Chapitre 32

PDV Velia

Je regarde dans le vide. Bronte est à mes côtés, se tenant debout appuyé sur une canne. Il refuse de s'asseoir. Il se plaint d'être resté coucher trop longtemps. Mademoiselle Sophie est là avec ses amis et les membres du cygne noir. Nous devons décider ce que nous allons faire. Les choix sont difficiles. ça fait deux semaines maintenant. Nous attendons Lord Alden. Il devrait arriver.

J'échange un regard discret avec Bronte, alors que les autres discutent de solutions qu'on pourrait envisager.

Je me sens tellement mieux depuis que je lui ai avoué mes sentiments.

Alden entre dans la pièce.

Mon cœur rate un battement en voyant qui se tenait derrière. Je fais un pas en arrière.

- Oralie ! m'exclamais en même tant que Bronte.

Sans perdre une seule minute je me précipite vers elle, la prenant dans mes bras.

- Oh mon Dieu, on commençait à ne plus y croire.

Elle me rend mon geste avant que je me décale avant de l'examiner.

Elle est assez blanche et fatiguée.

- On devrait héler Elwin ! déclarais-je.

- Je m'en occupe ! Déclare Liora.

- Non. Dit Oralie. Je vais bien, ne le dérangez pas. Nous avons d'autres problèmes à gérer.

- Pas tant qu'Elwin ne t'aura pas ausculté. Déclare Emery. Tu viens de disparaître pendant deux semaines.

- Qu'est ce que les invisibles t'ont fait ? lui demandais-je inquiète.

Elle allait me répondre mais Elwin surgit.

PDV Oralie

Om m'oblige à m'installer dans l'infirmerie. Mes collègues me laissent seul avec Elwin.

Il m'examine.

- Tes cellules sont épuisées, Oralie. Où les invisibles te détenaient ?

- Ils ne me détenaient pas à vrai dire . . . Mais je promet de tout expliquer après. . . Dis-je face au regard inquisiteur du médecin.

- Je ne suis pas là pour te juger Oralie. . . Mais on t'a quand même chercher pendant deux semaines.

- Je sais, je sais. J'ai mes raisons à cela.

- J'en suis certain. Oralie, as tu été traitée avec d'autres médicaments que ceux elfiques ?

- Oui. Des remèdes gnomes.

- Bien.

Il me donne un élixir.

- J'ai une question délicate, Oralie.

- Eh bien. . . Pose la ?

- Est ce que tu as accouché ? me demande-t-il en s'asseyant près de moi. Je me redresse et m'assois sur le bord du lit. Je reste dans le silence.

- Je ne le dirais pas. . . Me rassure t-il.

- Oui. Il y a quelques jours. D'un petit garçon. . .

- Félicitation Oralie.

- Merci Elwin.

- Kenric aurait été si heureux. Déclare Elwin en rangeant des élixirs, d'un air perdu.

- Il l'est. Il est un merveilleux père.

- Quoi ? interroge t-il en se tournant vers avec de grands yeux.

- Kenric est en vie.

- Mais...

- Je sais, j'ai beaucoup à expliquer.

Mes deux feux follets pointèrent leur bout du nez. Et découvrirent rapidement la pièce avant de prendre place au creux de mes mains.

- Cela par exemple.

- Ce sont . ..

- Des feux follets. Oui. C'est moi qui les ai créées. Voici Wisp et Obini

- Attends, c'est pour cela que tes cellules sont étranges. Dit il en passant une orbe autour de moi.

- Il faut croire.

- Donc tu n'es pas empathe.

- Si. Mais je suis aussi bien plus.

- C'est impressionnant. Je peux ?

- Eh bien si ils sont d'accord.

Elwin tend sa main vers mes créatures. Obini s'approche et saute dans sa main.

- Je n'en ai jamais vu de si près. Les feux follets ont des vertus de guérison selon les anciens.

- C'est vrai. . . Il a soigné une de mes blessures.

Il repose la petite créature à mes côtés.

- Nous avons tous eu très peur pour toi, Oralie. Déclare Elwin.

- Je suis désolée. D'avoir causé tout cela. .. Mais je n'avais pas vraiment le choix. Enfin si mais il était tellement délicat. Et puis j'ai eu mon bébé. . .Je ne voulais pas que tout cela s'aggrave davantage.

- Je comprends.

- Je dois à présent expliquer à mes collègues. Tout ce que j'ai appris et fait pendant ces deux semaines. Si tu le souhaites tu peux rester. Je crois que nous allons avoir besoin de tes soins. Du moins, surtout pour Bronte et Velia.

- Pourquoi donc ?


- Certaines vérités font très mal . . . Surtout quand elles ont été effacées.

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