Deuxième lettre.
Maman.
Je t'entends parfois, pleurer, la nuit dans ta chambre.
Tes sanglots résonnent dans le silence quand tu crois que je dors. Mais le sommeil me fuit comme ton amour, alors je reste eveillée dans le noir.
Maman.
Pendant quelques heures à t'écouter renifler, je songe à venir dans ta chambre, sans allumer la lumière ni faire grincer le parquet.
Je monterais sur ton lit, retirerais les draps qui couvrent ton visage ; tes yeux larmoyants perceraient mon coeur.
Puis, mon corps t'enlacerait jusqu'à ce que tu t'endormes, et je me sentirais utile.
Peut-être même que tu m'aimerais un peu, durant les quelques heures où je t'aiderai.
Maman.
J'aimerais que tu me comprennes.
Maman.
Si seulement j'avais le courage de faire ce que j'imagine.
Alors, sans doute nous volerions ensemble vers la vie normale.
Mais nous ne le sommes pas.
Maman.
Je ne sais pas si le problème vient de toi, ou de moi.
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