Jusqu'à ce que la mort nous unisse
Mot-clé : Fluff.
Je tiens à dire que je n'ai pas réussi à tenir cet objectif-
Merci à Lily-
#Eiei
Mot d'ordre : ne pas faire d'OOC
Excusez-moi je ne pense pas avoir réussi ^^' (c'était de l'OOC ou du angst, il n'y a pas grand chose de fluff à attendre d'un couple où l'un a l'habitude de planter l'autre avec un canif et ou l'autre tire au pistolet sur le premier-)
J'espère tout de même que ça va vous plaire en ce jour chaleureux (révolu mais chut vous l'avez pas vu) de la white day! :3
#Lily
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Après son décès, Rimbaud avait longuement erré sous sa forme spectrale. Il ne savait ni ce qu'il faisait là, ni où il allait. Mais il se disait qu'il finirait bien par trouver une raison à sa présence prolongée en ce bas monde.
À force, il finit tout de même par s'ennuyer sévèrement. Il avait beau être un espion, il n'en restait pas moins jeune, et le manque d'activité et d'interaction, en plus du fait qu'il ne pouvait plus utiliser son pouvoir, lui pesait fortement.
Il avait donc fini par se résoudre à suivre celui qui l'avait tué. Drôle de résolution, mais la vie du réceptacle d'Arahabaki était sans aucun doute bien plus palpitante que la sienne à l'heure actuelle.
Quelques jours après, il était donc collé à ses basques tel un vieux chewing-gum. Il l'observait alors d'un mauvais œil s'asseoir sans aucun respect sur ce qui lui servait de tombe, et écoutait avec attention les messages qu'il lui adressait. Il venait régulièrement, et toujours le même rituel.
Enfin, une fois, cela avait été perturbé. Rimbaud avait observé, impuissant, le rouquin se faire trahir par ses plus proches compagnons (et comment ne pas faire le parallèle avec sa propre histoire ?), frôler la mort, avant de rejoindre la mafia à cause du prodige démoniaque.
L'avantage, c'est que le jeune homme récupéra le chapeau que lui avait légué Arthur. Ce dernier savait pertinemment que ce jour finirait par arriver, car il avait compris les intentions de l'insupportable plus jeune capitaine de toute l'histoire de la mafia. Il n'aurait cependant jamais pensé qu'il parviendrait à manipuler autant son monde pour y parvenir. Vraiment effrayant.
C'était la seule raison pour laquelle il avait d'ailleurs laissé son précieux bien dans un endroit aussi peu recommandable.
Il observa ensuite celui qu'il considérait réellement comme son protégé durant deux bons mois, avant de se lasser également. C'était agréable de le voir faire des progrès, néanmoins être simple observateur lui pesait de plus en plus. Et il se faisait régulièrement traverser par des projectiles de type arme blanche, mobilier ou même parfois pan de mur lors des disputes des deux compagnons considérés désormais comme les plus dangereux de toute la pègre (et sûrement à raison, ils étaient prodigieux, lorsqu'ils parvenaient miraculeusement à s'entendre). Mais il n'appréciait pas plus que cela de se faire traverser par toutes sortes d'objets non identifiés, cela lui rappelait un peu trop sa condition de mort et enterré.
Alors il partit un jour dans les rues, tout de même reconnaissant au rouquin de passer régulièrement honorer sa tombe, et se laissa guider par ses propres pas, qui le menèrent, comble de l'ironie, de la chance ou de la malchance, il n'aurait su le dire, devant son ancien amant. Celui qui l'avait trahi et qu'il avait laissé pour mort durant tant de temps.
Il resta ainsi à ses côtés, tenta plusieurs fois d'entrer en contact, sans succès, bouda à de nombreuses reprises tout en fuyant l'appartement de celui qu'il avait tant aimé lorsque le propriétaire ramenait une totale inconnue, forcément jaloux mais n'y pouvant rien.
A vrai dire, il aurait préféré ne pas l'être, le haïr simplement pour l'avoir trahi, être capable de partir définitivement, mais il revenait chaque fois. Il n'avait rien de mieux à faire de toutes façons.
Evidemment, il ne restait pas en permanence collé à ses basques non plus. Il retournait régulièrement sur sa tombe, pour observer le paysage. Même si la brise était (beaucoup trop) fraîche à son goût, la vue n'en était pas moins splendide. Et il retrouvait alors le réceptacle d'Arahabaki, qui épanchait son cœur chaque fois qu'il venait, si bien que Rimbaud savait exactement ce qu'il se passait de son côté, et connaissait même toutes les dernières farces que Dazai avait été capable d'inventer pour embêter le rouquin.
Il « vécut » tranquillement de cette manière, attendant en permanence le jour suivant avec un ennui non dissimulé, mais que personne ne voyait. Combien de temps devrait-il encore subir cette errance ?
Un an avait passé depuis sa mort désormais. Il suivit Verlaine dans la rue, suivant ses pas, invisible. Il aimait toujours autant observer sa grâce presque féline lorsqu'il se déplaçait, même s'il ne l'admettrait jamais.
Il ne savait absolument pas où ils allaient, mais il le suivait tout de même. C'est ainsi qu'il se retrouva, étonné, chez un fleuriste. Il observa le visage de celui qui avait été son compagnon en s'asseyant nonchalamment sur le comptoir, tentant de comprendre ce qu'il lui passait par la tête.
Il allait encore fricoter avec une demoiselle pour avoir une histoire sans lendemain ? C'était sûrement son genre, après tout il suffisait de considérer qu'il avait laissé femme et enfant au pays lorsqu'il s'était engagé pour cette mission d'espionnage, et ne s'était jamais caché de fréquenter un homme bien que marié.
Rimbaud se décida à se séparer de son ancien compagnon de fortune, lorsqu'il le vit se diriger vers un endroit qu'il ne connaissait désormais que trop bien, à savoir là où il était enterré.
Enfin, c'était encore à un bon petit kilomètre, donc peut-être qu'il ne se faisait que des idées, mais il décida tout de même de l'accompagner encore un peu. Après tout, l'autre venait même de refuser les avances de la fleuriste, qui était pourtant plutôt jolie, bien que le jeune homme ne trouvât rien d'attirant chez la gent féminine.
Et, effectivement, il se rendait bel et bien sur sa tombe. Ainsi, il ne l'avait pas oublié. Paul déposa le bouquet devant la pierre tombale, avant de s'asseoir à côté, de soupirer et de commencer à murmurer dans le vide des mots qui lui étaient sûrement adressés.
C'est alors que le drame survint. Chuuya arriva, Verlaine se retourna, ils se fixèrent un peu, et tout s'accéléra. En quelques instants, la gorge du plus grand laissait soudain jaillir une giclée de sang, ayant été sectionnée mortellement au couteau.
Rimbaud, qui avait à peine eut le temps de se relever, s'approcha rapidement de la scène, plus sidéré qu'autre chose. Il savait que le plus jeune était rapide, mais au point de surprendre un espion de la trempe de Verlaine...
Cependant il comprit lorsqu'il vit le sourire léger qu'affichait l'autre. Il s'était laissé faire, et basculait désormais en arrière, agonisant, sous le regard froid du plus jeune.
Dans un réflexe qui était pourtant somme toute inutile, Arthur se plaça prestement derrière Paul pour le rattraper. Il se rendit compte au dernier moment seulement que, comme chaque fois, il se ferait juste une fois de plus traverser.
Ce qui se produisit, pourtant, il récupéra tout de même quelque chose de lourd dans ses bras. Il fixa alors, éberlué, le visage de son ancien amant, qu'il parvenait enfin à toucher.
L'autre lui rendit son regard surpris et confus, avant de sourire de toutes ses dents. Rimbaud soupira, avant de le lâcher pour cacher sa confusion. Il n'était donc plus la seule âme qui allait se retrouver à errer ?
Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, le plus âgé venait de lui sauter dessus tout en riant allègrement tandis qu'ils chutaient vers le sol.
-On peut savoir ce qui te prend ?! Pourquoi te réjouis-tu donc d'être mort, crétin, marmonna Rimbaud, tentant d'être agressif, mais qui finit tout de même, après quelques instants, par rire de bon cœur également. Le rire de Verlaine était communicatif.
Ils se relevèrent en position assise, et se fixèrent un peu.
-Je suis juste heureux de te revoir~
-Je pourrais te tuer pour ta trahison !
-Je viens déjà de mourir, cela ne te suffit donc pas, le nargua le rouquin, avant de brusquement se retourner en entendant un « plouf » sonore.
Son corps venait d'être lancé par-dessus la falaise par son meurtrier, qui faisait déjà demi-tour, le regard indéchiffrable.
-Il a du potentiel, marmonna celui qui venait de trépasser, tout de même un peu vexé par le traitement que venait de subir son corps.
-Tu t'es laissé faire ?
-Un peu. Je n'avais plus rien à faire dans cette vie, et, au final, je t'ai rejoint comme je le souhaitais, sourit Verlaine en haussant les épaules.
-Parce que tu souhaitais me rejoindre ? releva le jeune homme, suspicieux.
-Il faut croire ~
-Mais tu me dois des explications quand même, répliqua en gonflant les joues Rimbaud et en mettant une pichenette à son compagnon d'une manière enfantine.
L'autre lui tira la langue en réponse. Il y avait des choses qui ne changeraient pas, ils n'avaient jamais réellement grandi, et leur mort leur avait ôté un énorme fardeau des épaules.
Ils restèrent encore un peu là, profitant des rayons du Soleil et de la présence l'un de l'autre.
-Je n'abandonnerai pas tant que tu ne m'auras pas tout expliquer. Mais je vais te laisser le temps pour le faire, dit soudainement Arthur en fixant ses yeux dorés sur son compagnon.
-Merci, répondit celui-ci en murmurant.
-Néanmoins, j'ai découvert que tu avais légèrement modifié les traditions de ce pays. Je n'ai jamais pu t'offrir ce cadeau, la dernière fois que l'on s'est vu, mais depuis j'ai découvert que c'étaient les filles qui offraient en premier. Tu te considères donc comme tel dans notre relation ? sourit narquoisement le plus jeune, fier de voir son aîné s'étouffer subitement avec sa salive.
-Si je t'offre quelque chose aujourd'hui, étant donné qu'il s'agit justement du jour de réponse, peut-on oublier cette légère inversion ? demanda-t-il, un brin gêné.
-On verra, répondit le brun avant de se lever et de s'éloigner en lançant derrière lui un regard malicieux.
Verlaine soupira, leva les yeux vers les nuages et remercia silencieusement les cieux de lui accorder encore un peu de tranquillité malgré ce qu'il avait fait. Puis il se leva à son tour et rejoignit l'autre, prêt à entamer sa nouvelle « vie ».
Il resta quelque temps avec Rimbaud au Japon, mais, un jour, il décida de rentrer au pays. Il savait qu'il y avait un fils, qui avait maintenant plus de dix ans, et qu'il n'avait jamais pu voir grandir.
C'est ainsi qu'il abandonna régulièrement son amant pour retourner voir celle qu'il avait délaissé et sa progéniture.
Et à chaque fois qu'il partait, Arthur lui en voulait furieusement. D'un autre côté, lui s'était juré de ne jamais y retourner, alors il attendait simplement son retour. Après tout, le choix de l'autre était parfaitement juste. Il avait, et a encore, des membres de sa famille -qui ne peuvent pas le voir, mais il en a toujours-.
13 mars. Veille du "White Day", la réponse de la Saint Valentin faite par les hommes cette fois-ci.
Durant les Saint Valentin, la seule fois où ils avaient été ensemble, cela avait été Verlaine qui lui avait offert, en l'occurence pas des chocolats, mais un chapeau. Depuis, il s'arrangeait en permanence pour être en France sur cette période particulière. Pour quelles raisons?
Il ne détient plus le temps d'y songer. Il a froid, et doit se couvrir avant que les températures basses de la nuit ne lui gèlent les os -il est un fantôme, bon sang, il n'a plus d'os depuis longtemps !-.
Il songera, à nouveau, comme les années précédentes, à son possible cadeau de retour. Même s'ils ne passaient pas ces fêtes ensemble, ils s'offraient chaque fois des cadeaux lorsqu'ils se revoyaient ensuite, en même temps donc.
Dans les prochaines heures, il regardera le soleil se lever. Cela lui laisse le temps de faire ce qu'il doit faire, suppose-t-il. La journée sera remplie de niaiserie, mais Rimbaud ne participera pas.
Ceux qui n'avaient pas reçu de chocolat il y a un mois non plus. Il ne sera pas seul au moins dans sa misère.
Peut-être regardera-t-il un adolescent jouer à un de ces nouveaux jeux vidéo, ou bien errera-t-il sur sa tombe, seul, à trembloter de froid, attendant l'arrivée d'un spectre qui ne viendra jamais.
Verlaine se fait désirer, et il le fera encore. Le record qu'il avait battu, trois ans auparavant, était d'être revenu seulement deux semaine après la white day. Autrement, il s'agissait plutôt d'un mois, voire parfois deux. Toutefois... Arthur sentait que quelque chose pourrait se passer aujourd'hui, mais il ne savait pas quoi. Il ne préfèrait pas espérer pour finalement être déçu. Il attendrait donc, sans grand espoir.
Autre part, un homme éternue. Debout sur le toit d'un bâtiment en brique rouge sur un carrefour, les quelques buildings noirs devant lui donnent une impression de domination -il les connait, mais n'a jamais mis les pieds dedans-.
Arrivé pour le bon jour, un autre humain décédé dans cette ville vient pour rencontrer celui qui, jadis, fût son compagnon -aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle, même s'il avait déjà une femme- et qui l'était resté post mortem.
Verlaine était arrivé plus tôt que prévu, après encore trop de mois de silence (il n'avait jamais été très courageux), là où était "prisonnier" Rimbaud -il y aurait eu un certain charme à cela si leur histoire n'était pas aussi merdique-.
Aujourd'hui, il reprend contact avec Arthur. Définitivement, et pour ne plus jamais repartir cette fois. Il avait vraiment aimé sa femme, mais ils n'appartenaient plus au même monde, il était temps de tourner la page. Et puis, avait tout de même toujours eu une place prévalente dans son coeur. Seulement, il avait aussi un fils au pays. Mais désormais, celui-ci était majeur et volait de ses propres ailes.
Le plus vieux du couple se mit en route, se dirigeant vers des endroits nostalgiques en espérant retrouver un spectre particulier, qu'il connait suffisamment pour être capable de le retrouver instantanément.
Il marche dans la ville, traverse les rues et ruelles qui peuvent plaire au plus jeune. Il retourne à différents parcs, et il finit par n'envisager qu'une seule possibilité : la propre tombe de son amant, l'endroit où lui-même était mort.
Après avoir trouvé le cimetière donnant vue sur l'océan, Verlaine trouve enfin Rimbaud. Comme il l'a pensé. Le plus jeune est adossé à sa tombe, face à l'étendue d'eau.
Le tableau aurait pu être beau si Arthur n'avait pas tremblé de froid, malgré ses nombreuses couches de vêtements. Un vieux tic qui appartenait autrefois à Verlaine lui-même.
- Arthur ?
Le concerné se retourne, visiblement surpris. Paul peut lire tellement d'émotions sur le visage de son amant que s'en est presque douloureux.
Il y a le choc, la solitude qu'il a eu à cause de lui, le déni -"Ce n'est qu'une imagination, ce n'est qu'une imagination de ton cerveau stupide." Verlaine est sûr de l'entendre-, la trahison et puis la colère.
Mais c'était le lot d'émotions qui parcourait ce regard doré chaque fois qu'il revenait après plusieurs mois de silence radio, le prix qu'il payait pourtant volontier pour le revoir.
Les murmures grossiers -"Tu n'étais que son amant, pas son mari." ; "Il a de la famille, ne sois pas égoïste Rimbaud. Il te l'a montré, tu es au second plan."- résonnent sans cesse dans la tête de l'homme aux long cheveux lorsque l'autre s'absente, lui aussi fort égoïste.
A force d'être délaissé, Rimbaud aurait voulu pouvoir le rejeter. Pourtant, il ne pouvait pas non plus cacher la joie de revoir l'autre perçant dans ses prunelles dorées.
- Pourquoi ? est le seul son que peut entendre Paul.
Un seul mot prononcé avec tant d'émotions étouffées, désespérées, qui veulent tant des réponses que seul Verlaine peut donner.
Verlaine ne peut pas lui donner de réponse, car il n'en a pas. il est entièrement coupable de ce qu'il a faire subir à son partenaire.
Comme à chaque fois. Il en a l'habitude maintenant, mlaheureusement. C'est pour cette raison que, cette fois-ci, il ne repartira plus.
La seule chose qui lui vient à l'esprit, pour tenter quelque peu d'apaiser à la fois les tremblements de froid et le coeur de l'autre, est de retirer son manteau et de le mettre autour des épaules maigres de son ancien partenaire. Et malgré son absence très longue, Rimbaud l'accepte malgré tout et se blotti dedans.
- Désolé. Je t'ai fait souffrir, n'est-ce-pas ? Je suis désolé, sincèrement. Mais je sais que ce n'est pas ainsi que tu me donneras une autre chance, pas vrai ?
- Tu l'as dit, répondit calmement Rimbaud.
Et malgré tout, Rimbaud tend une boite emballée à Verlaine après quelques minutes de silence gênant. Un rituel s'était installé à chacune de leurs nouvelles rencontres
Avec un léger sourire, Paul l'accepte et s'assoit à côté d'Arthur, laissant tout de même un petit espace. Il sait qu'il l'a encore blessé, et qu'il ne devrait même pas pouvoir se tenir ici. Pourtant, il ose, comme à chaque fois.
-Cette fois-ci, je ne partirai plus, je te le promets, murmura-t-il doucement.
-Comment pourrais-je te croire? marmonna son compagnon, toujours grelottant et détournant le regard.
-Parce que je ne te l'avais jamais promis avant? hasarda le plus âgé, un brin de malice dans ses paroles.
Arthur soupira, reconnaissant que c'était la vérité. Néanmoins, il s'était fait trahir tant de fois, il avait éspéré tant de fois, que c'était trop simple d'y croire maintenant. Alors il ne répondit rien.
Et, alors qu'il tremblottait encore, l'autre vint l'entourer de ses bras, le réchauffant petit à petit et lui apportant une sensation de sérénité. Après tout, cette simple promesse pouvait lui suffir pour le moment. Déjà, Verlaine était revenu pour ce jour particulier, alors, il se contenterait juste de cela.
Rimbaud avait réussi, dans cette histoire, à garder sa position d"'homme" dans cette relation, et il en tirait une certaine fierté.
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