PDV Oralie

Je regarde mon fils dormir paisiblement serrant sa peluche canard contre lui. J'ai peur pour lui que pour moi. Avec tout ce qui se passe.

Parisa entre dans la pièce avec un plateau avec une tasse de thé. Elle le pose sur une petite table.

- Je me suis dit que tu en aurais besoin, Oralie.

- Merci beaucoup, c'est très gentil.

- Tu n'as pas besoin de me remercier c'est normal

- Vous nous aidez plus qu'il ne le faut. Je me dois de vous remercier.

- C'est une véritable petite marmotte, rien ne peut le réveiller. Comme Kenric quand il était bébé. Il faisait le tour de l'horloge, si je ne le réveillais pas.

Je souris.

- Où est il ?

- Il rattrape le temps perdu avec Rhorys. Je me demande quelle bêtise ils sont en train de préparer. Ils ont le don tous les deux de me mettre une pagaille. Si tu veux mon avis Oralie, veille bien au grain. Car Kenric va vite apprendre des bêtises ce petit bout de chou.

- Je prends note. Même si Kenric s'est quand même assagi depuis sa naissance.

- Il est vraiment adorable.

-Oui.

C'est un enfant qui est quand même très calme.

- J'espère sincèrement que tout ce qui se passe en ce moment sera rapidement réglé. Je voudrais tant qu'il ait une enfance paisible. Normal.

Parisa déposé une main sur mon épaule.

- Tu as la détermination de vaincre Elyseus. Et je pense que tu réussiras très vite.

Comme j'aimerais croire ses paroles.

Mes yeux se portent dehors sur la forêt. Cet endroit est si paisible.

Le silence qui s'était installé est vite rompu par Polarius qui s'était réveillé en pleurant. Je m'approche de son berceau et le prends dans mes bras. Il se calma instantanément en essayant de téter mes doigts.

- On dirait que ce petit à faim. Je vais te laisser, Oralie.

Je viens m'asseoir sur le lit.

PDV Kenric

Nous discutons avec mon père. En nous baladant dans le jardin. J'aime ces instants avec mon père. C'est un réel plaisir. La nuit est vite tombée.

- Tu ferais mieux de rejoindre ta fiancée et ton fils. Déclare mon père.

- Oui. À tout à l'heure.

Je croise ma mère que je salue.

Je monte dans la chambre que mes parents nous ont donnée.

Oralie est en train d'allaiter notre fils. Je la regarde depuis l'encadrement de la porte. Elle ne m'a pas entendu entrer.

Cette scène est si mignonne. Elle est si belle mon Ora. Ses cheveux d'or tombent devant son visage. Elle caresse doucement la tête de Polarius.

Je m'approche alors. Et viens m'asseoir près d'elle.

Je passe mon bras autour de sa taille et regarde mon fils têter son sein. Je dépose ma tête contre son épaule. Je ferme les yeux, humant l'odeur de rose, de ma jolie empathe.

- Kenric...

Je rouvre les yeux.

- Il s'est de nouveau endormi.

Je me décale d'elle. Je prends mon fils dans mes bras et vient le coucher. Je le couvre. Oralie s'est correctement rhabillée. Elle me rejoint se collant contre mon dos, entourant ma taille avec ses bras.

- Il est vraiment trop mignon. Dis-je.

- Comme toi, il te ressemble.

- Vraiment ?

- Le même comportement que toi bébé selon ta mère.

- Elle t'a dit cela ?

- Oui.

Je me retourne et viens vite m'emparer de ses lèvres si douces.

- Tu es si belle. J'embrasse sa joue et vient loger mon visage dans son cou.

Elle passe ses mains dans mes cheveux.

- Tu m'as tant manqué, chéri.

- Et toi donc ! Chaque minute. . . Mes pensées se tournaient vers toi, mon ange.

Je pose une main sur son ventre.

- J'aurais tant voulu être avec toi quand tu as appris que tu étais enceinte.. . être près de toi tout au long de la grossesse. Pouvoir le sentir grandir.

- Et moi j'aurais voulu partager cela avec toi.

- Je t'aime tant.

Nous restons lovés l'un contre l'autre. J'aime tellement la serrer contre moi .