Hubert et Bernadetta
Rang C (Nuées Blanches/Fleur Vermeille)
Bernadetta : Être dehors est si fatigant. Demain, on restera toute la journée à l'intérieur, hein, Nadette.
Hubert : ...
Bernadetta : Tiens... Pourquoi fait-il si froid tout à coup ? Comme si un esprit malfaisant avait... Aaah !
Hubert : Vous êtes en retard.
Bernadetta : Nooon ! Il faut aller vers la lumière ! Retournez dans l'au-delà d'où vous avez surgi !
Hubert : Me suggéreriez-vous de mourir ?
Bernadetta : Hein... Hu-Hubert ?!
Hubert : En chair et en os. Je suis venu vous poser une question.
Bernadetta : Oh, non... Qu'est-ce que j'ai fait ? Réfléchis, Nadette, réfléchis !
Hubert : On a signalé qu'un être sinistre rôdait de nuit dans les couloirs, avec un objet pointu à la main.
Bernadetta : Euh...
Hubert : Un drôle de rire... Une aiguille luisant dans le noir... Le grincement d'une porte qui s'ouvre et se referme.
Bernadetta : Euh... Je faisais de la broderie...
Hubert : Je m'en doutais. Dans ce cas, je n'ai pas le choix.
Bernadetta : Qu-Quoiii ?! Non ! Je suis trop jeune pour mourir ! J'ai encore tant à faire dans la vie ! Ne me tuez paaas !
Hubert : Je m'y attendais à peu près.
Bernadetta : Ah... Ça ne sert à rien... Je ne peux... plus courir...
Hubert : C'était un beau sprint. Dommage que vous manquiez d'endurance. Je dois à présent accomplir mon devoir.
Bernadetta : Vous... Vous allez donc m'exécuter, hein ? Laissez-moi au moins rédiger mon testament ! Ou au moins composer un ultime poème ? Le grincement d'une porte... Un chagrin aussi vif qu'une piqûre d'aiguille... Nadette n'est plus.
Hubert : Bernadetta. C'est juste une mise en garde. Que se passerait-il si vous tombiez ou heurtiez quelqu'un, en vous baladant une aiguille à la main ? Faites attention en vous déplaçant, à l'avenir.
Bernadetta : ...
Hubert : Comment avez-vous réussi à vous évanouir en restant debout ?! Pff... Bon, je ne peux tout de même pas la laisser là.
Rang C+ (Nuées Blanches/Fleur Vermeille)
Bernadetta : Hum... Hubert ?
Hubert : Oui ?
Bernadetta : Je voulais juste... euh... vous remercier. L'autre fois... Vous savez, quand je me suis évanouie. Merci de m'avoir portée jusqu'à ma chambre.
Hubert : Mais ce n'était rien, voyons. Cela m'a épargné plus d'efforts, à long terme. Vous laisser là aurait juste causé davantage de problèmes.
Bernadetta : Euh... je suppose, oui. En tout cas, merci. Voilà, c'est dit. Maintenant, je m'en vais.
Hubert : Est-ce pour ça que vous me tournez autour comme un vautour depuis des heures ?
Bernadetta : Comme un vautour ? C'est un peu... Enfin, oui.
Hubert : Mais vous auriez pris la fuite si je m'étais approché. Il semble que vous cherchez à m'éviter à tout prix.
Bernadetta : Euh... Eh bien... C'est que...
Hubert : Vous n'avez pas besoin de le dire. Je sais, je fais peur. On me le dit souvent, hé hé...
Bernadetta : Ah ! Je vous en prie, ne riez pas comme ça !
Hubert : Toutes mes excuses. Je veillerai à m'abstenir de rire en votre présence, à l'avenir.
Bernadetta : Aaah ! Quel sourire macabre ! Vous êtes t-terrifiant !
Hubert : Ah, vous trouvez ?
Bernadetta : Oh non... Là, je vous ai fâché, en plus !
Hubert : Pas vraiment. Je suis désolé de vous avoir effrayée.
Bernadetta : Non, ce n'est pas vrai ! Vous essayez juste de me bercer d'un faux sentiment de sécurité ! Aaah, je n'en peux pluuus !
Hubert : Hé hé hé... C'est sans espoir, avec elle.
Rang B (Nuées Blanches/Fleur Vermeille)
Bernadetta : B-Bonjour ! Q-Quelle belle journée, aujourd'hui... Euh... Il... Il fait vraiment très beau, n'est-ce pas ?
Hubert : En effet. Vous souhaitiez me parler ?
Bernadetta : C'est juste que... euh... Je suis vraiment désolée !
Hubert : Je ne puis accepter vos excuses tant que je n'en connais pas le motif.
Bernadetta : Ah. Vous n'avez pas tort... Je suis désolée d'avoir dit que vous étiez terrifiant.
Hubert : C'est tout ? Oh, j'ai l'habitude. Ce n'est pas la peine de vous excuser pour ça.
Bernadetta : M-Mais... Vous m'évitez, depuis, non ? Vous avez même arrêté de m'adresser votre sourire macabre.
Hubert : Je m'efforçais juste d'éviter de vous effrayer. Voyez-vous un mal à cela ?
Bernadetta : Hum, ça ne marche pas. Et oui, c'est mal. Vous ne pouvez pas cesser de parler ou rire juste pour essayer de me faciliter la vie. Non. Je dois réussir à maîtriser ma peur !
Hubert : Vraiment ?
Bernadetta : Oui. V-Vraiment.
Hubert : Hé hé hé... Ho ho ho... Ha ha haaa !
Bernadetta : Argh ! P-Pourquoi vous riez ?!
Hubert : Vous m'avez dit de ne pas m'abstenir de rire. Alors j'ai ri de toutes mes forces. Cela vous aide-t-il à maîtriser votre peur ?
Bernadetta : O-Oui... Enfin... Un jour, ça devrait. Peut-être... Aaah, je ne suis pas prêêête !
Rang A (Fleur Vermeille)
Hubert : Bernadetta qui me fixe un rendez-vous... Voilà qui marque un tournant historique.
Bernadetta : Eh bien... euh... j'ai un présent à vous offrir !
Hubert : Vous avez un présent à m'offrir ?
Bernadetta : C'est pour m'excuser de mes paroles et de mes actes blessants envers vous... Je... Je vous devais bien ça ! Cela devrait dissiper la rancune et le ressentiment que vous avez accumulés contre moi !
Hubert : Je n'éprouve ni rancune, ni ressentiment à votre égard, mais qu'importe. J'accepte de bonne grâce.
Bernadetta : C-C'est vrai ? Oh, chic ! Tenez !
Hubert : C'est une sorte de broderie. Une fleur. Hum. C'est certainement ravissant, mais... pourquoi m'offrir cela ? C'est là un présent qui conviendrait davantage à une bonne amie, ou à l'élu de votre cœur...
Bernadetta : M-Mais... c'est très joli, n'est-ce pas ? C'est pour cela que je vous l'offre ! Si vous portez cette décoration sur votre poitrine, vous aurez l'air moins effrayant.
Hubert : Donc, vous souhaiteriez que je la porte ?
Bernadetta : Aaah ! V-Vous avez eu l'air terriblement fâché ! M-Mon présent vous déplaît ?! Pardonnez-moi...
Hubert : Allez, pourquoi pas. Comme cela ? Hmm, c'est vraiment une très jolie décoration. Je ne dirais pas que ça me va bien, mais...
Bernadetta : Oh, si si ! Elle est ravissante sur vous ! C'est... hi hi hi... ha ha ha !
Hubert : ...
Bernadetta : J-Je... Je suis désolééée !
Hubert : Eh bien, il va falloir faire avec, je suppose. Je n'aime guère vous voir rire de moi, mais c'est certainement mieux que de vous faire fuir. Je porterai donc à l'avenir cette décoration chaque fois que vous serez dans les environs.
Bernadetta : Vraiment ?! Cela me rend si heureuse... Vous êtes sûr de vous ? Vraiment, totalement sûr ?
Hubert : Si vous continuez à mettre ma parole en doute, il se peut que je revienne sur ma décision.
Bernadetta : Non, non, je vous crois ! Je vous crois ! Je vous en prie ! Hi hi hi... Je vous trouve déjà nettement moins effrayant.
Hubert : C'est le principal. Je présume que je peux désormais reprendre mon attitude stricte.
Bernadetta : Aaaaaah ! Non ! Je ne suis pas prêêête !
Hubert : Et c'est reparti...
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