Chapitre 1. Un nouveau travail
(oui je sais l'image est mauvaise car dans ma fiction, les animatronics ne sont pas des... humatronics -comme dirait une pastèque qui se reconnaîtra si elle vient faire un tour par ici-, mais je trouvais que la gardienne me ressemblait alors YOLO !!!)
Bref. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est Five Nights At Freddy's, sachez que j'ai lu cette fiction à mes parents et qu'ils ont à peu près tout compris alors qu'ils n'y connaissent absolument rien. Après tout, c'est une parodie de FNAF (c'est l'abréviation pour Five Nights At Freddy's... ben quoi je précise !), pas une fiction dessus. Mais je vais quand même faire un court résumé.
Five Nights At Freddy's est un jeu d'horreur ou tu incarne le gardien de nuit d'une pizzeria nommée Freddy Fazbear Pizza (mais ce n'est pas important puisque dans ma fiction elle s'appelle La baratte à beurre.) Tu dois donc garder la pizzeria, et tenter de survivre alors que des animatronics (robots qui ressemble à des animaux, ben quoi je précise !) veulent ta mort. Il y a eu quatre jeux qui sont sortis, et je fais une parodie du 1. Les animatronics sont :
Freddy --> l'ours brun
Chica --> la poule jaune
Bonnie --> le lapin violet foncé
Foxy --> le renard roux foncé
Golden Freddy --> l'ours doré (et encore lui je suis pas sûre à 120% qu'il soit dans le un puisque je n'ai jamais réussi à aller au delà de la deuxième nuit. je suis un peu une m*rde aux jeux vidéos en fait.)
Chapitre 1 : Un nouveau travail
PDV Yuki :
Je me lève, encore fatiguée, et réalise qu'il est déjà midi. J'ai vraiment trop dormi, moi... Je baille, et mon ventre se met à gargouiller. Oui, oui, je sais... Je me dirige droit vers le frigidaire, et réalise qu'il est vide. Il faudrait que je fasse les courses... Avec un soupir, j'ouvre les placards, mais ils ne contiennent rien non plus. Après d'intenses recherches dans tout mon appartement, je trouve un paquet de chips goût caramel-mayonnaise. Je l'engloutis rapidement, mais ne suis pas du tout rassasiée. Alors, je prend mon sac, et sort. Je vais au Carrefour du coin (oh mon Dieu elle a fait un placement de produit ! qu'on lui coupe la tête !) et prend un caddie. Je me traîne dans les rayons, prend des barres chocolatées, des bonbons, du chocolat, des apéritifs et du soda, et me dirige jusqu'à la caisse sans cesser de bailler. Même à l'heure qu'il est, il y a une queue infernale. Je prie pour que tous les autres clients s'en aillent, et effectivement, en me voyant, ils s'écartent. Ils semblent terrorisés. Je crois un instant à un miracle, puis réalise que je porte mon pyjama "M'approchez pas ou je vous arrache les yeux". J'ai encore oublié de m'habiller... Au moins, ça explique pourquoi j'ai froid aux pieds. Je soupire, pousse un grognement colérique quand un gamin me frôle, pour ne pas contredire mon pyjama, et pose mes articles sur le tapis roulant.
<<-Ça fera trente euros soixante-quinze. M'annonce la caissière de sa voix désagréable et stridente.>>
Je fouille dans mon sac, en sort ma carte bancaire et m'apprête à payer, mais je m'aperçois que mon compte est à sec. C-comment ? Non ! Mon portefeuille aussi est vide. En cherchant bien, je réussis à trouver un billet de dix froissé et légèrement déchiré, mais ce n'est pas assez. Et je sais que je n'ai d'argent nulle part ailleurs...
<<-Pourriez... Pourriez vous me faire crédit ? Je demande sur un ton timide et effrayé.
-Et puis quoi encore ?>>
Mais j'ai besoin de manger ! Je me mets à pleurer pour tenter d'apitoyer la caissière.
<<-Bon, vous payez, oui ou non ? Vous n'êtes pas seule, il y a d'autres clients ! S'énerve cette dernière.>>
Je comprend qu'elle se fiche bien de mon sort, alors, j'attrape mes commissions et part en courant, faisant aussitôt sonner l'alarme du supermarché. Je n'y prête pas attention et pique un sprint jusqu'à chez moi. Heureusement que mon appartement n'est pas loin, vu mon endurance... Je claque la porte derrière moi, haletante. Une fois que j'ai repris mon souffle et déposé mes "achats" dans la cuisine, je me mets à réfléchir. J'ai besoin d'argent, et vite... En soupirant une fois de plus, j'attrape le journal d'hier et l'ouvre à la page des petites annonces tout en déballant un Twix et en commençant à le grignoter (placement de pro/PAN/). Je constate qu'elles sont toutes au dessus de mes capacités comme déménager des meubles ou alors surveiller des enfants, sauf une. Apparemment, la pizzeria La baratte à beurre a besoin d'un gardien de nuit... Je compose le numéro indiqué, et une voix de femme me répond.
<<-Allô ?
-Bonjour, madame, je voudrais postuler pour l'emploi de gardienne de nuit...
-Oh, vraiment ? Fantastique ! Donnez-moi votre nom et votre prénom, s'il-vous-plaît...
-Yuki Carey.
-Parfait, je... Euh, attendez, ne quittez pas !>>
Puis, j'entend un "Prend l'extincteur et arrête de faire l'idiot." à moitié étouffé, et la femme se remet à me parler.
<<-Alors, où en étais-je ? Ah oui, bien sûr ! Vous commencerez le travail ce soir à minuit !>>
À ces mots, elle raccroche. C'était le plus rapide entretien d'embauche que j'ai jamais vu. Et pourtant, j'en ai regardé, des séries ! Je froisse l'emballage de mon Twix, le lance dans la poubelle, et il tombe à côté, exactement entre un papier de Kinder Bueno et un journal datant de mai 1998. Mais j'y étais presque, cette fois ! Je mange encore une tablette de chocolat puis retourne dans ma chambre. Là, je m'habille le plus vite possible avant d'oublier à nouveau de le faire, règle mon réveil pour qu'il sonne à 23 heures 45, et me rendors.
/ellipse jusqu'à 23h45/
Je suis réveillée par un bruit horrible, le son de mon alarme. J'éteins cette dernière, me mets debout et regarde l'heure. Il est presque minuit... Mais pourquoi mon réveil a-t-il sonné à une heure pareille ? Soudain, je me souviens de tout. C'est vrai, mon nouveau travail ! Je mets mes chaussures et part en courant à La baratte à beurre. Heureusement que la pizzeria n'est qu'à dix minutes... J'arrive à minuit moins quatre, essoufflée. La prochaine fois, je me réveillerais plus tôt... Je passe devant les animatronics, Freddy, Chica et Bonnie, alignés sur la scène, puis devant la Pirate Cove dont le rideau est fermé et enfin arrive à mon bureau. Je remarque une trace noire étrange sur le mur gauche de la pièce, comme s'il avait commencé à brûler. Bien qu'un peu étonnée, je préfère ne pas trop m'inquiéter et m'affale sur ma chaise. Je regarde les caméras, et observe attentivement toutes les pièces, quand soudain, le téléphone sonne, et je décroche.
<<-Allô ?
-Bonjour, ma chérie, on m'a prévenue qu'il y avait une nouvelle gardienne... Tu es Yuki, c'est ça ? Demande une voix féminine.
-Euh, oui...
-Moi, je m'appelle Phone Girl, je dois te donner des informations à propos de ton travail... Alors, sache que les animatronics que tu a sans doute vus en venant ici ne sont pas très mignons... Ils risquent de vouloir te tuer, alors fais bien attention, mon chou... Ils pourraient abîmer ta manucure... Tiens, en parlant de manucure, je me suis fait poser de faux ongles, avec des diamants incrustés et du vernis rose... Tu devrais voir ça, c'est ma-gni-fique ! Et puis, pour aller avec, je me suis fait teindre les cheveux en blond, en vert et en bleu pâle ! Et...>>
Je raccroche. Cette "Phone Girl" est insupportable, elle ne m'a même pas parlé pendant deux minutes que j'ai déjà envie de les lui arracher, ses cheveux blonds, verts et bleus pâle ! Soudain, je me rend compte d'une chose. Est-ce qu'elle a dit que les animatronics voulaient me TUER ?!!!! Nom du Diable, j'ai l'impression que je me suis bien fait avoir, moi... Je jette à nouveau un coup d'œil aux caméras, et m'aperçoit avec horreur que Bonnie a disparu. Je le cherche dans toutes les pièces, quand soudain, j'entend un "Hem, hem", relève la tête et voit le lapin bleu dans le couloir, une guitare électrique à la main.
<<-Est-ce que vous êtes chauds ce soir ?!!! Hurle-t-il presque.>>
Pardon ? Mais depuis quand ça parle, les animatronics ?! J'ai à peine le temps d'assimiler ce qui est en train de se passer qu'un bruit strident me déchire les tympans. Je me bouche les oreilles, et m'aperçois que Bonnie est en train de chanter et de gratter les cordes de sa guitare. Mais c'est horrible ! Je remarque un carton de tomates pourries dans un coin du bureau, et les lui lance à la tête.
<<-Mais ferme-là ! Tu chante pire que moi !!! Je crie.>>
Un bruit d'applaudissement retentit, et je me rend compte que Chica frappe dans ses mains, ou en tout cas ce qui lui sert de mains.
<<-Vous étiez pas censés me tuer ?!!>>
À ces mots, je referme la porte. Je mets un peu de temps à retrouver mes esprits. Mais qu'est ce qui se passe ici ? Qu'est ce que c'est que ce bordel ? D'abord on me dit que je risque de me faire tuer, puis les animatronics se mettent à bouger, et enfin il parlent, chantent et applaudissent ?!
<<-Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer où est la *bip* de logique ?! Je m'exclame, même si je sais que personne ne va me répondre.
-J'ai bien peur qu'il n'y en ait pas beaucoup... Au fait, bravo pour avoir fait taire Bonnie. Normalement, les gardiens se contentent de fermer la porte et de se boucher les oreilles, en croyant que ça les protégera. Mais c'est un chant bien trop puissant pour être arrêté par de si pitoyables boucliers. Sa voix peut même rendre les gens fous, s'ils y sont exposés trop longtemps. Mais il ne le fait pas exprès, il croit sincèrement être un bon musicien et chanteur. M'explique une voix masculine légèrement rauque derrière moi.>>
Je me retourne, un peu tremblante et la respiration saccadée, et aperçoit Golden Freddy qui se tient debout, appuyé contre le mur. Je me rend compte que j'ai oublié de vérifier la deuxième porte, il a dû se glisser par là pendant que j'étais occupée avec Chica et l'autre crétin de lapin. Étonnamment, il ne semble pas me vouloir de mal.
<<-Est-ce que tu comptes me tuer ? Je demande, plutôt effrayée.
-Non, je te rassure, je ne suis pas un barbare...
-Et je peux savoir pourquoi Phone Girl m'a dit que vous étiez dangereux, alors ?
-Autant te prévenir tout de suite, elle a raison, pour ce qui s'agit des autres. Ils ont déjà tué ou rendu fous plusieurs gardiens. Mais ce n'est pas de leur faute, ils ne sont pas méchants, juste un peu immatures...
-Juste un peu immatures ?>>
Je manque de m'étrangler, mais, rapidement, je reprend mon calme. Avec tout ça, je commence à m'habituer à ce qu'on me dise des choses étranges...
<<-Et toi, alors, tu es plus "mature" qu'eux ?
-J'imagine... Répond-il sur un ton las.
-Mais... Vous êtes des robots ! Comment se fait-il que vous... Hum...
-Ayez des personnalités ? Finit-il à ma place.>>
J'aquiesce silencieusement.
<<-Je n'en ai aucune idée... Soupire-t-il.>>
Je n'ai pas le temps de lui poser d'autres questions, car j'entend un crépitement. Je me retourne à nouveau, et remarque un début d'incendie. Ma tablette a pris feu.
<<-Glups...>>
Golden Freddy s'avance un peu.
<<-Calme-toi, si tu veux survivre ici, le plus important est de garder son sang-froid en toute situation et en toutes circonstances. Il y a un extincteur sous le bureau.>>
En effet, je l'aperçois. Je l'attrape, et éteint rapidement les flammes. Nom d'une pizza au beurre... J'ai eu chaud, c'est le cas de le dire. Sans Golden Freddy, je ne sais pas ce que je serais devenue... En fait, si, je sais. Un petit tas de cendres. Soudain, l'ours doré commence à partir.
<<-Attends ! Je peux savoir où tu vas ?
-Je retourne surveiller Freddy et Foxy. Bon courage pour gérer Bonnie et Chica.
-Mais... Tu ne pourrais pas rester avec moi ? J'ai peur... Je supplie.>>
Pour une raison inconnue, la présence de Golden Freddy me rassure. Peut être parce que c'est la seule personne qui m'ait aidée depuis bien longtemps...
<<-Bon, c'est d'accord... Cède-t-il après avoir croisé mon regard implorant.>>
Et nous restons donc seuls dans mon bureau, à parler de tout et de rien, jusqu'à six heures du matin, heure à laquelle je suis bien obligée de rentrer chez moi, un peu triste de quitter mon nouvel ami.
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