4. Lettre d'acceptation et poudre volante

J'ai coupé en deux le chapitre précédant, car il contenait en tout plus de 7000 mots... 

Voilà, bonne lecture !

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La mère de Jennifer était en train de faire la vaisselle en chantonnant un air inconnu. Lorsqu'elle vit sa fille et la visiteuse descendre, elle s'arrêta et ouvrit le placard en bois.

– Bon, qu'est-ce que vous voulez manger ? demanda-t-elle en jetant un regard exaspéré à une petite silhouette qui tentait de sortir de la maison. Flex ! Reviens ici immédiatement ! Jennifer... Tu ne peux pas t'occuper de tes animaux ? Que vas-tu faire à Al... Enfin, si tu le perds... Se précipita-t-elle de dire en se rapellant qu'Aria était à côté d'elle.

Jennifer la regarda d'un air claironant.

– Mais maman, tu sais que Aria est une Flamidris elle aussi ?

– Non en fait, ... se précipita d'ajouter la concernée, mais la première continua :

– On vient d'envoyer la lettre pour l'entrée à l'une des trois écoles. J'espère qu'elle viendra à Alenfort... J'aimerais pas être coincé avec mon frère pendant cinq ans ! cria-t-elle.

– Attends... Cinq ans ? questionna Aria en fronçant les sourils d'un air surpris.

– Ah oui, tu as raison, un an, puis quatre ans avec ma soeur. Mais bon, n'empêche que je serais toujours avec eux deux pendant cinq ans, 24 heures sur 24 !

– Non, pas toujours, j'imagine, commença Aria mais elle fût coupée par la mère de Jennifer qui fulminait d'impatience.

– Est-ce que je peux savoir pourquoi ma fille a aidé à écrire la lettre d'admission à l'école pour Aria, et d'ailleurs, pourquoi elle ne nous l'avais jamais dit ?

– Oh, c'est parce qu'elle ne savait pas qu'on était des Flamidris... marmonna sa fille, le regard fuyant.

– Ah ? elle plissa légèrement les yeux, puis continua sur le même ton. Et ma première question ?

Elle se retourna vers sa fille qui s'était recroquevillé sur elle-même.

– Euh... En fait, ses parents ne sont pas des Flamidris. Du coup, elle ne savait pas comment s'y prendre...

– Ah vraiment, dans ce cas, pourquoi t'a-t-elle demandé de l'aide, si elle ne savait pas que nous étions des Flamidris ?

Les yeux de la mère lançaient des éclairs. Mais avant que Jennifer ne puisse répondre, une voix les interrompit.

– Qu'est-ce qui se passe maman ?

Aria se retourna vers la voix d'une petite fille mal rassurée. En haut, se tenait curieusement une fille au cheveux brun voire roux, long, frisés et ébourifiés. Elle était petite, la peau blanche, les yeux noisette un peu vert et avec des lunettes noires. La curieuse penchait la tête du premier étage pour voir ce qui se passait.

– Audrey ! Voici Aria, une amie à moi. Je crois que tu ne l'as jamais vu en vrai ? s'écria Jennifer en lui faisant signe de venir.

Audrey hésita, fixant de ses yeux perçants identique à ceux de sa mère la nouvelle venue d'un air méfiant. Celle-ci se figea un instant, avant de lui adresser un sourire crispé. La petite soeur de Jennifer ne répondit pas, et descendit lentement de escalier, se tenant fermemant à la palissade. Lorsqu'elle vint devant la table, Aria vit que sa peau était vraiment toute blanche, et ses longs cheveux ébourifiés flottait calmement dans l'air. Avant que l'une d'elles ne puisse dire un mot, leur mère s'approcha de sa fille pour lui applatir ses cheveux, sans succès.

– Tes cheveux ne peuvent pas rester calme au moins une minute ? soupira-t-elle.

Audrey ne répondit rien. Continuant de fixer Aria, elle tripotait en silence une mèche de ses cheveux qui pendait devant son épaule.

– Ça, c'est Audrey ! fredonna Jennifer en prenant sa petite soeur sur ses jambes. Eh ! Tu es toute légère, ma parole !

Audrey fini par détourner son regard de celui d'Aria, pour s'adosser contre sa soeur en lui donnant un coup de poing dans sa côte.

– Ouch ! V... Voici donc Audrey, ma petite soeur, et voilà Aria, présenta-t-elle en grimaçant de douleur.

Aria éclata de rire, tandis qu'Audrey eu un sourire amusé avant de se tourner vers sa mère.

– Maman, tu n'aurais pas vu mon polatouche ? Je ne le retrouve pas depuis ce matin...

– Oui, j'avais oublié ! Je l'avais pris pour le doucher un peu cet après-midi, il était tellement sale...

Sa mère lui tendit un petit polatouche avec de gros yeux mignon se débattant pour aller au près de sa jeune maîtresse.

– Merci...

Elle fixa loin derrière la fenêtre comme si elle voyait à travers les nuages un autre monde. Carressant de sa main blanche son polatouche, elle semblait être perdue dans ses pensées. Sa mère profita de ce moment pour aller chercher dans la cuisine le goûter. Lorsqu'elle revint avec une assiette remplit de nourriture que Aria ne connaissait pas, Audrey leva la tête vers elle en lui souriant.

– Non merci ça ira...

– Mange s'il te plait, grogna sa soeur. Ca nous fera des vacances...

– Jennifer !

Mme. Pernet adressait à sa fille un regard noir et accusateur. La concernée se crispa avant de marmonner un "désolé" entre ses dents. Alors que Mme. Miller s'apprêtait à rajouter quelque chose d'autre, Audrey prit la parole si rapidement que sa soeur qui buvait son jus d'orange avala le contenu de travers, obligeant Aria à lui tapoter le dos. Les larmes aux yeux, elle adressa à Audrey un regard surprit.

– Aria, cette année, tu seras avec ma soeur à Alenfort ?

Déconcertée, Aria la fixa un long moment. Audrey soutint son regard, calme et serein. Jennifer regarda autour du salon comme si quelque chose pouvait à tout moment entrer dans le salon, tandis que les yeux de sa mère se posaient alternativement sur Aria et sur Audrey.

– Euh... Comment dire... En fait, je... viens tout juste de...

– Tu n'es pas une Flamidris depuis ta naissance ?

Aria regarda la jeune fille des yeux ronds, comme si elle avait peur que la jeune fille se transforme en un chien enragé.

– Oh, euh ...

Elle jeta un regard affolé à Jennifer, comme pour lui demander de l'aide. Mme. Miller fronça les sourcils.

– Évidemment, un Flamidris en est toujours un dès sa naissance, on en devient pas !

Mais cette réponse ne fit qu'amuser Audrey qui eu un mince sourire en fixant Aria droit dans les yeux.

– Oh, bien sûr, normalement, une telle personne n'existe pas. Mais ce n'est pas une évidence.

Mme. Pernet soupira, ses yeux rivés vers le ciel d'un air agacé, et Jennifer fixa son verre sans dire un mot. Aria, elle, s'était figée sur place. Pouvait-t-elle savoir qu'elle était une intruse ?

– Bon, mangez vite le goûter si vous voulez avoir le temps de...

Mme. Pernet fût interrompue par l'arrivée d'une lettre en pliée soigneusement cachetée par l'insigne des Flamidris. Jennfier eu un large sourire et donna un tape amicale à son amie.

Aria se figea tandis que la lettre se dépliait devant elle. Soudain, une voix s'éleva de nul-part, et les lettres écrites soignesement sur la feuille bougèrent d'elles même pour faciliter la lecture.

« Chère Mlle. Aria Ishida,

Nous avons l'honneur d'accepter votre demande à l'entrée d'une des trois prestigeuses écoles des Flamidris de France.

Nous avons examiné soigneusement votre offre en détail, dans votre ancienne lettre.

A compter du 3 septembre 2015 jusqu'au 14 Juillet 2020, vous serez donc priés de travailler dur pour l'école Alenfort, sans relâche.

Le jour de la rentrée, nous transmettrons, pour les premières années, tout ce dont vous aurez besoin durant ces cinq années d'étude, ainsi que pour le matériel nécessaire et au sujet des chambres partagés.

Comptez, qu'il se peut que vous changiez de camarades de chambres durant ces cinq années de suite.

Vous saurez aussi les jours où vous pourrez revoir vos proches, ainsi que les règles à respecter pour les lettres d'envois.

Nous vous surveillerons pour que vous travaillez correctement, et pour votre loyauté envers l'école qui sera à partir de ce jour, votre nouvelle demeure.

En ce qui concerne les animaux, l'élève sera prié d'être accompagné d'un seul animal, pas plus ni moins. Dans certains cours, cet animal vous sera obligatoire. Les animaux dangereux qui ne sont pas munis du statut non-offensive sont interdits.

Pour la sécurité de chaque élèves, la route jusqu'au Grand Portail de la Touloubre, qui sera l'entrée de l'école Alenfort, sera obligatoirement accompagné d'un ou plusieurs adulte. L'entrée est invisible pour les non-Flamidris, vous serez donc priés d'amener votre lettre d'acceptation.

Un contrôle des médailles pour les Flamidris sera effectué pour les accompagnateurs, afin de veiller sur la sécurité.

Nous vous attendons donc avec impatience le 3 septembre, surtout, soyez à l'heure.

Veuillez agréer, l'expression de nos salutations distinguées.

Signés :

F. Trudeau, H. Létourneau, et A. Morin, directeurs des écoles de Flamidris français. »

Aria resta un long moment muette. Elle ? Acceptée à Alenfort, l'une des trois grandes écoles ? Alors qu'elle n'est même pas une Flamidris ? Alors qu'elle ne connait rien de ce monde ? Elle ne pourra pas suivre les cours ! Et puis, qu'est-ce que c'est, cette histoire de chambres partagées ?

Lorsqu'elle croisa le regard de Jennifer, celle-ci avait le regard pétillant de joie.

– Tu es à Alenfort !

– Félicitations !

– Attends ma chérie, je vais préparer quelque chose pour le goûter afin de fêter cette nouvelle !

Tous le monde bougea de place en l'espace de quelques secondes, sauf Aria. Elle n'est pas une vraie Flamidris ! Elle ne peux pas, et jamais en être une !

– A quoi tu penses ?

La voix de la plus petite des quatres la fit redescendre sur terre.

– A... Rien, balbutia-t-elle, le regard fuyant désespérément de croiser ceux de l'intelligente petite fille.

Mais celle-ci fronça les sourcils, peu convaincu.

– Ah...

– Laisse la ! Elle doit être sûrement surprise de la nouvelle ! répliqua Jennifer avec un sourire en coin.

Aria lui en fût reconnaissante, et la remercia avec un hochement de tête.

Quelques minutes passèrent, tandis que Jennifer chantonnait des chansons qui lui parvenait à la tête. Audrey resta silencieuse, tout comme la nouvelle Flamidris. Aria avait follement envie de lui poser la question sur les chambres partagées, mais la présence d'Audrey lui en empêchait. Seulement, apparement cette jeune fille doté d'un pouvoir exeptionnel de l'intelligence, remarqua son manège. Elle fixa Aria qui fit tout son possible pour ne pas ciller. Mais, ce fût Audrey qui finit par détourner les yeux la première, et se leva pour aller aider sa mère qui s'attardait sur quelque chose à la cuisine.

Infiniment reconnaissante envers elle, elle lui sourit pour se retourner vers sa meilleure amie qui feuilletait un vieux journal qui trainait il y a quelques minutes sur la table basse débordée.

– Jennifer ?

Aria fût surprise par le ton de sa voix tremblante. Son interlocutrice releva les yeux en fredonnant toujours cet air inconnu.

– Mmmh ?

Aria hésita pendant une fraction de seconde, avant de se jeter à l'eau.

– Tu ne m'avais pas dis qu'on allait dormir là-bas !

Jennifer posa son journal, et s'adossa confortablement au fond de son fauteuil rouge.

– Mmmh... Je ne te l'avais pas dis ? s'étonna-t-elle.

– Non !

La future Flamidris esquisça un large sourire.

– Dans ce cas, c'est une bonne chose, ça te fera une bonne surprise !

Aria vit rouge.

– Non, je n'étais pas au courant ! Tu penses vraiment que mes parents seront d'accord pour que je dorme là-bas durant la semaine ?

Jennifer parut hésiter, la bouche entrouverte.

– Euh... Alors, ne t'énerves pas, mais... Ce n'est pas durant la semaine, c'est pendant cinq ans, sauf de temps en temps où l'on pourra retrouver notre famille... Mais au contraire, c'est cool, on pourra toujours se voir même pendant les vacances !

La voix peu convaincue de Jennifer se tu, et Aria plissa les yeux. Mais avant qu'elle ne puisse exprimer sa surprise mélée à sa colère, Mme. Pernet revint avec une grande assiette rempli de quelque chose qu'Aria n'avait jamais vu auparavant.

– A table mes chéries, déclara-t-elle en la posant sur la grande table du salon.

Quand Audrey revint avec quatres verres qu'elle disposa un à un sur la table, Jennifer finit par se lever en soupirant pour s'asseoir sur l'une des chaises qui entouraient la table.

– Alors, contente pour la nouvelle, Aria ? interrogea la mère en enlevant son tablier blanc pour l'accrocher sur une sorte de porte-manteau de la cuisine.

Jennifer décida vainement d'ignorer la question en buvant une gorgée de jus d'orange. Aria croisa le regard soupsoneux d'Audrey, et se décida de se lancer.

– Oh oui, bien sûr ! J'ai vraiment hâte d'y aller, et c'est une très bonne nouvelle que je sois à Alenfort avec Jennifer.

Cette dernière s'étouffa avec son jus qu'elle avala de travers en entendant ces phrases. Le visage écarlate, elle toussa pendant de longues minutes, les larmes aux yeux. Mais à l'évidence, Mme. Pernet n'avait rien remarqué. Audrey les observa tour à tour, sans pourtant dire un mot, et Aria en fût très reconnaissante.

– Très bien ! Bon, Aria, je te présente une de mes spécialité : les Wiggles !

Jennifer poussa un cri de triomphe en mimant des trompettes acceuillant un roi, et Audrey esquisça un sourire amusé.

– C'est une sucrerie que maman a inventée, lui expliqua Jennifer, comme si la discussion entre elles n'avaient pas eu lieu. C'est délicieux, tu verras... C'est comme des gaufres de ce monde, sauf que...

– Alors, qu'est-ce que tu veux par-dessus ma chérie ? coupa la voix de sa mère.

– Eh bien...

– Je pense qu'elle pourrait commencer par ceux aux mûres, répondit à sa place Audrey.

Aria songea à la remercier mille fois pour tout, après le goûter. Etait-ce possible qu'elle sache qu'elle n'est pas une Flamidris ?

– Bon, et toi Jennifer ?

– Pareil ! C'est le meilleur... sussura sa fille.

La mère de Jennifer leur servit les Wiggles. Ces sucreries ressemblait à une pâte de gauffre en forme de boules moyennes. Son amie fit couler du sirop de mûres sur les Wiggles, puis en piocha un. Elle jeta un coup d'oeuil amusé à Aria.

– Bon appetit !

– Au fait, j'ai mis dans une des Wiggles un peu de poudre volante de Mongolie, annonça Mme. Pernet avant que la plus grande de sa fille ne pu mettre la boule dans sa bouche.

– Vraiment !?

Audrey leva les yeux au ciel lorsque sa soeur, les yeux pétillants, fourra dans sa bouche son Wiggles en toute hâte. Aria voulu questionner Audrey au sujet de la poudre volante de Mongolie, mais ses yeux l'avaient apparement trahis.

– La poudre volante de Mongolie est une poudre très chère et précieuse. Elle sert à faire volerla personne qui en consomme durant quelques instants, qui dépend de la dose mise. C'est une poudre très...

– C'est bon Audrey, on a compris ! En gros Aria, c'est une poudre absolument superbe car elle permet de voler dans les airs ! coupa Jennifer, ce qui contraria sa petite soeur.

– C'est faux, ce n'est pas pour ça que la poudre est superbe, rétroqua-t-elle pour se tourner de nouveau vers Aria. Cette poudre a énormément de vertus. Elles ne sont pas connus, mais elles sont... disons, très utiles pour ceux qui la connaissent ?

– Comme par exemple... ? commença Aria avant de se faire de nouveau couper par Jennifer.

– Ce n'est rien Aria, Audrey veut juste faire son interessante, elle n'en sait rien.

La concernée releva la tête dans sa direction et la foudroya du regard.

– Très bien, alors je ne te dirais rien.

– Evidemment, je ne t'ai même pas deman...

– Ca suffit ! hurla Mme. Pernet en se levant. Vous allez continuer jusqu'à quelle heure sérieusement ?

Pour une simple réponse, sa meilleure amie marmonna un "'scuse" en se renfrognant. Audrey, l'air agacée, jeta un regard noir avant de se retourner vers Aria.

– Excuse-nous, on se dispute assez souvent.

Son ton calme la surpris, mais ne laissa rien paraître.

– Oh, ne t'en fais pas !

Elle prit un Wiggles qui se trouvait dans son assiette et le fourra dans sa bouche. C'était une drôle de sensation : on aurait dit des gaufres au mûres, cepandant, il y avait un arrière goût de quelque chose qu'Aria n'avait jamais goûté auparavent. Soudain, lorsqu'elle rouvrit ses yeux, une nouvelle sensation l'enveloppa. La voix des aitres se firent plus loin, tandis qu'elle se sentait plus légère. Lorsqu'elle cilla, une sorte de brise légère souffla sur elle et l'instant plus tard, elle flotait dans les airs de la maison. Ecarquillant les yeux, elle en eu le souffle coupé.

– Regardez ! s'écria Audrey en pointant du doigt celle-ci.

– Quoi encore... ! Wouaw ! Aria ? Je ne l'ai encore jamais eu de ma longue vie de douze ans ! s'écria Jennifer en manquant de renverser son assiette.

– Et bien, ta longue vie n'était pas assez longue pour avoir affaire à une poudre volante de Mongolie ! rétorqua sa mère, mais Aria perçut de l'amusement dans sa voix.

Mais Aria n'écouta pas leur discussion jusqu'au bout. Elle flottait dans les airs ! Ses cheveux noirs, alors attachés des deux côtés de sa tête, valsait lentement, et ses vêtement faisaient de même. Elle fit quelques pas vers l'avant comme pour marcher, regardant autour d'elle d'un air émerveillé. Mais ce rêve ne dura que quelques instants, car deux secondes plus tard, elle atterrit sur le parquet dur de la maison d'un brui assourdissant.

Jennifer applaudit, suivit de Mme. Pernet.

– Je suis désolée, je n'en ai pas mis beaucoup car il y en a pas beaucoup quand même...

– Oh, ne vous en faites pas madame ! J'étais très ravie d'avoir eu ce Wiggles avec la poudre volante de Mongolie !

– Pas que volante... marmonna Audrey pour elle-même.

– Pfff, arrête avec cette histoire...

– Je ne te l'ai pas dis à toi, Jennifer !

– Ah oui ? Alors tu le disais peut-être à Aria ? Ca m'étonnerait qu'elle ne t'écoute dans ce cas là !

– Je ne le disais à personne ! s'égosilla-t-elle.

– Oh, tu sais, Audrey ? Moi j'aimerais bien entendre ce que tu as à dire, c'est toujours passionant les nouvelles choses !

En entendant les paroles d'Aria, toutes les deux la regardèrent avec des yeux ronds.

– Tu... en es sûre ?

– Oui, bien sûr.

Audrey ouvrit la bouche d'un air hésitant, mais dès que Jennifer poussa un grognement méprisant, elle la referma immédiatement.

– Non, je te le dirais lorsque je ne serais plus avec cette... soeur, conclua-t-elle.

– Super, ça me fera des vacances !

– Ah oui ? Eh bien tu verras que...

– Que quoi ?

– Je suis en train de te le dire !

– Alors dépêche toi, je n'ai pas toute la journée à écouter les comérages d'une petite fille comme toi !

– Pardon ?

Aria se retourna en soupirant vers la fenêtre qui montrait une vue spectaculaire de la gorge, où quelques aigles tournoyaient au dessus des rochers. Les cinq années suivantes risquent de s'avérer non sans surprises...

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