Chapitre 31

PDV Oralie

Une semaine est passée. Fintan s'est assuré de la sécurité des lieux avec son ami. Mais cela ne me rassure pas plus.

Je demeure au bord du lac. Le regard hagard. Je dois le faire aujourd'hui. Je regarde la cache de mon père dans ma main.

J'ai peur de la réaction des autres... Peut être devrais je seulement le dire à Bronte. Il comprendrait mieux et Velia... Peut-être que leurs souvenirs reviendront et ils me soutiendront davantage dans mes explications.

Tout cela est si dur à expliquer.

Une main se pose sur mon épaule, je sursaute.

- Kenric bon sang ! Tu m'as fait peur.

- Tu n'as pas l'esprit tranquille ?

- Tu m'étonnes avec ce qui coure dans la nature.

Je croise les bras.

- Je dois aller à Eternalia. Avant qu'il ne me déclare morte où qu'il fasse une grosse bêtise.

- Je t'accompagne ?

- Non Kenric... Leur dire en plus que tu es vivant maintenant... Je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure idée. Et Polarius a besoin de toi. D'ailleurs où l'as tu laissé ?

- Avec son grand-père.

Je souris.

- Bien.

Kenric passe s'est bras autour de ma taille et m'embrasse.

- Tu es sûre que tu ne veux pas que je vienne avec toi, comme ça on fait une pierre deux coups.

- Je préfère que tu restes ici. Je ne veux pas laisser notre bébé tout seul bien qu'il soit avec Fintan, je préfère que tu sois avec lui, cela me rassure... Mais je peux leur dire.

- Comme tu le souhaites Ora.

- Je vais y aller maintenant. . .

Je sors un cristal de saut.

- J'essaie de revenir vite.

Je vous les deux feux follets que j'ai créé venir vers moi et bondir sur mes épaules. Partout où je vais ils me suivent. Ils ne me laisseront pas toute seule. Ils prennent place dans les poches de ma cape.

- Fait quand même attention à toi.

- Je vais essayer. J'ouvre un chemin lumineux .

J'atterris dans une ruelle d'Eternalia.

Il y a des gardes partout. J'enfile la capuche de ma cape.

Je suis assez stressée de retrouver mes collègues après presque deux semaines et demie de disparition.

Je ne sais même par quoi commencer. Que dire ? Comment le dire ?

Un des deux feux follets pointé son nez dehors. Et bondis de ma cape, je ne peux le retenir.

- Reste ici ! M'exclamais je. Mais il est bien vite suivi par son semblable. Je soupire. Je tente de les rattraper rapidement. Mais je les perds rapidement de vue.

Bon sang !

J'entends des cris. Je les suis.

Aïe.

- Attrapez ces bestioles, bon sang ! Hurle une femme à un garde.

- Qu'est ce que c'est ? Demande un elfe.

C'est trop risqué d'aller les chercher. Je m'éclipse et marche vers le palais.

- Attrapez ces choses ! S'exclame un garde. Je me range dans une ruelle.

Ça va être compliqué de gagner le palais sans se faire repérer. Mes deux petites créatures reviennent vers moi et sautent dans mes poches.

Les gardes passent. Je reprends mon chemin.

Au fur et à mesure de mes pas, le doute m'envahit.

Je baisse la tête. Et m'arrête de nouveau, une rue avant le palais.

Je m'appuie contre le mur. Je sors la cache de mon père et l'observe.

Pour ma mère. Pour mon frère. Pour les années perdues et les morts. Pour la vérité.

Je m'avance de nouveau mais quelqu'un me rentre dedans. Je manque de perdre l'équilibre

- Excusez-moi, je ne vous ai pas vu. S'excuse l'elfe en passant une main dans ses cheveux. Je le reconnais aussitôt.

- Alden ?

- Oralie ?

- Oh mon dieu, tu es vivante ! Déclare mon ami.

- C'est exact. dis je en émettant un petit sourire.

- Tout t'avons cherché vraiment partout, où étais tu ? C'était les invisibles? Comment as tu fais pour t'échapper ?

Il continue à m'assommer de questions. Je soupire.

- Ecoute Alden. Je dois absolument parler avec collègue alors si tu veux bien je répondrais plus tard.

- Justement, je me rendais à l'une de leur réunion à ton propos.

- Bien. ça tombe bien alors.

Nous marchons tous les deux vers le palais.

- J'ai manqué beaucoup de choses ?

- Oui pas mal, je dois bien dire. Les invisibles nous ont attaqué.

Je m'arrête alors.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- On l'ignore. Mais on pense que c'est Fintan qui est derrière cette attaque.

- Eh bien vous vous tromper.

- Qu'est ce qui te fait dire ça ?

- Hum . . . Tu vas voir.

- Ne me dis pas que tu as quelque chose à voir avec son évasion !

- Eh bien. C'est légèrement plus compliqué que cela. Dis-je en passant une main dans mon cou. Est ce qu'il y a eu . . .Des victimes ?

- Non . . . Mis à part que Bronte à failli y laisser sa vie.

- Comment va-t-il ?

- Mieux. Il a quelques séquelles.

Nous entrons dans le palais. 

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