Chapitre 2 : a beginning of answers
C'est ainsi que débuta la relation entre la famille Lightwood-Bane et nos deux sportifs. Tous les quatre se trouvaient dans l'entrée accompagnait de la mère de la jeune femme. Tout s'était enchaîné si vite qu'une tension régnait dans la maison.
∞ Mélisandre ∞
J'attendais comme une idiote dans le couloir lorsque ma mère me planta pour s'intéresser plus amplement à nos invités. J'étais incapable de bouger, la panique pris le dessous, je savais que j'avais encore mes yeux de chats. Deux hommes entraient dans la demeure, le plus excentrique planta son regard dans le mien tandis que le brun observait ce qui l'entourait. Je tournai mon visage sur Tim qui s'approcha lentement vers moi tout en hochant la tête comme s'il comprit mon interrogation. Lorsque je reposai le regard sur l'inconnu qui m'observa avec des yeux de chats, identiques aux miens. Je relevai ma main droite tremblante tout en entrouvrant ma bouche dans l'optique de prononcer quelque chose, aucun son n'en sorti, je finis par me retourner afin d'aller dans le jardin. J'avais besoin d'être seule, tout était allé tellement vite, tout s'était enchaîné sans que je comprenne ce qu'il nous arrivait. J'avais besoin de calmer les pulsations de mon cœur, d'aérer mon esprit, de retrouver un semblant de raison. C'est ainsi que je me retrouve recroquevillé au sol sur la terrasse à fixer un point dans le ciel.
Cette nuit, le ciel est bien étoilé aucune ombre à l'horizon pour cacher la beauté de l'espace. Chercher les étoiles est un passe-temps assez reposant et donc fortement utile pour mon cas. J'inspire et expire tout en prenant conscience de ma respiration, je tenterais bien une position de yoga mais ce n'est pas mon genre. Je me relaxe à ma façon, ne penser à rien, fixer les étoiles, et respirer calmement. Je sursaute lorsque je sentis September mon chat venir se frotter à mes pieds. Je pris mon chat noir adoré contre moi pour lui embrasser le crâne avant de le relâcher. Je sais c'est le chat avec un prénom peu original, aucun jugement j'ai reçu ce chat en cadeau lors de mon anniversaire en septembre donc la seule idée me venant fut "September". Je pense que ce nom absurde lui plaît bien, non pas du tout. Je le vois se poser devant la baie vitrée attendant sagement qu'on vienne lui ouvrir.
Je sais parfaitement qu'une discussion assez sérieuse a dû être entamée dans le salon. J'espère juste que l'homme qui sert d'amoureux à ma mère ne revienne pas de suite. Comment vais-je faire ? Mon acte ne va en rien arranger la situation et le peu d'affection qui me portait. Je soupire, je me suis laissé guider par la colère mais dans le fond je ne regrette rien. Si c'est ma colère qui contrôle mes pouvoirs je suis une calamité ... NON ! Le monstre c'est lui et non moi ... j'essaie de me persuader au mieux. Pourtant une voix dans ma tête m'empêche de penser à autre chose que ma monstruosité. Je dois avouer que je n'ai jamais été comme les autres à vouloir absolument être reconnue, être populaire, suivre les avis des autres ... Je suis en grande partie solitaire, j'aime tellement lire dans un coin seule, je suis la mode en fonction de mes envies, je tombe amoureuse d'une personnalité et non d'un genre. Je n'aurai jamais imaginé être si différente, être si étrange, être une sorcière. Je ris tellement c'est dingue. 17 ans de ta vie dans le mensonge de ce que tu es, 17 ans de ta vie pour apprendre être une protagoniste tout droit sorti d'une série fantastique télévisée. Il ne manque plus qu'on me dise que les frères Winchester arrivent pour trouver une solution ou que la famille originelle Mickealson veut ma peau. Je ris par l'absurdité de ma pensée mais plus rien ne devrait me surprendre.
Je devrais les rejoindre ce serait la moindre des choses ... J'ai besoin de réponses aussi, j'ai besoin de savoir, j'ai besoin d'avoir la vérité en face de moi. Dois-je leur faire confiance ? Je crois que cette question ne me vient pas de suite à l'esprit. Je ne sais pourquoi le duo ne semble pas en avoir après moi, le brun semble si soucieux et l'excentrique si ravagé par la situation. Je secoue la tête, je dois faire face je n'ai pas réellement le choix. Je me relève frottant mon derrière pour enlever la poussière extérieure. J'inspire un grand coup, me retourne pour me diriger vers le salon. Le regard de Tim est tellement bienveillant, je n'arrive toujours pas à croire qu'il soit encore là. Et pourtant, il se tient sur le canapé bleu avec son pull à capuche vert foncé et ses cheveux pas coiffés lui retombant sur le front. Je peux le voir qu'il est à la fois inquiet et excité par la situation. Je lui souris tendrement tout en passant la baie vitrée accédant ainsi à l'intérieur, tout comme le chat. Lors de mon entrée, les invités se tournent vers moi. L'excentrique parait encore bouleversé tandis que le brun se lève pour me tendre sa main.
- Alec Lightwood-Bane j'aurai préféré d'autres circonstances pour se rencontrer prononce-t-il avec bienveillance.
Je le fixe assez perturbée par la ressemblance avec Timothée. En d'autres termes, je fais face à Tim en plus vieux et en même temps plus angélique. C'est peut-être pour cela que je ressens une sensation réconfortante. Je serre sa main et hausse les épaules à sa remarque.
- J'en suis navrée ... enchantée tout de même moi c'est Mélisandre Pandonaï.
Il se rassit avec un fin sourire, un sourire rassurant et timide à la fois, je ne sais pourquoi cela me réchauffe le cœur. Je dois le perturber à cause de ma fixette mais je n'en reviens pas comment ils se ressemblent. Hormis la couleur des yeux, j'ai l'impression d'être devant le père biologique de Timothée, ou bien le grand-frère. Improbable ... Viens le tour de l'excentrique de se présenter. Il se lève, en fermant les yeux puis les ouvrir quelques secondes après pour montrer des yeux semblables au mien. Alors c'est lui ... le célèbre sorcier dont m'a parlé mon meilleur ami. Je tourne d'ailleurs la tête vers lui, choquée, avant de reposer mon attention sur l'asiatique.
- Magnus Lightwood-Bane je ... enchanté dit-il en me serrant la main je suis un sorcier tout comme toi.
Je m'assois en face de ses deux pour pouvoir les regarder aisément. Le brun a un comportement tellement différent de l'allure qu'il donne. Il est musclé sans trop en faire, un tatouage recouvre une partie de son cou j'imagine qu'il doit en avoir des tonnes, une tenue sobre, au sens propre comme au sens figuré (pour préciser des vêtements simples et tous noirs). Son mari est le contraire et il porte assez bien le surnom « l'excentrique » vous devriez voir le nombre de paillettes sur ses cheveux et sa tenue colorée tout en restant dans un très bon goût. Il fait mieux le trait d'eye-liner que moi, je n'en reviens pas. C'est le genre de personne qui vous intimide rien que par son allure. Les contraires s'assemblent dit-on, en les voyant j'opte pour dire que les contraires se complètent : le discret & l'exubérant. Je ne me suis pas rendu compte qu'à les analyser ainsi j'avais créé un sacré blanc. Je me racle la gorge avant de combler ce gêne.
- Alors ma mère a été violée par un démon, et 17 ans après mes pouvoirs font leur loi et je deviens une sorcière quelle drôle de situation dis-je sarcastiquement, surprenant tout le monde par les mots employés.
- C'est étrangement résumé mais ... ce n'est pas faux avoue l'excentrique, en gloussant légèrement.
Il partit ensuite dans de longues explications sur le monde obscur en détaillant les créatures excitantes, les relations entre elles et la présence des lois de l'Enclave. Son époux prend ensuite le relais pour préciser ce qu'il était : un chasseur d'ombre, plus précisément de démons.
- Ne me dites pas que les Winchester existent ? interroge Tim
- Qui ? répondent à l'unisson les époux, laissant Tim et moi partir en fou rire.
- Laissez tomber ce sont des chasseurs de démons dans une série explique-t-il une fois calmé
- A votre avis à quoi servent ces séries et films fantastiques ? demande le sorcier à vous préparer, à vous élargir l'esprit plus qu'à vous divertir même si ceci a pris le dessus sur les véritables intentions...
- Bon pour reprendre où j'en étais, mon métier est de défendre le monde terrestre face à la menace des démons reprend le brun.
- Je vous remercie de faillir de temps en temps sinon je ne serais pas de ce monde ajoutai-je sarcastiquement qui me valut un regard éberlue de la part du shadowhunter.
- Mélisandre exclame ma mère, qui prend part à la conversation pour la première fois. Il n'y est pour rien si le démon a fait ce qu'il a fait ... c'est de ma faute
- Comment ça ? demandai-je perplexe, la populace m'était dans la tête que le viol est causé par la victime elle-même que ma mère arrive à le penser me perturbait.
- J'étais désespéré avec ton père de pas avoir d'enfant que j'ai demandé à une personne de m'aider ... je m'attendais à une FIV ou dans ce genre ... commence-t-elle à expliquer un peu mal à l'aise. Il s'est avéré que je devais passer sous les mains d'un démon ...
Nous la regardions les quatre abasourdis par ce récit. Ça me coupe le souffle, on pouvait entendre dans sa voix toute sa souffrance. Je ne saurais expliquer ce que je ressens, ma mère s'est faite avoir pour m'obtenir, ma mère avait souffert pour m'avoir. Je sens des mains se poser sur les miennes, je relève mon regard humide sur le visage de ma mère qui serre tendrement son emprise sur mes mains.
- Je ne regrette rien ma chérie, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée sache-le murmure ma mère en me caressant une joue.
- Tu n'as jamais parlé de papa ... prononçai-je avec un trémolo dans la voix, je la vis se mordre les lèvres. Elle m'avait cachée tellement de choses et tellement longtemps que dévoiler la vérité devenait compliqué à dire.
- Il m'a quittée en apprenant la nouvelle et il est mort quelques années après lors d'une chasse explique-t-elle d'une traite que je ne compris pas de suite.
- Une chasse ? Un idiot l'a pris pour un cerf et lui a tiré dessus ? demandai-je, le sarcasme est mon meilleur allié pour dissimuler ma perplexité et ma peur.
- Non ma chérie ... Ton père et moi nous ... dit-elle en regardant le couple avant de me fixer dans les yeux nous étions des shadowhunters.
Quand on pense que plus rien ne peut nous surprendre, une nouvelle vient tout bouleverser. Je me lève comme au ralenti, tout en passant mes mains dans les cheveux. J'ai besoin d'air, j'ai besoin de m'hydrater, j'ai besoin d'hurler. Je m'extirpe comme je peux, c'est-à-dire maladroitement, pour me diriger vers la cuisine. 17 ans de ta vie dans le mensonge ... Je m'asperge le visage d'eau fraîche et sursaute lorsque deux mains me massent les épaules. Sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans une bulle. Je me retourne pour voir Timothé, avec un air désolé et inquiet à la fois.
- Tu veux un câlin ? propose-t-il en ouvrant ses bras dans lesquels je m'engouffrais sans attendre.
Sa chaleur me fit du bien, sa tendresse me calme et ses caresses dans mon dos me réchauffent le cœur. Toujours là pour me soutenir, pour m'encourager et pour me réconforter je ne serais rien sans lui. Je relève la tête posant mon menton sur son thorax pour le regarder. Cette discussion devait m'apporter des réponses pas plus de questions...
- On y retourne ? demande-t-il en me caressant la joue de son pouce.
Pour seule réponse, j'hoche la tête tout en prenant la direction du salon dont la discussion battait toujours son plein.
∞ Magnus ∞
La nouvelle avait eu l'effet d'une seconde bombe pour la jeune femme. J'allais me lever lorsque le sosie d'Alexander m'incita à ne rien faire et prit la relève. Je ne peux le cacher, je suis inquiet pour elle. Rien de tout ceci ne doit être facile ...
- Je pense qu'on devrait reprendre la conversation une autre fois ça risque de faire beaucoup trop à assimiler murmurai-je en gardant un œil sur la cuisine, souriant légèrement face à l'accolade réconfortante des deux adolescents.
- Pouvez-vous nous dire les raisons de votre bannissement ? demande mon compagnon, qui finalement n'est pas du même avis. La mère se tritura les doigts avant de donner sa réponse
- Mon ancien mari a appris que je ne portais pas son enfant sachant pertinemment que nous avions rien fait durant cette période puisqu'il était en mission dans un autre institut... Sachant en plus l'identité du démon supérieur en question...
- Asmodée murmure Alexander comme pour s'assurer de ses suppositions. Elle hoche la tête, honteuse avant de reprendre.
- Il était tellement rempli de haine qu'il a tout fait pour me bannir, en salissant mon image et effrayant les autres chasseurs de la dangerosité d'avoir un shadowhunter sorcier progéniture d'un démon supérieur... Ta mère était d'ailleurs en fin de grossesse et a essayé de me défendre mais rien n'a marché l'enclave m'a banni pour trahison en ayant fécondé avec l'ennemi... reprit-elle d'une traite.
Alexander semble énervé et perturbé à la fois. J'essaie moi aussi de comprendre et d'absorber la nouvelle. Maryse était donc enceinte cependant Max n'aurait pas eu 17 ans cette année, s'il était toujours des nôtres.
- Je suis désolé que cela ait pris une telle tournure ... dis-je sincèrement Vous êtes sûr que Maryse était enceinte ?
- Entièrement, elle a accouché un mois après mon bannissement avoue-t-elle
- Mais Max n'aurait que 15 ans c'est impossible ... prononce Alexander, totalement perdu.
Je pose ma main sur la sienne pour lui signaler mon soutien et mon incrédulité face à cette nouvelle tandis que l'ancienne chasseuse semblait gênée d'avoir appris cette information de cette manière. Je redresse la tête pour observer nos deux tourtereaux, parce que oui ils ne m'auront pas ces deux-là sont loin d'être seulement amis ... Ils reprirent la même position que tout à l'heure, mis à part qu'il lui tenait tendrement la main. Quand je vous dis qu'ils ne sont pas seulement amis ... ils se voilent la face.
- Comment se fait-il que tu n'es aucune rune ? pose-t-elle à sa mère
Vraiment, parmi toutes les questions qu'elle pouvait avoir il fallait commencer par celle-ci. Je laisse donc sa mère répondre tout en posant mon attention sur ma demi-sœur. C'est plutôt une jolie fille, sportive et sarcastique. Je souris à cette pensée, ça lui ajoute un certain charme. Dans son regard, je peux voir toute cette confusion et cette horreur envers ... elle. J'étais passé par là je suis donc à même de comprendre ce qu'elle ressent et je me devais de lui ôter cela de l'esprit. Se voir comme un monstre fut mon mantra pendant de nombreux siècles jusqu'à que je rencontre Alexander. Il m'a fait accepter ce que je suis sans uniquement me focaliser sur ma partie obscure. Il m'a fallu 400 années pour obtenir une certaine paix intérieure, tout ceci grâce à mon époux.
- Tu n'es pas une monstre murmurai-je tout haut.
Je la vis me fixer avec perplexité, elle déglutit difficilement. J'avais visé juste. Son ami semble perturbé par mon intervention et pose son regard affectueux et triste sur ma demi-sœur.
- Je ... hm ... je ... tu en es sûr ? bégaye-t-elle nerveusement
- Je suis passé par là, crois-moi ce que tu es ne te définis pas ce sont tes actes dis-je avec sincérité et conviction.
C'est ce que m'a fait comprendre Alexander : « There is nothing ugly about you ». Je le regarde avec amour, en ce souvenir. Ce soir-là, Je fus si perturbé par le retour de souvenirs cauchemardesques sur mon passé dans Edom avec mon père et le meurtre que j'ai commis sur mon beau-père après m'avoir traité de monstres. Même après tant d'années ceci me hantait et il fallut les belles paroles de mon petit-ami pour les écarter. Des mots dit avec tellement de sincérité dans le regard qui n'ont sans cesse été répété dans mon esprit lors de moment de doute. Le pouvoir de l'amour est si fragile et indestructible à la fois. Mais c'est le regard que portait et porte encore mon époux sur moi qui m'a donné cette confiance et cette force. Je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu'il m'a apporté dans la vie.
- Tu es une sorcière et une shadowhunter rien n'est monstrueux dans ce que tu es prononce son ami. Décidément, ce jeune homme ne cesse de montrer des ressemblances avec mon mari. Je le fixe en souriant gentiment, il ne pouvait trouver meilleurs mots. Je te connais et je peux t'affirmer que tu es la personne la plus altruiste que je connaisse...
- Ça fait beaucoup à assimiler ... avoue Alec on va s'arrêter là pour ce soir il se fait tard mais saches que tu n'es pas seule ...
- Oui tu n'es pas seule, nous sommes là pour t'aider ajoutai-je trop enthousiasment. Je claque des doigts pour nous ajouter à ses contacts tu as nos numéros tu peux nous appeler à n'importe quel moment.
Elle semble surprise et vérifie tout de même dans son téléphone. Elle laisse échapper un sourire, je peux y voir un certain soulagement. Tout comme moi, je suis soulagé qu'elle puisse nous faire confiance.
- Moi aussi je vais y aller mes parents vont s'inquiéter dit-il en déposant un baiser sur la joue de sa belle, s'ils ne finissent pas ensemble je ne comprends plus rien à l'amour.
J'enlace ma demi-sœur, je ne saurais pourquoi ... pour lui transmettre tout mon soutien ? De la tendresse ? Je dirais plutôt mon affection. Je ne sais pourquoi mon père à féconder une seconde fois des siècles après moi sachant tous les échecs des autres tentatives. Néanmoins, je ne vois pas de la noirceur en elle. C'est une jeune femme rempli de bonté, j'en suis soulagé. Je salue sa mère avant de prendre congés, accompagné de mon Alexander. Je vis ce fameux garçon monter sur une fabuleuse moto.
- Jolie bécane prononce Alexander en s'approchant de plus près.
- C'est un Triumph répondit l'adolescent fièrement, avec un sourire à couper le souffle.
- Ton père te l'a offerte ? demande curieusement Alexander, ce qui fit glousser le jeune homme
- Je n'ai pas de pères en fait j'ai été adopté par deux femmes à l'âge de mes 4 ans avoue le jeune brun qui mis mal à l'aise mon charmant mari et me fit rire par la même occasion. Je pose une main dans le dos de mon chère et tendre.
- En tout cas, tu dois faire fureur au lycée ajoutai-je en ricanant. Ce qui me vaut un sourire en coin de celui-ci avant qu'il n'ajoute.
- Bon et bien je vous souhaite une bonne nuit réplique-t-il avant de mettre son casque et de rentrer chez lui.
Alexander fixe le véhicule jusqu'à ne plus le voir. J'ouvre un portail pour prendre la direction de notre appartement. Je vis Alexander encore dans ses pensées, cette discussion l'a plus perturbé qu'il ne le laisse entendre.
- C'est l'histoire qui te torture l'esprit ou bien ton parfait sosie ? interrogeai-je tout en posant une couverture sur ma belle-mère qui s'était endormie sur le canapé.
- Qui ça le petit Timothé ? Il me ressemble autant que cela ? demande-t-il surpris.
Je pris la direction de notre chambre, nous avions tous besoin de sommeil après autant de révélation. Je lui masse les épaules dès son arrivée dans notre cocon pour le détendre, s'endormir tendu ne présage jamais une excellente nuit. Je lui embrasse la nuque avant de lui chuchoter.
- La parfaite copie de Monsieur Lightwood au même âge mis à part qu'il fait plus assuré que toi.
- Le monde est donc petit murmure-t-il, il est près et lointain à la fois. Il est présent physiquement mais loin mentalement. Je ne crois peu à la coïncidence cependant nous en savons pas suffisamment pour nous monter la tête. Je soupire avant de l'enlacer, collant mon torse sur son dos. Je lui caresse le torse avant de proposer que l'on se couche. Nous avons vraiment besoin d'une nuit réparatrice. Nous avons 2 petits hommes abonnés au lève tôt à supporter.
∞ It's just the beginning ...
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