu hâtive.

Ayato : Enfin...Oublie ce que j'ai dis...Je plaisantais, ce n'est r...

Thomas : Je veux bien.

Ayato sourit, soulagé et surprit d'avoir reçu une réponse affirmative. Il se releva alors avec peine, étant resté accroupit trop longtemps, pendant que Thomas sortit enfin du dessous de la table basse, manquant de se cogner la tête sur le rebord du meuble en voulant se lever.

À peine relevé, il se jeta si soudainement dans les bras d'Ayato que celui-ci faillit tomber en arrière. Malgré cela, il sourit et répondit à son étreinte en passant ses bras autour de sa nuque. 

Thomas : Excusez-moi...J'espère que vous me pardonnerez...

Ayato : Je ne t'en ai jamais voulu.

Un sourire s'afficha enfin sur le visage du blond en entendant cela, ce qui le soulagea de tout les événements qui venaient de s'enchaîner. 

Se trouver dans les bras de celui qu'il aimait le laissait encore supposer qu'il rougissait encore.  Malgré cela, il se sentait comme rassuré. Il aurait volontiers accepté que cet instant dure une éternité. Il comprit en partie les idéaux de la Shogun Raiden...

Il finit par sortir de l'étreinte, tandis que le Commissaire détourna la tête pour éternuer. Le comportement habituellement attentionné de l'employé revînt en un rien de temps.

Thomas : Vous avez attrapé froid ? Je n'aurais peut-être pas dû laisser les fenêtres ouvertes...

Ayato : Non, ce n'est pas ça...Je pense que c'est la poussière sur ta veste...

Thomas : Maintenant que vous le dîtes, je ne sais pas ce qu'il m'a prit de me mettre là-dessous...Je vais me changer et vous préparez votre déjeuner, vous n'avez même pas mangé ! Et donnez-moi votre veste, je vais recoudre la manche ! 

Il s'apprêtait à partir quand Ayato le rappela une dernière fois, où il se retourna pour écouter attentivement.

Ayato : Attend Thomas ! Tout à l'heure, tu ne devais pas me dire quelque chose ?

Il se souvînt soudain de ce qu'il avait l'intention d'avouer plus tôt, mais qu'il avait interrompu par quelques imprévus.

Thomas : Oui ! En effet ! 

Il respira un coup, avant de se préparer à dire ce qu'il avait sur le coeur. Lui qui arrivait si facilement à dire les choses, il fut déconcerté en constatant qu'aucun mot ne sortait de sa bouche.

Ayato : Prend ton temps, tu me diras ce que tu as à me dire quand tu seras prêt, d'accord ?

Thomas acquiesça, légèrement déçu de ne pas avoir su parler, en espérant réussir le lendemain. Après cela, le Commissaire s'enferma dans son bureau pour travailler, Thomas n'ayant pas réussi à le faire rattraper ses heures de sommeil perdues.

Encore agacé d'avoir les joues toujours rougies rien qu'à la simple présence d'Ayato, il décida de commencer son propre travail de la journée. Après s'être rendu au cabanon du jardin pour chercher une cisaille, il approcha le portail entourant la résidence où la haie avait déjà bien poussée. 

Tandis qu'il s'apprêtait à commencer le découpage, il ne sentit pas tout de suite les regards malveillants se poser sur lui...

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3258 mots...Vous avez eu du courage, de tout lire...J'espère au moins que vous ne vous serez pas trop ennuyé...

Moi personnellement, j'ai beaucoup aimé écrire ce chapitre ! Il s'est passé beaucoup de choses, l'histoire a bien avancé ! Mais je n'avais pas très envie de séparer ce chapitre en deux, je voulais trouver un bon endroit pour arrêter !

(J'espère que les plus cultivés d'entre vous ont reconnu la référence à Moriarty et Sherlock Holmes du titre !)

Ce qui m'embête, c'est qu'à chaque fois quand j'écris l'histoire et que je me dis "je dois vraiment écrire ça dans le mot de la fin", eh bien je l'oublie...Donc je n'ai encore rien à raconter...Donc je vous dirais juste :

Bye byyye

Deidachat

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