Chapitre 1 : First meeting

4 jours ce sont passés depuis ce fameux match. Mélisandre avait été admise aux urgences pour un malaise vagal surement dû à un manque de sucre, soit disant. Timothé n'en cru pas un mot et ne cessa de s'inquiéter. La jeune footballeuse refusa d'en dire un mot, être anormale pour une adolescente reste assez effrayant. Cependant, la recherche pour notre grand sorcier de Brooklyn se révéla assez difficile puisque depuis ce jour les pouvoirs de la jeune femme ne se montrèrent que très rarement et très furtivement. La vie continua pour les deux lycéens qui ne changèrent guère leurs habitudes.

Mélisandre

~ Tim... souffle-je ~

Je me réveille en sursaut, quatre nuits que je revis ce moment, que je revois son regard terrifié, que j'ai l'impression d'être un monstre. 5h30 je me laisse tomber sur le dos, sans aucun glamour, je soupire en posant mes mains sur le visage. J'ai besoin d'une douche, je me lève donc pour m'enlever cette impression d'être une étrangère dans mon propre corps. L'eau fraîche m'aère suffisamment l'esprit, j'en soupire d'aise. Je souris en pensant à la journée qu'il m'attend.

Mercredi, c'est un jour intéressant pour moi : un jour partagé entre cours habituels le matin et entrainement sportif intensif l'après-midi. Autant vous dire, j'adore le mercredi. Le sport est comme un défouloir, ça m'est limite nécessaire pour vider mon énergie qui me bouffe de l'intérieur. Courir en sentir mes poumons brûler, mes jambes se déchirer et ma tête se vider ça me baume le cœur... Je vous l'accorde c'est une drôle de pensée mais j'aime ça. Surtout en ce moment, mes émotions me jouent des tours comme si ce sont mes émotions qui me transforment en torche humaine, enfin j'en ai déduis cela ... Donc j'essaie au mieux de contrôler mes émotions mais pour vous dire c'est une tâche des plus complexes... 6h00 j'ai le temps pour faire rapidement mes devoirs, pas de jugement merci je suis douée pour les devoirs à la dernière minute. Je descends, une fois cette épreuve de faite, pour préparer et déguster un bon petit déjeuner. Je fais partie de la team thé, contrairement à Tim qui est bien trop accro au café, bon lui vous dira que je suis bien plus accro au thé que lieu au café mais ça reste à débattre. Je prends le temps de manger mes deux tartines à la confiture de framboises, le temps de faire suffisamment refroidir mon thé que je bois tranquillement en lisant quelques chapitres d'un livre fantastique. 7h00 il me reste assez de temps pour m'habiller de manière présentable et me faire la toilette. 7h30 je suis prête pile poil lorsque Tim arrive devant chez moi avec sa moto. Je monte rapidement derrière lui en mettant le casque qu'il me tend.

- Prête ? demande-t-il en souriant en coin.

- Comme toujours démarre ta fusée

On rit comme deux gosses, après tout c'est ce que nous sommes ... Je m'accroche à lui en posant mon menton sur son épaule et il démarre en trombe pour le lycée. Nous ne sommes pas dans la même classe mais c'est le seul véritable ami de confiance que j'ai depuis que j'ai déménagé il y a 6 ans. Ma mère ayant trouvé un nouvel amoureux, qui pour des besoins professionnels, était dans l'obligation de venir sur Brooklyn. New-York porte bien son nom et change de mon petit quartier en périphérique d'Orlondo. Tim lui a toujours vécu à Brooklyn même s'il ne se souvient pas de son enfance avant les cinq ans.

7h50 Une fois arrivée devant l'établissement, je descends de sa bécane tout en enlevant le casque. Je lui embrasse la joue pour le remercier et le saluer avant de me diriger vers mon casier pour y déposer le casque et prendre mes manuels de ce matin. Tim m'embrasse la joue en passant pour se diriger vers sa classe. Nous n'avions pas reparlé de ce qui s'était passé samedi, je vois bien qu'il souhaite en discuter mais il ne me force pas ... Je ne veux pas qu'il change d'avis sur moi.

Timothé ∞

Rien n'avait changé depuis samedi, or ce que nous avions vécu n'était en rien habituel. Je vois bien qu'elle en souffre alors je ne la forcerais en rien. Cela ne m'empêche pas d'avoir fait des recherches de mon côté. Elle qui adore toutes ces histoires fantastiques remplies de créatures surnaturelles, elle doit bien réfléchir à cela. Je veux dire ma meilleure amie n'est pas humaine enfin surement en partie mais purée ma meilleure amie a des super pouvoirs. Bon je me doute qu'elle ne deviendra pas la prochaine Clark Kent ... Ses pouvoirs ne sont pas de ce type-là. Alors depuis cet événement, je me suis organisé en élaborant une liste.

M'enfin je dois dire que mes connaissances dans ce domaine surnaturel est comment dire restreint ... J'ai de suite éliminé « vampire » et « fées » de par l'absence d'un critère. Elle n'est pas une créature bestiale j'ai donc éliminé aussi toutes sortes d'espèces comme « Bête de Gévaudan » « Centaure » « Griffons » etc... Je me suis concentré sur la caractéristique de ses yeux : félins magnifiquement dorés. C'est assez facile de s'y perdre dans ce sublime regard qui hante mes rêves depuis ce jour. J'ai donc orienté mes recherches par rapport à ceci et je suis tombé sur quelques légendes d'autres plus pertinentes que certaines. J'ai mis de côté la culture française sur « le chat d'argent » qui abomine les chats noirs. Puis une certaine référence à un livre ancestral m'a plus intéressé : Un sorcier avec des yeux de chats, provenant d'Indonésie, prénommé le « Grand Sorcier de Brooklyn ». Un certains Magnus Bane. J'ai ainsi focalisé mes recherches sur les sorciers me baladant dans des bibliothèques recommandées. Après cela, j'en suis sûr ma meilleure amie est une sorcière, une demi-démone, une créature obscure. Cela peut vous paraître dingue, mais j'en suis tout excité. Toutes les histoires qu'on nous raconte s'avèrent vraies. Bon je ne dis pas que Harry Potter existe réellement d'après mes lectures les sorciers n'ont pas besoin de baguette magique...

Je dois lui dire, absolument lui dire tout ce que j'ai trouvé. Je me garderais peut-être le fait sur son véritable père ... Connaissant ce sujet sensible pour elle qui n'a jamais véritablement connu son paternel et le dernier homme qu'elle peut considérer comme tel n'est pas des plus tendre et agréable à vivre. Pas sûr que de connaître son père démoniaque arrange les choses sur ce sujet. J'espère ne pas mettre faussé mais je dois lui dire mes trouvailles. C'est mercredi cela tombe plutôt bien, avec Mél nous avons pris l'habitude après chaque entrainement de traîner ensemble soit chez l'un soit dans un fast-food à déguster les meilleurs milk-shakes du monde. N'ayant pas organisé de soirées film je suppose qu'on ira prendre nos boissons sucrées. J'ai tellement hâte que je m'imagine un bon nombre de réactions lorsque une main tape sévèrement sur mon bureau. Je sursaute et lève le regard vers Monsieur Hale, en lui souriant de la plus merdique des façons (je vous l'accorde).

- Monsieur Constantino veuillez suivre mon cours ordonne-t-il en retroussant son nez avant de répondre le déroulement de sa matière l'histoire.

J'hoche la tête en signe d'excuse avant de reporter mon attention sur ma feuille. J'haussais les sourcils, quand je vous dis que ce regard hante mes pensées ... Je n'ai guère pris des notes mais dessinait encore ces yeux de félins. Ce soir j'allais avoir cette discussion qu'elle le veuille ou non.

Natalia 

Aujourd'hui est mon jour de repos, une fois ma fille fut parti au lycée je me suis décidée. Je devais voir une très ancienne amie... Je ne peux laisser ma fille comme cela, je ne peux continuer à cacher sa véritable nature, je ne peux empêcher ses pouvoirs de se libérer. Plus le temps passe, et plus ils deviennent fort et moins la potion ne marche ... Je soupire, je ne peux cacher plus ma fille à ce monde obscure, à son père, à ce fichu démon supérieur. Mais je suis sa mère je me dois de la protéger de ce monstre, je me dois de garder ma fille avec moi. C'est avec inquiétude que je m'approche d'une devanture d'une bibliothèque. Cette devanture bleue vitrée à l'ancienne, récemment rafraîchit se trouvait devant moi. Je soupire un dernier coup et passe la porte. Une dame brune se tenait devant une armoire qu'elle dépoussiérait surement. Une personne que je connaissais assez bien, il fut un temps. Celle-ci se retourna et je ne pus être surprise elle gardait toujours une certaine allure autoritaire tout en ayant un visage plus bienveillant et accueillant qu'autrefois.

- Bonjour que puis-je faire pour vous ? prononça-t-elle en affichant un sourire sincère.

- Bonjour Maryse ne me reconnais-tu point ?

Timothé

17h00 nous nous baladons tous les deux sirotant tranquillement nos milk-shakes : vanille comme toujours pour Mél et café comme d'habitude pour moi. Il faisait un temps agréable pour marcher le long des rues de New-York. Mélisandre gloussait en tenant sa paille entre ses lèvres après la dernière blague que je venais de faire. Je me devais de la détendre avant la nouvelle. Elle portait un t-shirt droit blanc avec un short en jean. Un look simple qui lui allait parfaitement. Elle me tendait sa boisson pour qu'elle puisse attacher ses cheveux mi secs. Elle me sourit avant de reprendre son dû.

- Que t'arrive-t-il Tim ? demande-t-elle en riant.

- Je voudrais parler de ce qui s'est passé ...

Elle avale difficilement une gorgée de son milk-shake et pose un regard inquiet sur moi. Elle s'assied lentement sur un banc, le regard vide, avant de se racler la gorge.

- Comme tu veux ... murmure-t-elle en fixant ses pieds

- J'ai voulu comprendre ce qui t'était arrivé dis-je en me rapprochant doucement d'elle, posant mon derrière à côté d'elle sur ce banc.

Mélisandre 

Ça y est ... il fallait bien que cette discussion arrive. Je suis totalement terrifiée. Rien n'a changé entre nous, peut-être qu'il n'a pas pris peur. Non c'est impossible, il ne peut pas ne pas voir le monstre que je suis. Je m'assois comme si le poids immense de la gravité m'emportée. Je fixe mes pieds, je ne peux le regarder je ne peux supporter son regard terrifié par la chose que je suis. Que suis-je d'ailleurs ?

- J'ai voulu comprendre ce qui t'étais arrivé m'explique-t-il, je ne pouvais le regarder ça me prenait à la gorge, me nouait l'estomac, m'embuait les yeux. Alors j'ai fais des recherches continue-t-il et j'ai trouvé des choses ... Mélisandre regarde-moi supplie-t-il tendrement

Je relève ma tête pour le fixer, comment ça il avait trouvé des choses. Je fronce les sourcils, et m'apprêtait à répondre avant qu'il ne me touche la joue. Sans m'en rendre compte, je pleurais.

- De quoi as-tu peur ? demande-t-il en souriant tendrement

- Je ... je ne sais pas ... que tu es peur de moi, que ... que tout le monde me repousse pour l'horreur que je suis ...

- L'horreur ajoute-t-il en écarquillant les yeux mais n'importe quoi Mél ... tu veux savoir ce que j'ai trouvé ?

J'hoche la tête comme seule réponse, retenant ma respiration. On va devoir m'interner, me soigner, m'examiner comme un rat de laboratoire ? Il lâche ma joue avant de s'approcher de mon oreille pour me chuchoter le secret de mon existence.

- Toutes les légendes sont vraies, tu es une sorcière Mél

Je ne pus retenir un rire nerveux, ma situation était absurde, cette conversation était absurde. Il se recule et croise les bras comme blessé par mon fou rire. Je me calme aussitôt et hausse un sourcil avant d'ajouter.

- Es-tu sérieux ?

- Non non pas du tout marmonne-t-il sarcastiquement en fronçant les sourcils tout en reprenant sa paille entre ses lèvres.

- Mais ... mais comment tu ... pourquoi crois-tu ça ?

- Tes yeux ce sont une marque de sorcier répond-t-il sérieusement tu n'es pas la seule à avoir des yeux de chats

- Je ne suis pas seule ? finalement ceci m'intrigue je voulais tout savoir dis-moi tout Tim s'il te plait ...

- Tu arrêteras de rire ? demande-t-il en souriant en coin, fier d'avoir finalement mon attention.

- Promis exclamai-je

Et il me raconte toutes ses recherches, avec un grand sérieux. Mon angoisse avait finalement disparu, mon meilleur ami s'inquiétait pour moi, mon meilleur ami s'intéressait à résoudre ce mystère, mon meilleur ami n'avait pas peur de moi. Il m'expose ainsi le nom d'un fameux sorcier Maxus non ... hm Magnus Bane qui se trouve être à New-York, que j'ai des pouvoirs magiques en ajoutant ironiquement que je peux battre Potter sans baguette et que c'est pour cela qu'il a déduit que j'étais une créature obscure provenant d'un viol d'une humaine par un démon. Je suis donc non désirée... Je le fixe perdue dans mes pensées un peu abasourdie par son excitation, par sa récitation et par ce que je suis probablement. Finalement je suis assez calme face à la situation, ce qui est surprenant.

- Ce n'est pas un peu tiré par les cheveux ? demandai-je en le regardant se lever pour jeter les gobelets vides, il gloussa en haussant les épaules.

- Après ce que tu m'as fait l'autre jour je ne peux qu'y croire répondit-il simplement en me tendant la main pour indiquer qu'il était temps de rentrer.

Je me lève donc pour retourner sur sa moto et rentrer chez moi.

- Veux-tu manger à la maison ? proposai-je en souhaitant continuer cette conversation

- Pourquoi pas si ça ne gêne pas ta mère et ... ton beau-père dit-il en mettant son casque

Je fais de même tout en haussant les épaules. Mon beau-père allait surement râler mais qu'importe. Tim pose ses mains sur mes avant-bras et me regarde avec sincérité

- Tu peux avoir confiance en moi ... je n'ai pas peur de ce que tu es prononce-t-il avec une telle sincérité que tous mes doutes disparaissaient avec. Je lui souris tendrement en hochant la tête

- Merci ...

Je fus récompensé par le plus beau sourire de l'univers. Puis nous montons direction la maison. Aucun de nous n'aurait pu prédire ce qui nous attendait. Aucun de nous deux n'aurait pu penser que mon beau-père s'en prendrait à ma mère d'une telle façon. Aucun de nous deux n'aurait pu imaginer voir mon beau-père giflait ma mère lorsqu'on posait nos casques dans le couloir de l'entrée. Personne n'aurait pu penser que d'un simple geste de la main j'envoyais voler mon beau-père à l'opposé du salon. Personne n'aurait pu devancer ma colère, personne n'aurait pu contrôler ma rage, personne ne touche à ma mère de cette manière. Je m'approchais sévèrement de mon beau-père, ne pensant aux conséquences. Il me fixait apeuré par ce qu'il vit, mes yeux de chats et des flammes d'un dégradé de rouges finissant sur un orange crépusculaire. J'étais en colère, tellement en colère ... Je pointai un doigt sévère sur lui tandis que d'un geste de la main gauche j'ouvris la porte d'entrée.

- SORS VAS TE CALMER DEHORS hurlai-je de toutes mes forces.

Il se précipite maladroitement dehors. Ma mère reste figée par ce qu'elle voyait, pendant que Tim s'approche doucement de moi pour venir poser ses mains sur mes épaules.

- Mél calme-toi ... murmure-t-il inspire ... expire

Je le fixe et essaye de faire ce qu'il me dit.

- C'est ça inspire ... expire ... dit-il avant de se tourner vers ma mère qui se trouve à côté de nous maintenant vous allez bien madame ?

Je la vois hocher la tête comme réponse, et elle lui sourit tendrement tel un remerciement. Lorsqu'on entend toquer à la porte.

Magnus 

Quatre jours, quatre fichus jours où je n'eus aucun signe de cette nouvelle sorcière. Je commence sérieusement à m'impatienter. Je ne cesse de tourner en boucle la sensation, l'impression que j'ai eue. J'ai peur de ne pas m'être trompé sur l'origine de cette magie, sur l'identité du géniteur... Quatre soirées que je passais dans mon bureau à chercher n'importe quels moyens pour la retrouver, parce que j'étais sûr que c'était une sorcière et non un sorcier. J'entends toquer à la porte de notre appartement, je me lève précipitamment sachant qu'Alec s'occupait d'endormir les enfants en lisant une histoire. J'ouvre la porte, sur la personne que nous attendions.

- Bonsoir Maryse entrez donc ma chère

- Bonsoir Magnus, les petits sont couchés ? demande-t-elle en souriant

- Oui maman à l'instant ils viennent de s'endormir répond-mon fabuleux mari

- Très bien j'irais les embrasser lorsque je partirais dit-elle en enlaçant son fils

Je pars à la cuisine pour proposer du café à notre invité. Je claque des doigts et fait apparaître les boissons, réprimandé bien évidemment par un regard sévère d'Alexander.

- Je dois vous parler de quelque chose ... chuchote-t-elle en prenant la tasse entre ses mains

- Je t'en prie nous t'écoutons Maryse dis-je en faisant signe de s'asseoir.

Son fils pose un regard sérieux et inquiet sur sa mère avant de lui aussi s'asseoir à ses côtés et déguster le café.

- J'ai eu la visite d'une très vieille amie, bannie depuis longtemps par l'Enclave explique-t-elle

- Une ancienne nephilim ? interroge Alec surpris

- Oui ... bannie il y a maintenant plus de 17 ans, elle est venue me voir à la bibliothèque continue Maryse en fixant chacun de nous

- Que te voulait-elle ? demandai-je perplexe

- De l'aide ... de l'aide de toi Magnus ... répond-t-elle en me fixant avec sérieux

Je fronçais les sourcils, que me voulait une ancienne nephilim mais surtout...

- Pourquoi n'est-elle pas venue elle-même me voir ? demandai-je intrigué

- Quelle sorte d'aide ? pourquoi avoir besoin de ... commence Alexander avant d'être coupé

- Je l'ai exclamai-je je la ressens. Je me précipite hors de la cuisine avant d'être retenu par le bras

- Magnus calme-toi ... me dit Alexander

- Une nouvelle sorcière ? demande Maryse se levant derrière son fils

- Oui Magnus a ressenti une magie nouvelle depuis samedi ...

- Mon ami a une fille sorcière ... c'est la raison de son bannissement ajoute-t-elle en tendant un bout de post-it sur lequel est noté l'adresse de cette chère amie. Allez-y, je garde mes petits-enfants.

Je n'attends pas plus, remercie Maryse d'un geste de la tête. Alexander pris le papier dans ses mains avant de me le donner et fixer interloqué sa mère, surement surpris et énervé de la raison du bannissement de cette nephilim. Mais l'enclave d'aujourd'hui n'est point la même de celle 17 ans auparavant. Je me précipite dehors suivit pas Alexander, sachant parfaitement dans quel quartier se diriger. 20 minutes après, nous nous trouvions devant une maison typique d'un quartier calme de Brooklyn. Alexander se trouve derrière moi, surveillant comme réflexe, nos arrières. Je me décide donc de toquer sans savoir comment me présenter sans effrayer. La porte s'ouvre sur ... je n'en crois pas mes yeux, un jeune homme parfait sosie de mon époux à son jeune âge. Un brun avec une peau aussi blanche que mon Alexander, des cheveux aussi incoiffables, une mâchoire prononcée et parfaitement sculptée, seuls les yeux changent prenant plus une couleur gris verdâtre, il me fixait de manière impatiente cachant la vue sur le salon de la maison.

- Que puis-je pour vous ? demande-t-il poliment en haussant un sourcil intrigué, j'étais incapable de répondre trop abasourdi par la vue que j'avais devant

- Bonsoir je m'appelle Alec Lightwood-Bane répond mon époux en présentant sa main pour saluer le jeune homme.

Comment ne pouvait-il pas être intrigué par ce qu'il voit ?

- Hm ... et voici mon mari Magnus Lightwood-Bane et hm ... ajoute-Alexander finalement gênée par la situation

- Magnus Bane ? demande enthousiaste le jeune

- Alexander Lightwood ? demande une voix féminine derrière le sosie d'Alec. Une dame brune et fine qui s'approcha rapidement de la porte. Entrez je vous en prie je suis l'amie de votre mère.

- Magnus Bane chuchote encore le jeune homme comme s'il voyait une légende se produire.

Alexander rentre en serrant poliment la main tendue par l'amie. C'est là que je vois une adolescente avec les yeux de chats identiques aux miens. C'est là que je su que je ne m'étais pas trompé. C'est là que je peux affirmer que cette brunette est bel et bien ma demi-sœur. 

to be continued ...

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