1-Une drôle de cohabitation.
Attention, cette histoire peut contenir des scènes violentes voir choquantes pour certaines personnes. Public averti.
Je suis sûr que vous vous demandez en ce moment comment est-ce possible qu'il y ait une suite à cette histoire... Et bien, vous allez très vite le comprendre. Springtrap et moi, on était donc encore tous les deux en vie dans la pizzeria qui, elle, était dans un très sale état! L'explosion avait détruit quelques pièces de l'établissement mais le reste tenait encore debout, même si tout était complètement brulé. Ca faisait maintenant plusieurs mois qu'on était coincé ensemble dans cet endroit mais on ne se parlait que très rarement ce qui était normal. Après tout, on était ennemi juré. Malgré ça, j'avais souvent envie d'engager la conversation parce que, quitte à être piégé avec quelqu'un, autant démarrer une bonne entente... Depuis l'incendie, la pizzeria était devenue très calme et je devais bien avouer que notre ancienne vie avec les animatroniques me manquait énormément. Ne vous faites pas d'illusion, je ne comptais pas devenir son ami mais je voulais faire passer le temps et ce, par tous les moyens possibles. J'avais envie de m'amuser mais j'avais une manière de le faire très spéciale et ça n'allait pas changer. Contrairement à moi qui n'avait pas de corps et donc pour qui c'était impossible, Springtrap était occupé à dormir dans un coin de la pièce qui semblait être l'ancien bureau du gardien de nuit. Pour moi, c'était l'occasion parfaite pour l'embêter un peu ce qui allait sûrement m'amuser. Je m'assis à côté de lui avant de crier juste à ses oreilles :
- "SPRINGY! C'EST L'HEURE DE TE REVEILLER!"
Springtrap sursauta instantanément avant de se tourner vers moi et de m'observer avec un regard noir ce qui, effectivement, m'amusait beaucoup! Je sentais que lui et moi, on allait bien s'entendre au sens sarcastique. Après quelques secondes de silence, il se frotta les yeux avant de me dire d'un air très fatigué :
- "Premièrement, je hais quand on m'appel comme ça! Deuxièmement, qu'est-ce que tu me veux? C'est pas comme si on vivrait mieux chacun l'un sans l'autre, mais c'est presque ça..."
- "Je veux juste discuter un peu! T'en as pas envie, toi? Aller, je suis sûr ça te manque de pouvoir parler avec quelqu'un!", répondis-je en souriant.
- "Non. Enfin si, mais pas avec toi. Par conséquent, la seule chose que je peux faire désormais c'est dormir! Parce que je préfère ça plutôt que te parler!", m'expliqua-t-il d'un air presque colérique.
- "Sérieusement? Aller! Ca fait des mois que tu passes littéralement tout ton temps à dormir! Tu n'as pas envie de faire autre chose?", lui demandais-je comme si j'étais déçu.
- "Tu veux vraiment discuter, le monstre? Je pourrai te déballer tout ce que j'ai sur le coeur!", s'écria-t-il tandis que ses yeux devinrent noirs avec les pupilles blanches.
- "Ah? Parce que tu as quelque chose à me dire que je ne sais pas?", l'intérogeais-je d'un air intrigué.
- "Très bien, voilà ce que j'aurai dû te dire à la seconde où tu nous avais sauvé la vie. Je le savais! Tu n'es pas ma deuxième personnalité! Tu es bien le Reaper... Tu pensais vraiment que j'avais cru en ton mensonge? A ton avis, pourquoi j'aurai tué tout le monde et fait bruler le bâtiment si ce n'était pas pour les sauver et que tu montres enfin ta faiblesse?", commença-t-il avec un regard rempli de haine à mon égard.
- "Intéressant... Je te suivais jusqu'au moment où tu as dit que j'avais une faiblesse. Tu peux préciser ce que tu entends par là?", continuais-je à le questionner.
- "Tu me prends pour un abruti? Tu crois que je n'avais pas compris que tu avais besoin d'un hôte pour vivre, tel un parasite? C'est pour cette raison que tu m'as sauvé de l'incendie! J'avoue que je ne sais pas comment tu as fait pour y arriver, mais tu l'as fait. Et pourquoi? Parce que tu es rattaché à moi et que par conséquent, si je meurs, tu meurs aussi.", termina-t-il sur un air fier de lui avec un sourire en coin.
- "Bravo! Tu as compris ma faiblesse... Qui est aussi ma plus grande force! Parce que, ça va dans les deux sens! Et ça, tu l'avais compris puisque tu n'as jamais vraiment cherché à me tuer! Alors oui, je me suis lié à toi parce que j'ai besoin d'un hôte, d'un corps pour vivre. Et c'est pour cette raison que tu as toujours été au centre de tout. Content? A présent, je m'en fiche complètement de tous ces petits secrets parce que c'est quand même la fin... Il n'y a plus rien autour de nous! C'est un peu comme si on était les deux seuls survivants d'une apocalypse... On cohabite car on n'a pas le choix.", expliquais-je sans arrière pensée monstrueuse.
A ce moment-là, on s'arrêta de parler tous les deux, se rendant compte de la triste situation dans laquelle on se trouvait. Le calme et le silence revinrent dans la pizzeria alors que je ne pouvais pas m'empêcher de me remémorer l'ambiance surexcitée qu'il y avait à peine quelques mois plus tôt quand tout le monde était encore en vie. Les Olds étaient morts, les Toys étaient morts, les Nightmares étaient morts et les humains l'étaient également ou avaient disparus. Les seuls survivants libres de cette histoire étaient Candy, Cindy, Corentin et Sébastien... Ce fut en pensant à ça que j'eus le déclic. Je savais comment tout redémarrer! Il fallait juste que j'en parle à Springtrap en espérant qu'il allait être d'accord avec moi. Alors qu'il regardait sa hache avec de la souffrance dans ses yeux, je me dirigeai rapidement devant lui avant de dire l'air content :
- "Je sais ce qu'on pourrait faire tous les deux! Je sais comment retrouver un semblant de vie! En fait, tout n'est pas perdu! Il reste des survivants qui pourraient peut-être nous accueillir!"
- "Depuis quand tu es devenu aussi sympathique? Tu prépares quelque chose, c'est obligé! Le Reaper que je connais n'aurait jamais cherché à m'aider.", me répondit-il agressivement.
- "Je ne cherche pas à t'aider, je veux juste trouver des gens avec qui vivre! J'ai déjà tout fait, déjà tout détruit, déjà tué tout le monde et je n'ai donc plus à rien à perdre! Ce que je veux dire c'est que, pourquoi je chercherai à continuer à faire du mal autour de moi si je ne peux même plus!", lui expliquais-je comme si j'étais prêt à tout pour ne plus être seul.
- "Même si je ne suis pas totalement d'accord avec toi sur tout, tu marques un point... En tous cas, moi aussi j'aimerai trouver des gens pour m'entourer... Je te déteste à avoir toujours raison et à toujours avoir une solution à tout!", me dit-il avant de soupirer comme s'il réfléchissait.
Suite à ça, il me demanda quel était mon plan et je lui expliquai simplement qu'il nous suffisait de sortir de cet endroit qui ressemblait plus à un cimetière qu'à une pizzeria pour partir à la recherche des restes de Candy's Burger. Ensuite, il nous resterait plus qu'à trouver un moyen de trouver les animatroniques ou les humains qui y travaillaient. Dans tous les cas, si on y arrivait, le résultat ne pourrait qu'être positif puisqu'on aurait réussi à trouver des personnes ayant notre histoire en commun. Et puis, comme je l'avais dit, je n'avais rien à perdre à essayer, et même s'il ne le disait pas, Springtrap non plus n'avait absolument rien à perdre. Rien ne nous retenait dans cet établissement rempli de souvenirs nous rendant nostalgiques ce qui fit que notre départ fut immédiat. Après réflexion, je m'étais toujours demandé pourquoi la pizzeria n'avait pas été entièrement détruite pour y construire autre chose, à la place de la laisser à l'abandon. Peut-être que personne ne voulait avoir affaire à cet endroit à cause de son sombre passé. Après tout, même Springtrap et moi, on ne voulait plus entendre parler de Fazbear's Pizzeria ni de Fazbear's Fright, donc c'était encore plus compréhensible pour de simples humains. Il restait tout de même quelque chose qui n'allait pas être simple à gérer : la discrétion. Il faisait peut-être nuit, mais les chances de croiser des gens en rue restaient élevées. Et je sais ce que vous pensez en ce moment... Comment se fait-il qu'ils soyent en ville si la pizzeria se trouvait étrangement en pleine campagne? Ca s'appelle une illusion! J'avais fait croire aux animatroniques qu'ils se trouvaient isolés de tout pour avoir un meilleur contrôle sur eux, alors que ce n'était pas le cas. Bref, j'avais un avantage à ne pas avoir de corps et à n'être qu'une simple ombre liée à Springtrap, c'était que je pouvais disparaitre pour me cacher. Et puis, maintenant que j'y pensais, on avait tous les deux un point commun... On n'hésiterait pas à tuer la moindre personne qui se mettrait au travers de notre chemin. Je pensais à ça parce que Springtrap ne faisait absolument rien pour être discret, il marchait sur le trottoir en dévisageant toutes les personnes qui se trouvaient dans les parages. Bon, fallait bien avouer que son attitude m'amusait quand même un peu. Soudainement, alors qu'on marchait comme ça depuis presque une demi-heure, on croisa sur le même trottoir que nous un policer interrogeant quelqu'un avec une drôle d'allure. En s'approchant d'eux, parce que Springtrap ne chercha même pas à les éviter, je reconnus le policer : c'était Raphael, le débutant que Théo avait formé de son vivant. La personne qu'il interrogeait avait une toute autre dégaine, c'était un jeune homme assez grand habillé avec un pantalon, une chemise noir et une cravate rouge claire. Ce qui avait directement attiré mon regard chez lui, c'étaient ses cheveux rouges sangs. En plus, malgré le fait qu'il semblait se faire crier dessus par le policier, il avait un petit sourire prétentieux comme s'il s'en fichait complètement de ce qu'il pouvait bien lui arriver. Il me plaisait déjà celui-là! Puis, le policer tourna la tête et, quand il reconnut Springtrap, il sortit son arme à feu dans un élant de terreur, comme s'il venait de voir un véritable monstre. Il pointa Springtrap avec l'arme et tira mais celui-ci esquiva la balle avec rapidité incroyable d'un léger mouvement de tête avant de foncer sur lui à toute vitesse. Une fois devant Raphael, il lui arracha l'arme avant de la jeter plusieurs mètres plus loin et de l'attraper par la gorge. Dans un sens, je comprennais parfaitement le comportement excessif de Raphael en voyant Springtrap car c'était effectivement quelqu'un de très dangereux pour les humains. Mais bon, moi aussi je voulais m'amuser donc je décidai d'apparaitre et de me positionner derrière le policier avant de dire à Springtrap avec mon attitude malsaine :
- "Alors? Celui-là, on le tue ou pas? Ca fait tellement longtemps que je n'avais pas vu de cadavre! Allez! VIENS, ON LE TUE! JE N'EN PEUX PLUS ATTENDRE!"
- "Tu sais quoi? Après tout, fais-toi plaisir. J'ai jamais apprécié ce type et il a quand même essayé de me tuer... Amuse-toi avec lui.", me répondit-il avec le même air que moi.
Quand il eut fini de dire ça, je levai mon bras droit qui se transforma en une grande lame. Springtrap tenait toujours Raphael par la gorge tandis que celui-ci essayait de se débattre tout en hurlant de peur. Puis, d'un coup sec, je le tranchai en deux ce qui sépara ses jambes et la moitié de son ventre du reste de son corps. Voilà de quoi j'étais réellement capable! Springtrap laissa ensuite tomber le cadavre par terre dont les boyaux ressortaient avant de se tourner vers la personne qui était intérrogée un peu plus tôt. Même si le policer avait continué d'agoniser pendant un petit moment, j'aurai préféré le torturer un peu mais on n'avait pas le temps. Bizarrement, le gars aux cheveux rouges était resté là et ne semblait pas du tout effrayé puisqu'il avait toujours son petit sourire. Je ne sais quelles étaient les intentions de Springtrap mais moi, j'avais toujours cette soif meurtrière et je voulais également découper cette personne, même si j'aimais bien son style. Il s'avança vers nous et tendit sa main à Springtrap avant de dire avec un calme impressionnant après ce à quoi il venait d'assister :
- "Je ne sais pas qui vous êtes mais je vous remercie d'avoir tuer ce gars! Vous m'avez sorti d'un sacré pétrin! Je m'appelle Axel, enchanté."
- "Mon nom est Springtrap et cette chose qui a découpé le policier s'appelle... Heu...", commença-t-il à répondre en serrant la main d'Axel avant de se tourner vers moi et de continuer : "Reaper ou Shadow Bonnie? Tu m'énerves avec tous ces noms!"
- "Tu peux m'appeller Reaper. Mais dis-moi, tu n'as pas peur de parler avec un animatronique et un esprit?", demandais-je à cette étrange personne.
- "Hey! Nous sommes en 2019, les animatroniques n'impressionnent plus personne! Surtout avec les nouvelles générations qui sont crées en permanence. De plus, je suis mécanicien, ingénieur et concepteur d'animatroniques donc vous ne me faites pas peur du tout.", s'expliqua-t-il avec une grande assurance.
- "Pourquoi il est si calme? J'AI ENVIE DE LE VOIR AVOIR PEUR!", m'écriais-je en perdant patience.
- "Tu n'y arriveras pas. Peu de chose arrive à me faire peur.", me répondit-il en tirant la langue.
- "Calme-toi, Reaper... Il n'a rien fait de mal, pas besoin de l'effrayer!", me dit Springtrap avec mépris.
- "Très bien... JE PEUX LE TUER DANS CE CAS?!", continuais-je dans un moment de folie en prenant appui sur la tête de Springtrap comme s'il me bloquait le passage.
- "Non! Tu es stupide ou quoi? Il a dit qu'il était concepteur d'animatroniques! Il pourrait nous être utile!", m'expliqua-t-il en bougeant sa tête pour que je tombe.
- "Et je m'y connais vraiment bien!", commença Axel avant de s'avancer vers Springtrap et de continuer : "Tu es le fameux modèle double hybride de Fazbear's Fright? Fabriqué à partir de croquis d'animatroniques censés avoir été construits en 1984 par la compagnie Fazbear? Je me suis énormément renseigné dans la matière, c'est très utile! Surtout pour le travail que j'ai dans le restaurant Sister Location."
- "Tu vois, Reaper? Il va sûrement pouvoir nous aider à retrouver les autres! Peut-être même qu'il connait Candy et Cindy. Donc, on ne le tue pas!", termina par dire Springtrap avec un sourire.
- "Ce qui est drôle aussi, c'est que j'adore TOUT toucher chez les animatroniques ou les embêter parce qu'ils ont toujours des réactions à mourir de rire!", déclara Axel avant d'appuyer sur le nez de Springtrap et de lui dire qu'il était mignon tout en souriant sarcastiquement .
- "Quoi?! GRRR! JE NE SUIS PAS MIGNON! ET JE T'INTERDIS DE JOUER AVEC MOI! JE VAIS TE MONTRER CE QUE JE SUIS CAPABLE DE FAIRE!", s'énerva Springtrap en avançant lentement vers Axel.
- "Hey! Je pensais qu'on ne devait pas lui faire de mal. Tu as déjà oublié ce que tu viens de me dire? Apprend un peu à te contrôler!", lui dis-je avec un air prétentieux pour le taquiner tout en me mettant devant Axel.
Ensuite, quand on fut enfin calmé, Axel nous expliqua qu'il connaissait effectivement Candy et Cindy et que c'étaient deux des animatroniques présents dans le restaurant où il travaillait. On lui demanda s'il pouvait nous y emmener et il accepta en précisant même qu'il nous appréciait déjà. J'avais littéralement l'impression que les rôles étaient inversés, dans le sens où c'était Axel qui nous menait alors que ça devait être le contraire. Encore une fois, je disparus tandis que Springtrap le suivait ce qui nous donnait une couverture jusqu'au restaurant puisque c'était un ingénieur. On allait finalement trouver d'autres animatroniques qui avaient une histoire commune à la notre.
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