Chapitre 19
PDV Velia
Je n'ai pas dormi de la nuit.
Nous avons quand même tenu la réunion avec les membres du cygne noir et Sophie. L'heure est grave, on se doit d'agir rapidement.
- Nous ne pourrions pas essayer de communiquer avec Oralie ? questionne M.Forkle.
- J'ai déjà tenté de le faire, il semblerait qu'elle soit hors de portée.
- Tu n'as pas réussi, car tout simplement la seule personne qui arrivait à le faire, était Kenric. Déclare Terik.
- Peut être que si Mademoiselle Foster essayait cela marcherait.
- C'est peut être une bonne idée Velia. Mademoiselle.
- Je ne peux rien promettre, conseiller Emery.
- Faites de votre mieux Sophie. Déclare Terik.
Sophie ferme ses yeux et masse les tempes pendant plusieurs minutes, avant de lâcher un profond soupir.
- Je n'y parviens pas, je suis désolée.
- Ce n'est rien, nous allons essayer d'autre moyen de la retrouver. Dit M. Forkle, nous avons déjà des troupes qui sont à sa recherche.
- De notre côté aussi.
- Nous essayons aussi de soutirer des informations aux invisibles capturés. Intervient Zarina. Pour le moment rien.
- Et concernant Fintan ? Demande Sophie.
- Aucune trace. Mais nous avons mis nos meilleurs enquêteurs et troupes. On ne sait toujours pas comment il a fait pour s'échapper. Répond Emery.
- Nous ne devons pas perdre plus de temps. Déclare M.Forkle. Je pense que la réunion devrait s'arrêter ici, et que chacun mette tous ses efforts dans les recherches.
- Je suis d'accord.
Ainsi la cession fut levée. Tout le monde est parti de son côté. Je rattrape alors Sophie.
- Mademoiselle Foster, attendez !
- Conseillère Velia ?
- Si jamais vous avez besoin de quelqu'un au conseil . . . Comme Bronte n'est pas en état d'être présent et Oralie. . . A été enlevé, je suis là . . . Je peux vous aider. Vous pouvez me faire confiance Sophie.
- Merci conseillère.
Je me suis enregistrée dans son transmetteur.
- Conseillère, comment se porte le conseiller Bronte ? demande Sophie en hésitant.
- Eh bien . .. Il a survécu à cette nuit. Malheureusement il n'est toujours pas sortit d'affaire. . . Il peut à tout moment succomber à ses blessures.
- oh . . .Merci conseillère. . . Je dois y aller.
- Bien sûr mademoiselle Foster.
Elle sauta avec ses gardes du corps.
Je me dirige vers le château d'Oralie. Peut être . . . a t-on oublié quelque chose ?
Je me dirige dans sa chambre, comme son bureau a été fouillé de fond en comble. Je m'approche de son bureau et ouvre un tiroir. Oralie est si bien ordonnée. Tout est si bien rangé. Un carnet attire mon œil. Un beau carnet en velours rouge. Je le prends et l'observe. Les décorations sont si détaillées.
Je l'ouvre. Des dessins, des mots, des lettres. . . que j'associe immédiatement à Kenric.
J'ai toujours su qu'il y avait quelque chose entre Kenric et Oralie. . . Je les ai une fois surpris entrain de s'embrasser. Mais je n'ai rien dit, c'étaient des âmes sœurs. Et selon, il n'y avait rien de mal qu'ils s'aimaient. Il n'y a rien de mal à s'aimer, la loi est stupide. Mais c'est ainsi. . .
Ils étaient faits l'un pour l'autre. J'ai rêvé qu'on m'aime comme Kenric aimait Oralie.
Je n'ai jamais compris pourquoi ils n'ont pas quitté le conseil. . . Ils auraient été libres.
Kenric était doué en dessin, les portraits qu'il a fait d'Oralie sont remarquables. Je cache de nouveau le carnet. Je ne suis pas sûre que les autres comprennent.
Oh Oralie, j'espère qu'on va vite te retrouver. . . Quelles horreurs les invisibles sont en train de te faire subir ?
Après avoir fouillé un peu partout, j'abandonne, aucune trouvaille.
Je décide d'aller voir Bronte.
J'entre chez l'instillateur, et monte l'escalier. J'entre dans sa chambre. Ce n'est pas la première fois que je viens chez lui . . . Enfin c'est la première fois que je viens en tant qu'amie.
C'est si sombre chez lui. Pas une once de couleur, enfin à part des touches de violets et de bleus.
J'entre dans sa chambre et m'approche de son lit. Il est si pâle, son torse est couvert de bandages. Certains sont encore bien gorgés de sang. Elwin a dû lui mettre une perfusion. Son torse se soulève doucement. Je m'approche de la fenêtre et l'ouvre pour changer l'air de la pièce.
Je crois n'avoir jamais vu Bronte aussi faible. Il m'a toujours paru imposant, puissant, pas du genre à se laisser abattre facilement.
J'espère qu'il va se rétablir. . . Et ne pas. . .
Je chasse l'idée de ma tête. Je parle de Bronte voyons, et entre les mains d'Elwin, je suis sûre qu'il va survivre. Du moins j'espère ne pas me tromper.
Je viens m'asseoir près de lui, et pose ma main sur la sienne.
- Je t'en prie, Bronte ne meurt pas. . .
Je t'aime trop pour cela. . . pensais-je.
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